Aujourd'hui, s'ouvre au tribunal militaire de Blida, un procès historique et sans précédent en Algérie, de tous points de vue, et, pour cette raison, attendu avec impatience par les Algériens.
Il s'agit, tout le monde le sait, du procès de Saïd Bouteflika, le frère et conseiller de l'ancien Chef de l'Etat, Abdelaziz Bouteflika, de l'ex-chef de l'ex-Département du renseignement et de la sécurité (DRS), le général Mohamed Mediène, dit Tewfik, de l'ex-chef du Département de surveillance et de sécurité (DSS), le général Bachir Tartag, et de la secrétaire générale du Parti des travailleurs (PT), Louisa Hanoune.
L'annonce de la date du procès avait été faite le jeudi 12 septembre, par Mokrane Ait Larbi avocat de Louisa Hanoune. Sera-t-il retransmis en direct par la télévision publique algérienne? Des médias avaient évoqué cette éventualité, révélant même que la Télévision nationale aurait obtenu le feu vert pour installer ses équipes et son matériel technique au tribunal militaire de Blida pour une diffusion en direct du déroulement du procès.
A ce propos, le ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, Hassane Rabehi avait répondu, dans une déclaration à la presse, mardi dernier, à Alger, en marge de l'installation officielle des membres du jury du prix du président de la République du journaliste professionnel, que le but «n'est pas la retransmission en soi, mais que la Justice assure un procès juste et équitable concernant toutes ces affaires ou celle liées à la corruption».
Il avait ajouté dans ce cadre, que tout ce qui concernait la justice «est de son ressort», relevant que l'Etat «est déterminé à combattre la corruption et tous ceux qui ont contribué à conduire le pays à cette situation difficile».
La Justice, avait rappelé le ministre, a prouvé son indépendance dans ses décisions, en se référant aux seuls textes de lois. Pour rappel, début mai dernier, le juge d'instruction militaire près le tribunal militaire de Blida avait ordonné le placement en détention provisoire de Saïd Bouteflika, ainsi que des généraux Bachir Tartag et Mohamed Mediène.
Les trois hommes, que les manifestants désignaient sous le terme de «chefs de bande», avaient été arrêtés samedi 4 mai. Ce fait n'avait pas surpris l'opinion publique algérienne, dans la mesure où il est arrivé en réponse à la demande qui était de plus en plus pressante du mouvement populaire formulée dans chacune des marches pacifiques chaque vendredi au niveau national.
La Nouvelle République
Il s'agit, tout le monde le sait, du procès de Saïd Bouteflika, le frère et conseiller de l'ancien Chef de l'Etat, Abdelaziz Bouteflika, de l'ex-chef de l'ex-Département du renseignement et de la sécurité (DRS), le général Mohamed Mediène, dit Tewfik, de l'ex-chef du Département de surveillance et de sécurité (DSS), le général Bachir Tartag, et de la secrétaire générale du Parti des travailleurs (PT), Louisa Hanoune.
L'annonce de la date du procès avait été faite le jeudi 12 septembre, par Mokrane Ait Larbi avocat de Louisa Hanoune. Sera-t-il retransmis en direct par la télévision publique algérienne? Des médias avaient évoqué cette éventualité, révélant même que la Télévision nationale aurait obtenu le feu vert pour installer ses équipes et son matériel technique au tribunal militaire de Blida pour une diffusion en direct du déroulement du procès.
A ce propos, le ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, Hassane Rabehi avait répondu, dans une déclaration à la presse, mardi dernier, à Alger, en marge de l'installation officielle des membres du jury du prix du président de la République du journaliste professionnel, que le but «n'est pas la retransmission en soi, mais que la Justice assure un procès juste et équitable concernant toutes ces affaires ou celle liées à la corruption».
Il avait ajouté dans ce cadre, que tout ce qui concernait la justice «est de son ressort», relevant que l'Etat «est déterminé à combattre la corruption et tous ceux qui ont contribué à conduire le pays à cette situation difficile».
La Justice, avait rappelé le ministre, a prouvé son indépendance dans ses décisions, en se référant aux seuls textes de lois. Pour rappel, début mai dernier, le juge d'instruction militaire près le tribunal militaire de Blida avait ordonné le placement en détention provisoire de Saïd Bouteflika, ainsi que des généraux Bachir Tartag et Mohamed Mediène.
Les trois hommes, que les manifestants désignaient sous le terme de «chefs de bande», avaient été arrêtés samedi 4 mai. Ce fait n'avait pas surpris l'opinion publique algérienne, dans la mesure où il est arrivé en réponse à la demande qui était de plus en plus pressante du mouvement populaire formulée dans chacune des marches pacifiques chaque vendredi au niveau national.
La Nouvelle République
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