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Par Rabah Serradj -25 septembre 2019
La mort des nouveau-nés dans l’incendie de l’établissement Bachir-Bennacer d’El Oued dans des conditions horribles est un fait inacceptable. Il s’agit du deuxième incendie pour cause de défaillance du circuit électrique en seize mois. L’alerte n’a pas été prise en considération.
Cet horrible accident, dans un lieu censé être sécurisé et protégé, est imputable à un état de délabrement généralisé, devenu malheureusement banal avec le temps dans notre pays. Un état de dégradation devenu visible dans la vie de tous les jours. Les bébés morts asphyxiés sont les victimes de la négligence humaine. A des niveaux divers. Ce n’est pas la faute à la fatalité. Et ceux qui avaient en charge la sécurité de la structure sanitaire ont fait preuve d’irresponsabilité. Les lieux de santé demeurent inlassablement une véritable plaie en Algérie. A l’image du secteur de la santé irrémédiablement malade et qui n’arrive décidément pas à s’élever au niveau de normes minimales voulues par les Algériens. Le citoyen semble désabusé face à un système de santé hors temps et des infrastructures sanitaires frappées de décrépitude. Au cœur d’une crise politique aiguë l’absence de débat sur le secteur de la santé et la nécessité de le réformer inquiète. La gestion approximative des hôpitaux et autres centres de santé semble être devenue une seconde nature. Les difficultés auxquelles est confrontée la santé nationale et ses infrastructures, aujourd’hui, sont irrémédiablement imputables à l’incapacité à imaginer des solutions et à les mettre en place au service du citoyen. Avec les capacités actuelles du pays, le système de santé algérien est loin, c’est une évidence de répondre aux besoins. Et ce pour des raisons diverses, dont l’inadéquation entre les moyens humains et matériels mis en œuvre, d’un côté, et une demande en perpétuelle progression de l’autre. Le changement vers le meilleur tant voulu impose la nécessité d’instaurer des normes plus strictes. Où il n’y aura pas de place à la légèreté et à la négligence.
reporters.dz
La mort des nouveau-nés dans l’incendie de l’établissement Bachir-Bennacer d’El Oued dans des conditions horribles est un fait inacceptable. Il s’agit du deuxième incendie pour cause de défaillance du circuit électrique en seize mois. L’alerte n’a pas été prise en considération.
Cet horrible accident, dans un lieu censé être sécurisé et protégé, est imputable à un état de délabrement généralisé, devenu malheureusement banal avec le temps dans notre pays. Un état de dégradation devenu visible dans la vie de tous les jours. Les bébés morts asphyxiés sont les victimes de la négligence humaine. A des niveaux divers. Ce n’est pas la faute à la fatalité. Et ceux qui avaient en charge la sécurité de la structure sanitaire ont fait preuve d’irresponsabilité. Les lieux de santé demeurent inlassablement une véritable plaie en Algérie. A l’image du secteur de la santé irrémédiablement malade et qui n’arrive décidément pas à s’élever au niveau de normes minimales voulues par les Algériens. Le citoyen semble désabusé face à un système de santé hors temps et des infrastructures sanitaires frappées de décrépitude. Au cœur d’une crise politique aiguë l’absence de débat sur le secteur de la santé et la nécessité de le réformer inquiète. La gestion approximative des hôpitaux et autres centres de santé semble être devenue une seconde nature. Les difficultés auxquelles est confrontée la santé nationale et ses infrastructures, aujourd’hui, sont irrémédiablement imputables à l’incapacité à imaginer des solutions et à les mettre en place au service du citoyen. Avec les capacités actuelles du pays, le système de santé algérien est loin, c’est une évidence de répondre aux besoins. Et ce pour des raisons diverses, dont l’inadéquation entre les moyens humains et matériels mis en œuvre, d’un côté, et une demande en perpétuelle progression de l’autre. Le changement vers le meilleur tant voulu impose la nécessité d’instaurer des normes plus strictes. Où il n’y aura pas de place à la légèreté et à la négligence.
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