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Le palais inachevé de Bouteflika à Tlemcen suscite des interrogations

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  • Le palais inachevé de Bouteflika à Tlemcen suscite des interrogations

    Sur les hauteurs de Tlemcen, une bâtisse inachevée suscite des interrogations ces derniers temps. Il s’agit d’un palais que l’ex-président Abdelaziz Bouteflika, originaire de la région, voulait construire pour en faire “une résidence d’Etat”.

    Selon le journaliste Noureddine Belhouari, qui a publié un post sur Facebook, cette construction aurait coûté à l’Etat plus de dix milliards de dinars avec les surcoûts. “De quoi bâtir au moins une quinzaine d’hôpitaux de 60 lits dans toutes les daïras de la wilaya”, a-t-il écrit. En visite à Tlemcen, en 2008, Abdelaziz Bouteflika, en campagne pour le troisième mandat, a lancé ce projet d’une résidence d’Etat étalée sur dix hectares et située sur la route de Lalla Setti.


    D’une architecture islamique avec arcades, voutes et couples, la résidence, qui devait ressembler à celle du Club des Pins, à Alger, devait comprendre 17 suites royales, des villas, une salle de conférences, des piscines, un terrain de golf et d’autres espaces luxueux.

    Les travaux, confiés à une entreprise chinoise après la rupture brutale du contrat les égyptiens d’Arab Contactors, ont été arrêtés en 2013 sans aucune explication. En décembre 2015, le gouvernement a dégagé une nouvelle enveloppe de plus de 400 milliards de centimes pour relancer les travaux. Relance qui n’a jamais eu lieu.

    Le projet, qui était chapeauté par Abdelwahab Nouri, en tant que wali de Tlemcen, devait être livré en 2011 avant l’ouverture de la manifestation “Tlemcen, capitale de la culture islamique”.
    Huffpost
    Toutes les fleurs de l'avenir sont dans les semences d'aujourd'hui.

  • #2
    Toutes les fleurs de l'avenir sont dans les semences d'aujourd'hui.

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    • #3
      Les Tlemceniens appellent cette résidence d'Etat "Camp David". Elle s'étale sur plusieurs hectares et devrait comporter en plus de plusieurs constructions ultra-luxueuses, des bunkers, des miradors et autres édifices et moyens de sécurisation.
      Résidence d’Etat de Tlemcen : 500 milliards de centimes partis en fumée

      S’étendant sur 10 hectares et devant comprendre 17 suites royales, un parcours de golf, des piscines et autres, la résidence d’Etat, dont la première pierre a été déposée par Bouteflika en 2008, est à l’abandon depuis 2013.

      Installé sur le site contesté de l’historique villa Rivaud, sur les hauteurs de la ville, le projet a été confié, dans un premier temps, à l’entreprise égyptienne Arab Contractor’s, avant d’être interrompu puis repris par une société chinoise. En 2013, les travaux ont été définitivement suspendus pour des raisons que l’on ignore. Sauf que ce projet faramineux avait englouti, entre-temps, pas moins de 500 milliards de centimes. Usurpation de l’histoire et gaspillage de l’argent public, le Président démissionnaire n’est pas allé au bout de son rêve…de son extravagance. Le puissant wali de l’époque, Nouri Abdelwahab (promu plus tard, ministre de l’Agriculture, puis du Tourisme, avant d’être mis aux oubliettes) avait fait de ce projet présidentiel son cheval de bataille. Sa raison d’être.

      Ce projet gargantuesque, qui nécessitait une rallonge budgétaire de 500 autres milliards de centimes, devait être achevé avant 2011, année de «Tlemcen, capitale de la culture islamique», pour accueillir les chefs d’Etat et les hautes personnalités du monde. Les travaux évoluaient lentement et, réalisant certainement que cette infrastructure ne verra pas le jour dans les délais, les pouvoirs publics, paniqués, décidèrent de construire le palace Hôtel Renaissance, en confiant le projet aux Chinois qui le livrèrent en 12 mois. Aujourd’hui, la «résidence d’Etat» est une épave enlaidissant l’environnement édénique de Birouana. Une laideur payée 500 milliards de centimes, greffés sur l’argent du contribuable. Fera-t-on payer les responsables de ce détournement qui ne dit pas son nom ?

      El Watan


      "Je suis un homme et rien de ce qui est humain, je crois, ne m'est étranger", Terence

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      • #4
        elle me parait très belle, typiquement style Arabe raffiné, digne d'une mille et une nuit .. , faut la finir puisque l'argent est là.



        mais moi je ne comprends pas... les chinois qui finissent nos jobs, quelle humiliation :22:

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        • #5
          Toujours du gâchis qui n'en fini pas alors que le pays demeure avec une économie faible , un sous-développement qui va crescendo, et un peuple le plus frustré du monde
          Il ne faut pas de tout pour faire un monde. Il faut du bonheur et rien d'autre.
          (Paul Eluard)

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