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Ce candidat «surprise» que Gaïd-Salah exhiberait à la dernière minute

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  • Ce candidat «surprise» que Gaïd-Salah exhiberait à la dernière minute

    Ce candidat «surprise» que Gaïd-Salah exhiberait à la dernière minute

    AP - septembre 27, 2019 - 5:19Rédaction 1 Commentaire

    Par Abdelkader S. – L’état-major n’a, semble-t-il, pas abattu toutes ses cartes. Il en resterait une dans l’escarcelle de Gaïd-Salah, qu’il exhiberait à la dernière minute lorsqu’il serait acquis qu’aucun des candidats qui ont cédé au chant des sirènes ne «ferait l’affaire».

    Il pourrait s’agir d’un général à la retraite. Gaïd-Salah voudrait ainsi rééditer le coup de 1995, lorsque le général Zeroual, alors ministre de la Défense nationale, avait été appelé à la rescousse après qu’Abdelaziz Bouteflika avait pris la poudre d’escampette en direction du Golfe, posant un lapin à la hiérarchie militaire qui s’est tournée vers un des leurs pour sauver le pays en proie à une vague de violence terroriste jamais égalée dans l’histoire de l’Algérie.

    Le commandement de l’armée sait que la présidentielle qu’il a imposée pour le 12 décembre sera boycottée par l’écrasante majorité des citoyens. Avant même le début du soulèvement populaire pacifique, les Algériens boudaient déjà les urnes car ayant perdu toute confiance en le système que les tenants actuels du pouvoir veulent coûte que coûte sauver.

    En sortant son dernier atout, vraisemblablement un ancien commandant d’une des forces armées, Gaïd-Salah veut s’assurer une fidélité et une loyauté totales qui le prémuniraient de toute poursuite judiciaire une fois mis à la retraite. Cette carte, Gaïd-Salah la réserverait au cas où les candidats civils que l’armée a adoubés, et dont les noms commençaient à filtrer il y a plusieurs semaines déjà, à l’instar de Benflis, Tebboune ou encore Belkhadem, viendraient à montrer des signes d’«indiscipline» et voudraient accaparer les prérogatives du président de la République, y compris celle de ministre de la Défense nationale de plein exercice. Car dans le scénario qui se joue sous nos yeux, il est clair qu’un deal a été passé entre la hiérarchie militaire et les trois pions qu’elle avance pour mener à terme son plan, qui consiste à imposer un Président garant de la continuité du système Bouteflika.

    Benflis, Tebboune et Belkhadem devraient bénéficier d’un retour d’ascenseur en se voyant gratifiés des postes de président du Conseil de la nation, de président de l’APN et de Premier ministre.

    Les semaines à venir sont grosses de surprises qui ne feront que creuser l’écart entre le peuple et le pouvoir illégitime.
    Othmane BENZAGHOU

  • #2
    Il semble finalement qu'ils risquent de le sortir avant le Poutine national, maintenant que les lièvres sont en place...

    http://www.algerie-dz.com/forums/sho...07#post6455507

    C'est amusant de voir quelques excités ici nous faire un cinéma sur la liberté politique et la liberté d'opinion, en soutenant ceux qui ma dénient au peuple algeriens... c'est parait-il par respect de la constitution.. le ridicule ne tue point, surtout quand il vire à la vulgarité pour bien évidemment exprimer la liberté d'insulter... c'est une liberté aussi, comme celle de liberté d'opprimer ou de dénigrer..
    Dernière modification par ott, 27 septembre 2019, 07h07.
    Othmane BENZAGHOU

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    • #3
      Intox pour faire pression sur les candidats.

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      • #4
        Le scénario Poutine est la dernière carte, pour ne pas dire, l'ultime carte, voir la vrai carte de ce système.. ils préparent les conditions de son émergence... après les élections, et le chaos que ça va générer, il se peut qu'ils considèrent que ce sera trop risqué... le meilleur moment c'est novembre... une fois que les lièvres se seront bien tapés dessus et que leur candidature acquise...
        Othmane BENZAGHOU

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        • #5
          No, je ne pense pas qu'il s'agisse pas de sa personne.. .

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          • #6
            Quelle personne ? Un jeune général à la retraite, pour les 20 prochaines années... certains ici ou ailleurs vont applaudir des 2 pattes, des 4 pattes...
            Othmane BENZAGHOU

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            • #7
              Bonjour,je ne vois franchement pas un candidat surprise sortir de l'armėe , je ne vois personne exalter les foules du hirak hormis peut être zeroual et benyelles ,mais ce dernier n'acceptera pas .
              Le régime a besoin d'une façade civile .
              Dernière modification par xenon, 27 septembre 2019, 07h56.
              ارحم من في الارض يرحمك من في السماء
              On se fatigue de voir la bêtise triompher sans combat.(Albert Camus)

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              • #8
                Dans les conditions du chaos qui se prépare, les pompiers pyromanes vont jouer leur dernière carte. Je ne dis pas qu'elle sera certainement gagnante...
                Othmane BENZAGHOU

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                • #9
                  Une source : «Le conflit entre Benflis et Tebboune est un jeu de rôle grotesque»

                  AP - septembre 27, 2019 - 5:13Rédaction 0 Commentaire

                  Par Houari A. – Le premier «accrochage» entre Ali Benflis et Abdelmadjid Tebboune, deux candidats du même système, «vise à pimenter la campagne électorale avant l’heure», a indiqué une source informée à ******************. «Sachant le jeu fermé et les dés pipés, les citoyens tourneront le dos à une élection imposée à partir d’une caserne, et le pouvoir en place tente de donner à sa démarche une signification en simulant une compétition réelle entre des prétendants à la succession de Bouteflika, quitte à inventer une guerre ouverte entre les lièvres», ajoute notre source.

                  Ali Benflis a estimé que la candidature de l’ancien ministre de l’Habitat sous Bouteflika signifiait un «cinquième mandat sous un autre nom», ce à quoi Abdelmadjid Tebboune a répondu que l’heure n’était pas à la polémique et qu’en sa qualité d’économiste il mettrait l’accent sur cet aspect de la crise dans «son» programme électoral. Le chef du gouvernement, qui avait été limogé par Bouteflika moins de trois mois après sa nomination, s’est engagé à «garantir la liberté de la presse» et à «poursuivre la lutte contre la corruption», sans pour autant dénoncer les arrestations arbitraires, l’instrumentation de la justice et la censure des médias par son mentor.

                  Abdelmadjid Tebboune compte sur cet épisode furtif de sa longue carrière à l’ombre du système Bouteflika pour effacer cette tare. L’accrochage entre lui et son «collègue» du Palais du gouvernement est censé le booster dans un jeu de rôle confié par l’état-major de l’armée à deux pions qui baliseront le terrain devant Gaïd-Salah avant son retrait – uniquement en raison de son âge avancé – de la vie politique brouillonne à laquelle il s’essaye sur le tard fort maladroitement.

                  «La tentative d’atténuer la colère des citoyens contre le chef de l’armée, en accélérant le processus électoral et en affichant les candidats soi-disant sérieux parmi les quelque quatre-vingt figurants qui se sont rués vers le siège du ministère de l’Intérieur pour briguer la candidature suprême, est une mise en scène grotesque», observe notre source, convaincue que «d’autres figures de proue du système Bouteflika sortiront de l’ombre dans les jours à venir pour apporter leur pierre à l’édifice pseudo-démocratique que Gaïd-Salah veut bâtir à l’ombre des canons».

                  «La sortie de Benflis n’est pas faite pour lui faire reconquérir une estime auprès de l’opinion publique très remontée contre lui», souligne notre source. «Le seul fait de participer à une élection présidentielle rejetée par les millions d’Algériens, en se murant dans un silence coupable sur les graves abus du pouvoir de fait, l’a définitivement disqualifié auprès du peuple qui ne manquera pas de l’aligner chaque vendredi aux côtés de ceux dont il se prête au jeu malsain et dangereux pour le pays», relève encore notre source qui se dit «très pessimiste» quant à la suite des événements.
                  Othmane BENZAGHOU

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                  • #10
                    Perso,je m'attends å ce qu'ils poussent l'option Tebboune jusqu'au bout , s'il s'est présenté,c'est qu'il a eu des garanties .
                    Je pense que le régime parie sur une participation quasi nulle dans les grandes villes et une Mobilisation moyenne en zones rurales dans les hauts plateaux et la steppe ,couplės avec une politique de containment du hirak et ses figures emblématiques , avec un coup de main de l'administration,le Tebboune passera et on ira vers un nouveau cycle de clientélisme et un makhzen renouvelė...
                    à moins évidemment que le peuple renverse la table une troisième fois..
                    Dernière modification par xenon, 27 septembre 2019, 09h14.
                    ارحم من في الارض يرحمك من في السماء
                    On se fatigue de voir la bêtise triompher sans combat.(Albert Camus)

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                    • #11
                      Le candidat surprise ce sera saaidani pour fermer la parenthese et atteindre les abysses de lamediocrité
                      De toutes manieres rien ne se fera sur le terrain meme s'il mobilise toutes les armées du monde "no passara" ya l begrat el arcane

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                      • #12
                        Je ne crois tout simplement pas à la tenue de cette élection dans 2 mois et demi.

                        Le scénario de l’etat d’urgence en solution back-up à la présidentielle deviendra la solution de référence en prétextant que le peuple ne veut pas d’élection. Une transition militaire à venir mais sans Gaid Salah. Le meilleur scénario serait son éviction par des officiers qui aiment leur pays.
                        Votre ennemi c'est celui que vous n'avez pas encore invité à déjeuner Edgar Faure

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                        • #13
                          la thèse un peu logique d'un possible "poutinisation" de l'Algérie n'est pas forcément pertinente par rapport au contexte interne algérien
                          à l'externe, oui, ça aurait marché à merveille, tout le monde serait d'accord y compris les démocraties occidentales de mes deux.
                          le contexte interne algérien avec un Hirak qui n'a pas flanché pour le moment, ne peut pas permettre à Gaid Salah de nous sortir par "surprise" un Ours comme Poutine de derrière le bois sibérien
                          un lièvre ou un petit fenec au meilleur des cas, et on sait que le fenec n'a jamais rempli les yeux des fans et supporters algériens, qui preferent largement les combattants du desert machallah LOL

                          Poutine s'est fait tout seul

                          Gaid Salah soit il mouille la chemise ( faute de mouiller autre chose ) soit il sera débarqué par un .....Poutine algérien par un coup de force, mais on en est pas encore la....même loin.

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                          • #14
                            @Tizi Oualou

                            Je te rejoins pour dire que la carte n'est pas certainement gagnante. Ghediri fut présenté par Toufik pour une reprise en main du pays, l'EM vont jouer aussi leur général à la retraite... Sissi l'impératrice mettra un chaos tel que les conditions de son passage seront les meilleures possibles... l'ingénierie politique de ce régime est capable de beaucoup pour faire avancer ses stratégies, avec le scénario principal, son replis tactique et ses tirs de leurre...
                            Othmane BENZAGHOU

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                            • #15
                              @Xenon

                              Tebboun est le candidat de Sissi l'impératrice avec sa stratégie jusqu'au-boutistes, je ne crois pas que l'EM ait mis tous ses œufs dans le même panier, d'autant plus que la caricature de Boumboum traîne des casseroles tellement flagrantes et lourdes que c'est une autre provocation de le présenter, après celle du cinquième mandat... je parie sur un minimum de lucidité de nos casquettes mais peut-être que je me trompe...
                              Othmane BENZAGHOU

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