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L’Espagne rendra-t-elle ses îles au Maroc ?

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  • L’Espagne rendra-t-elle ses îles au Maroc ?

    D'où le fait que la dictature marocaine devrait accepter la proposition de PODEMOS: Donner au Maroc les territoires espagnols d'Afrique du Nord contre l'indépendance du Sahara Occidental.

    - Alors que les petites îles au large des côtes marocaines, en Méditerranée, continuent à poser problème à l'Espagne, un éditorialiste espagnol propose de les rendre au Maroc. La probabilité est mince : l'Espagne ne veut pas risquer d'inciter le Maroc à revendiquer plus fortement Sebta et Melilia.


    L’immigration irrégulière mettra-t-elle un terme involontaire aux conflits territoriaux entre le Maroc et l’Espagne sur les petites îles de Méditerranée, au large des côtes marocaines ? La proposition est lancée par Ignacio Cembrero journaliste et éditorialiste spécialiste du Maroc pour la quotidien national espagnol El Pais : Et si l’Espagne rendait ces îles au Maroc. Il écrit «autant s’en débarrasser et les remettre au Maroc pour épargner un peu, en temps de crise économique, et surtout pour supprimer un élément de friction avec le voisin du sud qui les revendique.»

    Aujourd’hui, ces îles, ont un statut très flou. Mise à part d’Al Buran (Alboran), rattachée administrativement à Almeria, ville du sud de l’Espagne, les 6 autres îles ont «un statut interne indéfini», explique le professeur Alejandro del Valle Galvez, professeur de droit international public et des relations internationales, spécialiste des relations maroco-espagnoles, dans El Pais. Ces îlots, même si certains sont occupés par des soldats espagnols, sont «totalement en dehors de l’organisation territoriale de l’Etat espagnol», explique le chercheur. Ils n’appartiennent à aucune province. En bref, elles n’ont pas de véritable existence, elles ne sont d’aucune utilité aujourd’hui pour l’Espagne et il est très coûteux de les défendre.

    Des cailloux gênant(!)

    Depuis la tentative vaine du Maroc de reprendre possession, le 11 juillet 2002, de l’îlot Perejil, ces rochers ont également constitué une source régulière de tensions territoriales entre le Maroc et l’Espagne. En juin 2010, Mohamed VI avait séjourné dans son yacht au large d’Al Hoceima. Les rotations des hélicoptères espagnols, au dessus du bateau, dans l’espace aérien marocain, avaient provoqué un incident diplomatique.

    Pourtant, ce n’est pour aucune de ces raisons que l’Espagne pourrait renoncer à ces petits cailloux disséminés le long de la côte marocaine, mais, peut être, selon l’hypothèse d’Ignacio Cembrero, suite au passage, du 2 au 3 septembre, sur l’îlot Sfiha, de 83 migrants irréguliers venus de pays du sud du Sahara. Ces îles forment potentiellement une porte ouverte sur l’Europe pour tous ceux qui veulent venir chercher fortune au nord.

    Cependant, la proposition de l’éditorialiste n’a que peu de chance de voir le jour. Suite à ces arrivées sur l’îlot Sfiha, le Maroc a accepté de réadmettre les migrants subsahariens et l’information est passée dans la presse. De semblables réadmissions pas très légales et discrètes sont déjà assez courantes.

    «Selon le témoignage des migrants, une cinquantaine de personnes ont réussi à pénétrer à Melilla lors d’une tentative de passage groupé le 17 août vers 4h du matin. Mais elles ont été rapidement arrêtées par la Garde civile et remis aux forces auxiliaires marocaines sans passer par le commissariat et sans examen individuel de leur situation», rapporte le groupement antiraciste d’accompagnement et de défense des étrangers et migrants. En somme, le Maroc a déjà entrepris de calmer les craintes espagnoles soulevées par la découverte par les migrants des «portes» que représentent ces îlots.

    puis Sebta et Melilia ?

    Au contraire, si l’Espagne acceptait de rendre ces rochers au Maroc, elle créerait un précédent alors que le royaume chérifien revendique Sebta et Melilia. Un ancien chef d’Etat major de l’armée de terre espagnol résume ainsi ce qu’il craint : «si l’Espagne les abandonnait [les îlots rocheux, ndlr], le Maroc prendrait ensuite Sebta et Melilia, si nous les donnions aussi, il réclamerait les Canaries.» Un membre du gouvernement, resté anonyme, qu’El Pais interrogeait à ce sujet, a conclu : « ça ne nous est pas passé par la tête.»

    En somme, ces rochers sont des cailloux dans la chaussure espagnole et une bonne affaire pour le Maroc dans le cadre des rapports de force politiques entre les deux royaumes de méditerranée. Vouloir changer la donne en rétrocédant ces îles au Maroc ne ferait, vraisemblablement, qu'incliner le rapport de force en faveur du Maroc-.

    Ya..bi, le 13/09/2012 à 16h33

  • #2
    Autrement dit, la dictature marocaine est le seul pays au monde colonisateur
    et colonisé!

    - Les territoires espagnols au Maroc, intrigantes «curiosités géographiques»

    Les frontières ont aussi leur mystère et leur caractère insolite. Dans son ouvrage «The Atlas of Unusual Borders» (Ed. Collins), le Serbe Zoran Nikolic dresse un recueil des «frontières, territoires et curiosités géographiques intrigants», rapporte le Daily Mail.

    Zoran Nikolic veut tordre le coup à certains poncifs qui ont la vie dure, surtout en ces temps de Brexit. «Le monde n’est pas toujours ce que nous pensons. Ce livre présente des frontières, des enclaves et des exclaves inhabituelles, des villes et des îles divisées ou inexistantes.

    De nombreux conflits ont laissé des pays divisés et souvent éclatés. Les restes de pays peuvent, par conception ou par accident, être délaissés et demeurer des anomalies juridiques dans ce monde complexe», explique-t-il en résumé de son livre.

    «La plupart des gens pensent que les frontières d’un pays sont clairement définies : il ne s’agit que de lignes séparant les pays. Tout ce qui se trouve d’un côté de la ligne appartient à un pays et ce qui se trouve de l’autre côté appartient à un autre pays. Cela peut être le cas la plupart du temps, mais il existe des exceptions inhabituelles à cette règle non écrite.»
    Zoran Nikolic

    Parmi les étonnantes révélations que contient ce livre, figurent les «territoires controversés de l’Espagne au Maroc».

    Comme le rappelle le Daily Mail, il s’agit essentiellement des restes de la guerre menée par l’Espagne contre les forces musulmanes aux XVe et XVIe siècles, lorsque des généraux espagnols conquirent des terres stratégiques tandis que leurs ennemis se retiraient en Afrique.

    Zoran Nikolic explique qu’il s’agit d’un «petit nombre de petites îles et de péninsules» connues sous le nom de territoires souverains espagnols («Plazas de soberanía»). «Leur nom collectif fait référence au fait qu’ils font partie de l’Espagne depuis la formation de l’État espagnol moderne aux XVe et XVIe siècles», précise-t-il.

    Ya...bi

    Commentaire


    • #3
      " Depuis la tentative vaine du Maroc de reprendre possession, le 11 juillet 2002, de l’îlot Perejil,"

      Et pourtant la menteuse presse marocaine avait justifier l'invasion des FARces de ilot à chèvres espagnol de Persil en but d'éradiquer le trafic de drogue!

      Le plus grand trafiquant de drogue au monde qu'est le Maroc nuirait-il à sa première économie du haschich qui lui rapporte 23 milliards de dollars par année! Le subreptice paraît trop gros à tout individu dûment équilibré.

      Commentaire

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