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MAROC,Automobile: Les banques répondent à l’appel

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  • MAROC,Automobile: Les banques répondent à l’appel

    Des fenêtres de tir s’ouvrent dans le secteur industriel aux investisseurs nationaux. Avec l’installation de Renault à Tanger et surtout depuis l’arrivée de PSA et du démarrage de son unité à Kénitra, les opportunités ne manquent pas, selon les professionnels. Pour accompagner le secteur, les banques ont répondu à l’appel des opérateurs.

    Plusieurs conventions de partenariat ont été signées avec l’Association marocaine pour l’industrie et le commerce automobile (AMICA) et le ministère du Commerce et de l’Industrie en marge de la 6e édition du Salon de la sous-traitance qui s’est tenu à Tanger.

    Parmi elles, la BCP qui vient de reconduire une convention paraphée en 2017. Elle porte sur l’extension de son offre de produits, en DH et en devises, à destination des opérateurs locaux et des investisseurs internationaux. Ce nouvel accord intègre une offre globale en faveur des opérateurs pour le financement de leurs besoins d’investissement et d’exploitation, ainsi qu’un volet de produits dédiés aux salariés.

    Idem pour Attijariwafa bank, Société Générale et le CIH qui ont également conclu des conventions pour accompagner le secteur automobile avec l’Amica et le ministère du Commerce et de l’Industrie. «L’objectif est d’offrir aux opérateurs locaux et internationaux la possibilité de profiter pleinement des perspectives favorables de cette filière, qui a déjà fait montre ces dernières années d’une remarquable dynamique», indique Kamal Mokdad, directeur général BCP et International.

    Textile, plasturgie, acier/métallurgie, aluminium, amortisseurs, directions assistées, technologies embarquées… De nouvelles filières qui n’existaient pas jusqu’alors sont en train de se développer. Il s’agit d’une montée en compétence qui s’opère avec un réel potentiel de développement et des temps longs à l’instar du cycle de vie du véhicule.

    La longueur de ce cycle (10 à 15 ans en moyenne) permet des investissements plus sereins et fait de l’automobile l’un des secteurs les plus solvables de l’industrie, indique l’Amica. Certes, il s’agit d’une industrie très capitalistique, mais le facteur risque est marginal avec des carnets de commandes qui s’inscrivent dans la durée, celle du cycle de vie du véhicule.

    Et le potentiel existe vraiment. Le pays aspire à atteindre des taux d’intégration de 65% dès 2020 avec un pic à 85% pour PSA dès 2025. Actuellement, ce taux est à 50,5%, selon le ministère de l’Industrie, ce qui donne une marge de 35% pour les industriels marocains. Et les filières ne manquent pas. L’une des plus prometteuses est celle de la pièce de rechange sur laquelle l’Amica fonde beaucoup d’espoirs.

    L’idée est simple, il s’agit d’accompagner les importateurs actuels pour qu’ils franchissent le cap et qu’ils investissent dans la fabrication de ces pièces au Maroc avec comme perspective future l’exportation. L’occasion d’ouvrir les portes de l’industrie automobile à de futurs champions et d’étendre le spectre des produits fabriqués en local.

    Les pneus devront attendre

    Parmi les filières qui résistent encore à l’assaut des écosystèmes et des industriels locaux figure celle des pneus. Même avec toute la bonne volonté du monde, il est impossible de rentabiliser une telle industrie avec les volumes actuels. Le Maroc fabrique actuellement un peu plus de 400.000 véhicules, ce qui fait un peu plus de 2 millions de pneus. Or, le volume nécessaire pour rendre viable un tel investissement serait de l’ordre de 5 à 10 millions de pneus, selon les opérateurs, un niveau que l’on devrait atteindre au-delà de 2025.

    l'économiste

  • #2
    Parmi les filières qui résistent encore à l’assaut des écosystèmes et des industriels locaux figure celle des pneus. Même avec toute la bonne volonté du monde, il est impossible de rentabiliser une telle industrie avec les volumes actuels. Le Maroc fabrique actuellement un peu plus de 400.000 véhicules, ce qui fait un peu plus de 2 millions de pneus. Or, le volume nécessaire pour rendre viable un tel investissement serait de l’ordre de 5 à 10 millions de pneus, selon les opérateurs, un niveau que l’on devrait atteindre au-delà de 2025.
    Voila un autre exemple qui aurait permis le décollage de l'industrie d'exportation des pneu en Algérie.

    Mais certains oulamas voient les choses autrement
    Tant pis pour nous tous
    .
    .
    ''La pauvreté ne sera plus séditieuse, lorsque l'opulence ne sera plus oppressive''
    Napoléon III

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    • #3
      Envoyé par Pihman
      Parmi les filières qui résistent encore à l’assaut des écosystèmes et des industriels locaux figure celle des pneus. Même avec toute la bonne volonté du monde, il est impossible de rentabiliser une telle industrie avec les volumes actuels. Le Maroc fabrique actuellement un peu plus de 400.000 véhicules, ce qui fait un peu plus de 2 millions de pneus. Or, le volume nécessaire pour rendre viable un tel investissement serait de l’ordre de 5 à 10 millions de pneus, selon les opérateurs, un niveau que l’on devrait atteindre au-delà de 2025.
      Voila un autre exemple qui aurait permis le décollage de l'industrie d'exportation des pneu en Algérie.

      Mais certains oulamas voient les choses autrement
      Tant pis pour nous tous

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      • #4
        Amok

        Cette usine quelque soit sa production on lui fait rater 1 à 2 million de pneus par an exportés
        .
        .
        ''La pauvreté ne sera plus séditieuse, lorsque l'opulence ne sera plus oppressive''
        Napoléon III

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        • #5
          bravo une vraie usine, ça change des hangars de voitures

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          • #6
            Voila un autre exemple qui aurait permis le décollage de l'industrie d'exportation des pneu en Algérie.

            Mais certains oulamas voient les choses autrement
            Tant pis pour nous tous
            Le marché de la première monte est réservé à des producteurs de référence comme Pireli, Continentale, Michelin et j'en passe ! Il n'est pas ouvert à toutes les marques !

            Puis sachant que l'Algérie a refusé d'importer des vehicules fabriqués au Maroc il lui aurait été impossible d'exporter des pneus vers le Maroc !

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            • #7
              Quelques semaines après le début de son activité, l’usine Saterex-Iris Tyres entame déjà sa campagne de prospection de marchés afin d’atteindre son objectif d’exportation, à savoir un volume de 10% à 20% de la production pour sa première année, de 30 à 40% lors de la seconde pour atteindre 50% à partir de 5ème année au plus tard. Et c’est dans ce cadre qu’Iris Tyres a exposé au CityExpo afin de “présenter ses nouveaux produits de haute qualité aux distributeurs chinois mais également aux importateurs de près de 110 pays” explique Sam Lai, responsable du marketing international de Reliable International, l’organisateur de CITEXPO.

              Dernière modification par MEC213, 02 octobre 2019, 00h37.

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              • #8
                La première monte ce n'est pas donné à tout le monde !

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                • #9
                  Le marché de la première monte est réservé à des producteurs de référence comme Pireli, Continentale, Michelin et j'en passe ! Il n'est pas ouvert à toutes les marques !
                  Oui le marche de la première monte est reserve pour les grands groupes, les marques automobiles veulent ainsi bénéficier de la notorite des marques de pneus reconnus par l'acheteur lambda, même des grandes marques Koreen comme Hankook et Kumho n'arrivent pas à bien pénétrer ce marche.

                  n'empeche cette marque algerienne peut tres bien s'exporter au Maroc pour le marche de remplacement des peneus, n'oublions pas que l'energie est moins cher en Algerie alors c'est un avantage pour cette marque
                  Dernière modification par Hichamkech, 02 octobre 2019, 22h25.

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                  • #10
                    Même le low cost?
                    .
                    .
                    ''La pauvreté ne sera plus séditieuse, lorsque l'opulence ne sera plus oppressive''
                    Napoléon III

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                    • #11
                      oui Pihman même le low cost sont chaussé de , Continental, goodyear....

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                      • #12
                        Si le groupe Iris veut vendre ses pneus en Algérie et à l’extérieur, il ne devrait pas crier sur tous les toits que c'est du Made in Algeria. Le label Made in Algeria n'est pas reconnu dans le monde comme un label de qualité (du moins en ce qui concerne les pneus), pas plus que le label Made in Morocco ou made in n'importe quel pays tiers-mondiste.

                        Perso, je ne ferais pas confiance à des pneus Made in Algeria ou Made in Morocco ou même Made in China, même si je me trompe, parce qu'il s'agit avant tout de ma sécurité et de celle des autres. Un klaxon ou un rétroviseur Made in Zimbabwe, pas de problème mais un pneu, non !

                        Et d’ailleurs je pense que n'importe qui ne montera pas n'importe quelle marque de pneus pour sa voiture si cette marque n'a pas un long passé dans la fabrication de pneus. C'est ainsi mais c'est comme ça.

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                        • #13
                          je ne ferais pas confiance à des pneus Made in Algeria ou Made in Morocco ou même Made in China
                          Tu n'as pas raison de ne pas le faire mon ami, parce que les pneus sont regie par des normes de securite.....en plus penses tu que Michelin, Goodyear, continental, Firestone...etc qui fabriquent leurs pneus dans plusieurs pays incluant la chine, Thailande, Brazil...etc,jouent avec leur reputation?

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                          • #14
                            Michelin, Goodyear, continental, Firestone...
                            Ce sont des marques connus qui, quel que soit le lieu ou leurs pneus sont fabriqué, veillent à la qualité de leurs produits. Mais ce n'est pas des marques connus que je parle.

                            Je parle de nouvelles marques qui seraient lancées sur le marché sous des noms nouveaux, par des pays tiers-mondistes qui n'ont pas un passé dans la fabrication des pneus. Je ne dis pas que ces pneus seront de mauvaise qualité, il est possible qu'il soient meilleurs que ceux fabriqués par les marques connues mais le fait est qu'on est le plus souvent attiré par des marques mondialement connus, qui ont prouvé leur efficacité, surtout quand cela concerne la sécurité.

                            En deux mots: quand tu as le choix entre une Mercedes et une Tata, tu choisiras la Mercedes.

                            .

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