Hitler était autrichien et non allemand!:22:
-Sebastian Kurz l’insaisissable
Le journal allemand «Die Zeit» titrait cette semaine en parlant de Sebastian Kurz, «Der Unfassbare». Un mot allemand à double sens que l’on pourrait traduire à la fois par «l’inconcevable», mais aussi par «l’insaisissable». Les deux attributs collent parfaitement à l’ancien chancelier autrichien qui a surpris tout le monde en devenant, il y a deux ans et à 31 ans, le plus jeune chef d’État européen.
Visage poupin, allure de jeune premier, verbe maîtrisé, récupération de propos de ses alliés d’extrême droite pour les rendre «salonfähig», présentables. Il s’est imposé comme celui qui a stoppé la caravane de migrants aux portes de l’Autriche et beaucoup d’Autrichiens ne l’ont pas oublié ce dimanche. Le scandale de l’Ibizagate, qui a coûté sa tête au leader du parti d’extrême droite FPÖ Heinz-Christian Strache, l’a à peine éclaboussé.
«Populiste, mais le genre gendre idéal qui ne demande qu’à bien faire»
D’ailleurs, le slogan de sa campagne ultraléchée et sans accroc a été «Rendez-nous notre chancelier!» Comme une évidence. Ne disait-il pas lui-même, en remettant son mandat fin mai, qu’on se retrouverait en septembre?
Et pour y arriver, il a mis toutes les chances de son côté. Celui que d’aucuns qualifiaient comme le citadin arrogant s’est attablé pour les biens de la cause à des banquets de paysans, dans une mise en scène idyllique, bonjour veaux, vaches, cochons. Il y a bel et bien une marque «Kurz»: proche du peuple, populiste oui, mais d’un autre genre que Donald Trump ou Boris Johnson, le genre gendre idéal qui ne demande qu’à bien faire.
Et prêt, pour y arriver, à inviter à peu près tout le monde dans sa nouvelle coalition. Ses amis d’extrême droite qui ont failli l’entraîner dans leur chute et qui essuient aujourd’hui les plâtres avec leur plus mauvais résultat. Mais aussi, pourquoi pas, suite à la débâcle des socialistes, les libéraux de NEOS ou les Verts qui, portés par l’effet Greta Thunberg, font leur grand retour au parlement et auxquels il emprunte le discours climatique.
Quelle que soit la couleur du nouveau gouvernement, c’est Sebastian Kurz qui décidera. L’ex-nouveau chancelier est à nouveau aux commandes de l’Autriche. Sans surprise…
24heures.ch
-Sebastian Kurz l’insaisissable
Le journal allemand «Die Zeit» titrait cette semaine en parlant de Sebastian Kurz, «Der Unfassbare». Un mot allemand à double sens que l’on pourrait traduire à la fois par «l’inconcevable», mais aussi par «l’insaisissable». Les deux attributs collent parfaitement à l’ancien chancelier autrichien qui a surpris tout le monde en devenant, il y a deux ans et à 31 ans, le plus jeune chef d’État européen.
Visage poupin, allure de jeune premier, verbe maîtrisé, récupération de propos de ses alliés d’extrême droite pour les rendre «salonfähig», présentables. Il s’est imposé comme celui qui a stoppé la caravane de migrants aux portes de l’Autriche et beaucoup d’Autrichiens ne l’ont pas oublié ce dimanche. Le scandale de l’Ibizagate, qui a coûté sa tête au leader du parti d’extrême droite FPÖ Heinz-Christian Strache, l’a à peine éclaboussé.
«Populiste, mais le genre gendre idéal qui ne demande qu’à bien faire»
D’ailleurs, le slogan de sa campagne ultraléchée et sans accroc a été «Rendez-nous notre chancelier!» Comme une évidence. Ne disait-il pas lui-même, en remettant son mandat fin mai, qu’on se retrouverait en septembre?
Et pour y arriver, il a mis toutes les chances de son côté. Celui que d’aucuns qualifiaient comme le citadin arrogant s’est attablé pour les biens de la cause à des banquets de paysans, dans une mise en scène idyllique, bonjour veaux, vaches, cochons. Il y a bel et bien une marque «Kurz»: proche du peuple, populiste oui, mais d’un autre genre que Donald Trump ou Boris Johnson, le genre gendre idéal qui ne demande qu’à bien faire.
Et prêt, pour y arriver, à inviter à peu près tout le monde dans sa nouvelle coalition. Ses amis d’extrême droite qui ont failli l’entraîner dans leur chute et qui essuient aujourd’hui les plâtres avec leur plus mauvais résultat. Mais aussi, pourquoi pas, suite à la débâcle des socialistes, les libéraux de NEOS ou les Verts qui, portés par l’effet Greta Thunberg, font leur grand retour au parlement et auxquels il emprunte le discours climatique.
Quelle que soit la couleur du nouveau gouvernement, c’est Sebastian Kurz qui décidera. L’ex-nouveau chancelier est à nouveau aux commandes de l’Autriche. Sans surprise…
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