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ALGIERS, 30 septembre (Reuters) - La Sonatrach, entreprise appartenant à l’État algérien, a rencontré Exxon Mobil la semaine dernière pour discuter de partenariats éventuels, a déclaré lundi un communiqué de la Sonatrach, après avoir annoncé avoir discuté avec Chevron Corp.
La Sonatrach n'a pas donné plus de détails sur les réunions des 25 et 26 septembre, mais le producteur d'énergie a déclaré vouloir augmenter la production pour augmenter les revenus après la baisse des prix qui a touché son budget.
Environ 95% des revenus de l’Algérie proviennent de la vente de pétrole et de gaz. Depuis la chute des prix de l'énergie en 2014, ses réserves de change sont passées de 178 milliards de dollars à 72,6 milliards de dollars.
Les pourparlers avec les grands groupes pétroliers étrangers arrivent à un moment critique pour l'Algérie après les manifestations de masse qui ont opposé le président vétéran Abdleaziz Bouteflika à l'ancien poste de vice-président, créant un vide constitutionnel que l'armée espère résoudre avec des élections en décembre.
L’Algérie, membre de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole et l’un des principaux fournisseurs de gaz de l’Europe, a eu du mal à augmenter sa production pour faire face à la demande intérieure croissante, tandis que les investisseurs étrangers hésitaient souvent à des conditions contractuelles.
La Sonatrach a conclu un accord avec les sociétés britannique BP et Equinor, en Norvège, pour développer les réserves de gaz de schiste algérien, mais des sources de l’industrie ont annoncé en mars que les pourparlers avec Exxon sur la mise en valeur d’un champ gazier étaient au point mort.
L'Algérie devrait modifier sa loi sur l'énergie pour encourager les investisseurs étrangers, mais sans mettre fin à une règle qui maintient la propriété majoritaire locale.
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