Les Algériens ne veulent pas que l’Europe leur vienne en aide. Ils se débrouillent très bien tout seuls. Ce n’était pas une réponse à une question insistante d’un journaliste, mais bel et bien une déclaration émanant d’une sous-commission du Parlement européen chargé des droits de l’homme. La responsable de cette sous-commission a cru bon apporter ce qu’elle croit être son soutien aux Algériens. Cette dame qui croit voir dans les manifestations des vendredis que les Algériens ne veulent pas d’élection présidentielle, aurait dû réclamer la démission de Emmanuel Macron lorsque des millions de Français criaient « Macron démission ». Elle aurait dû également, avant d’apporter son «soutien» aux Algériens, exiger la libération des milliers de jeunes hommes et jeunes femmes arrêtés par la police et emprisonnés par la justice française pour avoir porté un gilet jaune. Il n’y a pas que cela, cette même «défenseur des droits de l’homme» aurait dû s’intéresser à la répression qui s’est abattue sur les Rifains marocains dont les meneurs ont été condamnés à des peines de 20 ans de prison. Elle n’a pas évoqué les mauvais traitements de prisonniers algériens, mais tant qu’à faire, mensonge pour mensonge, elle aurait dû ajouter la torture à sa liste de critiques à l’endroit de ce qu’elle croit être un «pouvoir répressif». Un pouvoir répressif qui permet à des dizaines de milliers d’Algériens de défiler, en famille, dans de nombreuses villes du pays, alors que sous d’autres cieux, les adultes perdent un œil par-ci, une main par-là, ou même mortellement touchés par une grenade lacrymogène.
La dame de la sous-commission doit savoir que ce ne sont pas quelques «militants» logés et nourris par Bruxelles pour dire des contrevérités sur leur pays, qui amènerait les Algériens à changer d’attitude vis-à-vis de la question d’ingérence étrangère dans leurs affaires internes. Ils ont montré leur opposition à la moindre petite phrase du plus petit responsable français. Et ce ne sont pas les propos d’une responsable à la tête d’une sous-commission du Parlement européen qui y changeraient quoi que ce soit. A plus forte raison, lorsque les accusations de la dame n’ont aucune espèce de logique. Elle a tout simplement commis une faute professionnelle en n’écoutant que quelques activistes pour déduire que tous les Algériens sont sur la même ligne et voudraient, comme les activistes, que l’Europe leur vienne en aide. Et pourquoi donc cette sous-commission n’a pas réagi lorsqu’une vingtaine de Français ont été éborgnés par des tirs de policiers, ou que des Palestiniens se fassent «canarder» par des soldats israéliens ? La réponse est en fait, très simple, les droits de l’homme sont à géométrie variable au Parlement européen.
Les Algériens ne sont pas dupes et savent que la dame de la sous-commission n’a que faire de leur bien-être et encore moins de la démocratie en Algérie. Ce qui la préoccupe c’est de s’ingérer dans des histoires que ne la concernent ni de près ni de loin. L'expression
La dame de la sous-commission doit savoir que ce ne sont pas quelques «militants» logés et nourris par Bruxelles pour dire des contrevérités sur leur pays, qui amènerait les Algériens à changer d’attitude vis-à-vis de la question d’ingérence étrangère dans leurs affaires internes. Ils ont montré leur opposition à la moindre petite phrase du plus petit responsable français. Et ce ne sont pas les propos d’une responsable à la tête d’une sous-commission du Parlement européen qui y changeraient quoi que ce soit. A plus forte raison, lorsque les accusations de la dame n’ont aucune espèce de logique. Elle a tout simplement commis une faute professionnelle en n’écoutant que quelques activistes pour déduire que tous les Algériens sont sur la même ligne et voudraient, comme les activistes, que l’Europe leur vienne en aide. Et pourquoi donc cette sous-commission n’a pas réagi lorsqu’une vingtaine de Français ont été éborgnés par des tirs de policiers, ou que des Palestiniens se fassent «canarder» par des soldats israéliens ? La réponse est en fait, très simple, les droits de l’homme sont à géométrie variable au Parlement européen.
Les Algériens ne sont pas dupes et savent que la dame de la sous-commission n’a que faire de leur bien-être et encore moins de la démocratie en Algérie. Ce qui la préoccupe c’est de s’ingérer dans des histoires que ne la concernent ni de près ni de loin. L'expression
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