Rédaction du HuffPost Algérie
Une femme et ses deux filles ont été condamnées mardi à 18 mois de prison ferme par le tribunal de Cheraga pour faux et usage de faux. L’affaire aurait été banale s’il ne s’agissait de la mystérieuse “Madame Maya” qui se présentait comme la “fille de Bouteflka” - alors que l’on sait que le président déchu n’avait pas d’enfants - et avait ses entrées dans les allées du régime y compris au niveau de la Présidence de la république.
Son affaire ainsi traîné devant la justice, deux anciens ministres, Abdelghani Zaalane, l’ancien ministre des travaux publics et directeur de campagne de quelques jours de Bouteflika, Mohamed Ghazi, ancien ministre du travail et son fils et l’ancien patron de la police nationale, le général Abdelghani Hamel. Les trois ex-responsables sont depuis en prison.
L’affaire de “Mme Maya” va au-delà de ce que pourraient imaginer les plus téméraires des scénaristes et tend à prouver que la déliquescence du régime dépasse très largement ce que les Algériens les plus critiques ont pu penser.
“Un trésor dans le mur”
Car selon les récits divulgués dans les médias, Maya qui se présentait comme la “fille de Bouteflika” était une vraie femme d’influence. Elle bénéficiait, selon El Watan, d’une escorte policière et “avait ses entrées au plus haut niveau de la Présidence” et ,”dont la maison à la résidence d’Etat de Moretti servait de lieu de rencontre et d’affaires pour de nombreux responsables de l’Etat”.
Madame Maya, soulignait El Watan “connaissait tous les walis, les ministres et les patrons de nombreuses institutions de la République, mais aussi le secrétaire particulier du Président déchu, qui lui permettaient de régler ses affaires et celles de ses amis et proches qui la sollicitaient en contrepartie de services rendus ou d’argent”
Arrêtée en juillet dernier, après la chute de la maison Bouteflika, les services de sécurité auraient découvert, caché dans un mur, un trésor constitué de “12 milliards de centimes en dinars, 270.000 euros, 30.000 dollars US et 17 kg de bijoux”. Des faux passeports ont été également trouvés.
La condamnation pour faux et usage de faux prononcée hier n’épuise pas l’affaire. Des enquêtes judiciaires sont en cours dans l’affaire “Madame Maya” impliquant les deux anciens ministres, et une douzaine d’autres accusés pour des chefs d’accusation de transfert illicites de fond, abus de fonction et trafic d’influence.
Une femme et ses deux filles ont été condamnées mardi à 18 mois de prison ferme par le tribunal de Cheraga pour faux et usage de faux. L’affaire aurait été banale s’il ne s’agissait de la mystérieuse “Madame Maya” qui se présentait comme la “fille de Bouteflka” - alors que l’on sait que le président déchu n’avait pas d’enfants - et avait ses entrées dans les allées du régime y compris au niveau de la Présidence de la république.
Son affaire ainsi traîné devant la justice, deux anciens ministres, Abdelghani Zaalane, l’ancien ministre des travaux publics et directeur de campagne de quelques jours de Bouteflika, Mohamed Ghazi, ancien ministre du travail et son fils et l’ancien patron de la police nationale, le général Abdelghani Hamel. Les trois ex-responsables sont depuis en prison.
L’affaire de “Mme Maya” va au-delà de ce que pourraient imaginer les plus téméraires des scénaristes et tend à prouver que la déliquescence du régime dépasse très largement ce que les Algériens les plus critiques ont pu penser.
“Un trésor dans le mur”
Car selon les récits divulgués dans les médias, Maya qui se présentait comme la “fille de Bouteflika” était une vraie femme d’influence. Elle bénéficiait, selon El Watan, d’une escorte policière et “avait ses entrées au plus haut niveau de la Présidence” et ,”dont la maison à la résidence d’Etat de Moretti servait de lieu de rencontre et d’affaires pour de nombreux responsables de l’Etat”.
Madame Maya, soulignait El Watan “connaissait tous les walis, les ministres et les patrons de nombreuses institutions de la République, mais aussi le secrétaire particulier du Président déchu, qui lui permettaient de régler ses affaires et celles de ses amis et proches qui la sollicitaient en contrepartie de services rendus ou d’argent”
Arrêtée en juillet dernier, après la chute de la maison Bouteflika, les services de sécurité auraient découvert, caché dans un mur, un trésor constitué de “12 milliards de centimes en dinars, 270.000 euros, 30.000 dollars US et 17 kg de bijoux”. Des faux passeports ont été également trouvés.
La condamnation pour faux et usage de faux prononcée hier n’épuise pas l’affaire. Des enquêtes judiciaires sont en cours dans l’affaire “Madame Maya” impliquant les deux anciens ministres, et une douzaine d’autres accusés pour des chefs d’accusation de transfert illicites de fond, abus de fonction et trafic d’influence.
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