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Une révélation embarrassante pour le Premier ministre et ses affaires, qui intervient en pleine crise économique au Liban.
Seize millions de dollars. C’est le montant que le Premier ministre libanais, Saad Hariri, aurait donné à une mannequin sud-africaine qui a déclaré avoir eu une relation amoureuse avec lui, après une rencontre dans un hôtel de luxe aux Seychelles. Selon des documents judiciaires obtenus par le New York Times, Saad Hariri n’était pas encore Premier ministre lorsqu’il a envoyé ces sommes d’argent, en 2013.
D’après la même source, le transfert d’argent et les cadeaux extravagants offerts à la mannequin Candice Van der Merwe ne semblent enfreindre aucune loi libanaise ou sud-africaine. Ils ont été offerts durant la courte période entre les deux mandats du Premier ministre.
Cependant, l’affaire, qui a été portée devant un tribunal sud-africain, embarrasse au plus haut point Saad Hariri. Si les cadeaux n’ont aucun lien clair avec les difficultés économiques actuelles du Liban et qu’il est suffisamment riche pour avoir effectué les paiements lui-même, l’homme d’affaires à la tête d’un empire économique traverse une grave crise financière.
Le groupe de construction familial, Saudi Oger, a cessé ses activités en 2017, privant les employés de salaires et d’emploi et sa chaîne de télévision a temporairement fermé, début septembre. Cette situation a déclenché des manifestations antigouvernementales et poussé le Premier ministre à déclarer, ce mois-ci, un ”état d’urgence économique” accompagné de mesures d’austérité.
Selon le New York Times, le service de communication de Saad Hariri n’a pas souhaité répondre aux questions posées sur cette supposée relation ni sur les éventuels cadeaux offerts à Candice van der Merwe.
Marié et père de trois enfants, le Premier ministre libanais avait rencontré la mannequin lors d’un séjour aux Seychelles, à The Plantation Club, où elle avait été recrutée à l’âge de 19 ans. Si la relation entre eux était restée discrète, le nom de Saad Hariri est apparu lors d’une procédure de la justice sud-africaine pour fraude fiscale à l’encontre de Candice van der Merwe, précise le média américain.
La justice sud-africaine pensait, dans un premier temps, que la somme de 16 millions de dollars provenait du père de la jeune femme, condamné à plusieurs reprises pour fraude fiscale. Cette dernière a été contrainte de démentir les accusations contre son père et donner le nom de son bienfaiteur, Saad Hariri. Son implication était alors restée confidentielle depuis 2016 après un règlement à l’amiable de l’affaire par les autorités fiscales.
Sauf que depuis, Candice van der Merwe est passé à la défensive et a décidé de poursuivre l’Etat sud-africain pour harcèlement fiscal et lui réclame 65 millions de dollars de dommages et intérêts. Elle plaide que l’argent et les cadeaux ont été offerts et ne peuvent être imposables par le fisc et déplore un procès qui aurait “rompu ses liens avec Mr. Hariri” rapporte le New York Times.
huffpostmaghreb
Seize millions de dollars. C’est le montant que le Premier ministre libanais, Saad Hariri, aurait donné à une mannequin sud-africaine qui a déclaré avoir eu une relation amoureuse avec lui, après une rencontre dans un hôtel de luxe aux Seychelles. Selon des documents judiciaires obtenus par le New York Times, Saad Hariri n’était pas encore Premier ministre lorsqu’il a envoyé ces sommes d’argent, en 2013.
D’après la même source, le transfert d’argent et les cadeaux extravagants offerts à la mannequin Candice Van der Merwe ne semblent enfreindre aucune loi libanaise ou sud-africaine. Ils ont été offerts durant la courte période entre les deux mandats du Premier ministre.
Cependant, l’affaire, qui a été portée devant un tribunal sud-africain, embarrasse au plus haut point Saad Hariri. Si les cadeaux n’ont aucun lien clair avec les difficultés économiques actuelles du Liban et qu’il est suffisamment riche pour avoir effectué les paiements lui-même, l’homme d’affaires à la tête d’un empire économique traverse une grave crise financière.
Le groupe de construction familial, Saudi Oger, a cessé ses activités en 2017, privant les employés de salaires et d’emploi et sa chaîne de télévision a temporairement fermé, début septembre. Cette situation a déclenché des manifestations antigouvernementales et poussé le Premier ministre à déclarer, ce mois-ci, un ”état d’urgence économique” accompagné de mesures d’austérité.
Selon le New York Times, le service de communication de Saad Hariri n’a pas souhaité répondre aux questions posées sur cette supposée relation ni sur les éventuels cadeaux offerts à Candice van der Merwe.
Marié et père de trois enfants, le Premier ministre libanais avait rencontré la mannequin lors d’un séjour aux Seychelles, à The Plantation Club, où elle avait été recrutée à l’âge de 19 ans. Si la relation entre eux était restée discrète, le nom de Saad Hariri est apparu lors d’une procédure de la justice sud-africaine pour fraude fiscale à l’encontre de Candice van der Merwe, précise le média américain.
La justice sud-africaine pensait, dans un premier temps, que la somme de 16 millions de dollars provenait du père de la jeune femme, condamné à plusieurs reprises pour fraude fiscale. Cette dernière a été contrainte de démentir les accusations contre son père et donner le nom de son bienfaiteur, Saad Hariri. Son implication était alors restée confidentielle depuis 2016 après un règlement à l’amiable de l’affaire par les autorités fiscales.
Sauf que depuis, Candice van der Merwe est passé à la défensive et a décidé de poursuivre l’Etat sud-africain pour harcèlement fiscal et lui réclame 65 millions de dollars de dommages et intérêts. Elle plaide que l’argent et les cadeaux ont été offerts et ne peuvent être imposables par le fisc et déplore un procès qui aurait “rompu ses liens avec Mr. Hariri” rapporte le New York Times.
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