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Le ministre des finances l’a annoncé hier : La planche à billets ce n’est pas fini

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  • Le ministre des finances l’a annoncé hier : La planche à billets ce n’est pas fini

    Pour le ministre des Finances, Mohamed Loukal, «cet instrument financier demeure valable jusqu’en 2022 et reste un outil important mais non exclusif de financement du déficit du Trésor, jusqu’au terme de sa validité». Mais comment sera comblé le déficit budgétaire ?

    Qui a dit que le gouvernement ne recourra plus à la planche à billets ? Le Premier ministre, Noureddine Bedoui, l’annonçait triomphalement il y a quelques jours. Le ministre des Finances, Mohamed Loukal, qui a accordé hier un long entretien à l’agence officielle, l’APS, le dément.
    Ce n’est pas la fin du financement non conventionnel. L’argentier du pays affirme que les 6556,2 milliards (mds) de dinars (65 milliards de dollars) mobilisés jusqu’en janvier 2019 par le Trésor public auprès de la Banque d’Algérie, dans le cadre du financement non conventionnel, seront totalement utilisés.

    Le reliquat de 610,7 mds de DA sera consommé d’ici à la fin de l’année en cours. Mohamed Loukal n’exclut pas toutefois d’actionner de nouveau la planche à billets puisque, selon lui, le financement non conventionnel demeure valable jusqu’en 2022. En effet, pour le ministre des Finances, «cet instrument financier demeure valable jusqu’en 2022 et reste un outil important mais non exclusif de financement du déficit du Trésor, jusqu’au terme de sa validité».
    Mais comment sera comblé le déficit budgétaire ? Mohamed Loukal indique que le Projet de loi de finances (PLF) pour 2020 table sur une rationalisation des dépenses publiques, en visant notamment les dépenses de fonctionnement des administrations publiques, qui reculent de 20% par rapport à 2019. Selon lui, «la rationalisation des dépenses projetées pour 2020 a notamment visé la réduction du train de vie de l’Etat par la rationalisation des dépenses de fonctionnement et de services des administrations».

    Le budget de 2020 prévoit, dit-il par ailleurs, une baisse de 1,2% des dépenses de fonctionnement. Ces dépenses courantes devraient «préserver les dépenses incompressibles, à l’instar des salaires, des charges de la Sécurité sociale et celles relatives au bon fonctionnement des structures publiques et à la prise en charge des besoins sociaux des catégories vulnérables».
    Pour ce qui est des dépenses d’équipement, elles reculent, quant à elles, de 20,1%, suite à «des actions de réajustement et de meilleur encadrement des dépenses», explique le ministre. Les dépenses budgétaires globales passent ainsi à 7773,1 mds de DA, en baisse de 9,2% par rapport à 2019. Pour renflouer les caisses de l’Etat, le projet de loi de finances pour 2020, souligne Mohamed Loukal, prévoit l’institution d’une «taxe d’environnement» sur les véhicules.
    El Watan

  • #2
    il est oû yahia??


    c'est lui qui a actionné la rotative?

    Commentaire

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