Campagne céréalière médiocre oblige, le Maroc devrait importer 80 à 90 millions de quintaux de blé.
Point positif : l’offre du marché mondial étant excédentaire, les cours du blé seront négociés à des conditions favorables.
La saison 2018/2019 s’est soldée pour le Maroc par une récolte de blé en deçà de la moyenne. Les chiffres définitifs publiés par le ministère de l’Agriculture font état d’une campagne de 52 millions de quintaux, soit une baisse de 49% comparativement à la saison précédente et de 30% par rapport à une année normale (75 millions de quintaux). Il ressort de ce constat que le Maroc devrait recourir à des importations massives de l’étranger.
En dépit d’une bonne saison agricole en 2018, le Royaume a importé 64,2 millions de quintaux et 75,6 millions en 2017. Pour la saison 2019/2020, une source du département de tutelle a indiqué que «les prévisions tablent sur des importations se situant entre 80 à 90 millions de quintaux. Elles ont été revues à la hausse comparativement aux estimations formulées il y a quelques mois. En valeur, ces importations sont évaluées entre 8 à 10 milliards de DH».
Les pays exportateurs vers le Maroc sont ceux avec lesquels le Royaume est lié par des accords de libre-échange, notamment la France ou les Etats-Unis, ainsi que d’autres grands producteurs mondiaux de blé comme la Russie, le Canada, l’Argentine ou l’Australie.
Selon un appel d’offres de l’Office national interprofessionnel des céréales et légumineuses (ONICL), le Maroc devrait importer près de 10 millions de quintaux des Etats-Unis répartis entre 5,76 millions de quintaux de blé tendre et 3,46 millions de quintaux de blé dur. La France pour sa part devrait participer à hauteur de 30 millions de quintaux et la Russie 25 millions.
Le Maroc figure dans le top-ten des grands importateurs de blé dans le monde. Il est dépassé par des pays comme l’Indonésie, l’Egypte, le Brésil, le Mexique, la Turquie, l’Algérie. Malgré les efforts déployés dans le cadre du Plan Maroc Vert pour améliorer la productivité et le rendement, le Royaume n’arrive toujours pas à assurer son autosuffisance.
FinancesNews
Point positif : l’offre du marché mondial étant excédentaire, les cours du blé seront négociés à des conditions favorables.
La saison 2018/2019 s’est soldée pour le Maroc par une récolte de blé en deçà de la moyenne. Les chiffres définitifs publiés par le ministère de l’Agriculture font état d’une campagne de 52 millions de quintaux, soit une baisse de 49% comparativement à la saison précédente et de 30% par rapport à une année normale (75 millions de quintaux). Il ressort de ce constat que le Maroc devrait recourir à des importations massives de l’étranger.
En dépit d’une bonne saison agricole en 2018, le Royaume a importé 64,2 millions de quintaux et 75,6 millions en 2017. Pour la saison 2019/2020, une source du département de tutelle a indiqué que «les prévisions tablent sur des importations se situant entre 80 à 90 millions de quintaux. Elles ont été revues à la hausse comparativement aux estimations formulées il y a quelques mois. En valeur, ces importations sont évaluées entre 8 à 10 milliards de DH».
Les pays exportateurs vers le Maroc sont ceux avec lesquels le Royaume est lié par des accords de libre-échange, notamment la France ou les Etats-Unis, ainsi que d’autres grands producteurs mondiaux de blé comme la Russie, le Canada, l’Argentine ou l’Australie.
Selon un appel d’offres de l’Office national interprofessionnel des céréales et légumineuses (ONICL), le Maroc devrait importer près de 10 millions de quintaux des Etats-Unis répartis entre 5,76 millions de quintaux de blé tendre et 3,46 millions de quintaux de blé dur. La France pour sa part devrait participer à hauteur de 30 millions de quintaux et la Russie 25 millions.
Le Maroc figure dans le top-ten des grands importateurs de blé dans le monde. Il est dépassé par des pays comme l’Indonésie, l’Egypte, le Brésil, le Mexique, la Turquie, l’Algérie. Malgré les efforts déployés dans le cadre du Plan Maroc Vert pour améliorer la productivité et le rendement, le Royaume n’arrive toujours pas à assurer son autosuffisance.
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