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(Agence Ecofin) - Le gouvernement algérien va adopter un budget à 64,3 milliards $ pour l’année 2020. C’est ce qu’a annoncé cette semaine, Mohamed Loukal (photo), ministre algérien des Finances, dans un entretien accordé à l’agence de presse APS.
Ces nouvelles dépenses s’affichent en baisse de 9,2% par rapport au budget de l’année 2019. D’après le responsable, cette baisse résulte de l’effet conjugué de la diminution des dépenses de fonctionnement (-1,2%) et des dépenses d’équipement (-20,1%), consécutivement à des actions de réajustement et de meilleur encadrement des dépenses, dans un objectif de réduction du train de vie de l’Etat.
Cependant cette réduction des dépenses ne devrait pas empêcher le déficit budgétaire de s’agrandir à 7,2% du PIB, contre « -6,9% du PIB en prévision de clôture de 2019 ». Un déficit, en partie dû à une baisse prévue des recettes budgétaires, passant de 56,1 milliards $ en prévision de clôture de 2019 à 51,7 milliards $ en 2020, en baisse de 7,7%.
« Le budget de l’Etat de 2020 s’inscrit dans la poursuite de la démarche, en vue de la maîtrise de la dépense publique et l’amélioration du recouvrement de la fiscalité ordinaire dans un objectif visant, à moyen terme, le retour de la soutenabilité budgétaire », a également indiqué le ministre Loukal, tablant sur une hausse de 8,6% des recettes fiscales. Ce, grâce à un « élargissement de l’assiette fiscale et d’une amélioration substantielle du recouvrement, sans impact notable sur la pression fiscale ».
Moutiou Adjibi Nourou
Ces nouvelles dépenses s’affichent en baisse de 9,2% par rapport au budget de l’année 2019. D’après le responsable, cette baisse résulte de l’effet conjugué de la diminution des dépenses de fonctionnement (-1,2%) et des dépenses d’équipement (-20,1%), consécutivement à des actions de réajustement et de meilleur encadrement des dépenses, dans un objectif de réduction du train de vie de l’Etat.
Cependant cette réduction des dépenses ne devrait pas empêcher le déficit budgétaire de s’agrandir à 7,2% du PIB, contre « -6,9% du PIB en prévision de clôture de 2019 ». Un déficit, en partie dû à une baisse prévue des recettes budgétaires, passant de 56,1 milliards $ en prévision de clôture de 2019 à 51,7 milliards $ en 2020, en baisse de 7,7%.
« Le budget de l’Etat de 2020 s’inscrit dans la poursuite de la démarche, en vue de la maîtrise de la dépense publique et l’amélioration du recouvrement de la fiscalité ordinaire dans un objectif visant, à moyen terme, le retour de la soutenabilité budgétaire », a également indiqué le ministre Loukal, tablant sur une hausse de 8,6% des recettes fiscales. Ce, grâce à un « élargissement de l’assiette fiscale et d’une amélioration substantielle du recouvrement, sans impact notable sur la pression fiscale ».
Moutiou Adjibi Nourou
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