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Sécurité hydrique: Le Maroc fait partie des pays à risque élevé

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  • Sécurité hydrique: Le Maroc fait partie des pays à risque élevé

    Malgré ses 145 barrages et ses 18 autres ouvrages en cours
    Un nouveau Plan national de l’eau pour fin 2019


    L’expérience marocaine présentée au sommet international de la sécurité hydrique à Marrakech

    Aura-t-on suffisamment d’eau dans le futur et reprendra-t-on la maîtrise du cycle de l’eau? Oui, mais à condition de mieux planifier la gestion, d’innover dans la production et diversifier les ressources. Ces débats sont au cœur du Sommet international de la sécurité hydrique qui poursuit ses travaux à Marrakech.

    Sommet organisé par le ministère de l’Equipement, du Transport, de la Logistique et de l’Eau, en partenariat avec le Réseau international des organismes de bassins et l’Institut international pour l’eau, l’environnement et la santé et inscrit dans le cadre des événements préparatoires du Forum mondial de l’eau, prévu en 2021 à Dakar. L’eau, dont la disponibilité et la qualité diminuent sur la planète, est un défi majeur et le Maroc est bien placé pour le savoir.

    Le pays est passé par diverses périodes de sécheresse lors des dernières décennies qui ont mis à mal ses ressources hydriques. La mise en place d’une politique de barrages a permis de réduire les retombées, mais le danger le guette toujours et il fait partie des pays présentant un risque «élevé» de manque d’eau.

    Le Conseil économique, social et environnemental (CESE) vient d’ailleurs de tirer la sonnette d’alarme (cf.leconomiste du 27 septembre 2019) et a averti que le droit à l'eau et la sécurité hydrique sont «gravement menacés par un usage intensif», appelant ainsi tous les acteurs à entreprendre des mesures urgentes.

    La situation de pénurie hydrique au Maroc est alarmante puisque ses ressources en eau sont actuellement évaluées à moins de 650 m3/habitant/an, contre 2.500 m3 en 1960, et devraient baisser en deçà de 500 m3 à l’horizon 2030, a prévenu le CESE.

    De son côté, le chef du gouvernement, Saadeddine El Othmani, présent au Sommet de Marrakech, indique que le Plan national de l’eau (PNE) à l’horizon 2050 sera (enfin) adopté avant la fin de 2019. Ce plan définira les orientations stratégiques en matière de mobilisation et l’utilisation des ressources non conventionnelles en eau.

    Pour rappel, le Royaume a mis en place une importante infrastructure hydrique qui comprend à ce jour 145 barrages d’une capacité de stockage de plus de 18 milliards de mètres cubes. 18 autres, en cours de réalisation, devraient ajouter une capacité de stockage de plus de 4 milliards de mètres cubes, indique Abdelkader Amara, ministre de l’Equipement, du Transport, de la Logistique et de l’Eau.

    Dans le monde, 2,1 milliards de personnes n’ont pas accès à une eau gérée en toute sécurité et 844 millions d’entre eux ne disposent même pas d’un service de base pour l’approvisionnement en eau potable. L’Afrique est particulièrement concernée alors que, paradoxalement, ce continent dispose de plus de 5.000 milliards de mètres cubes d’eau dans ses nappes phréatiques.

    Actuellement, 17 pays font face à un risque «extrêmement élevé» de manque d’eau (la Zone du Golfe, l’Asie…). Dans ces pays, 82% de l’eau utilisée est rejetée en quantité élevée. «Notre devoir aujourd’hui et demain est d'accroître la disponibilité à produire, dessaler et réutiliser», conclut Loïc Fauchon, président du Conseil mondial de l’eau.

    Dessalement de l'eau de mer: Coûteux mais incontournable

    Dans son rapport, le Conseil économique, social et environnemental (CESE) recommande des mesures d’ordre stratégique à travers la généralisation du dessalement de l’eau de mer pour les zones côtières et la réutilisation des eaux usées épurées. Le dessalement de l’eau de mer est par nature une opération coûteuse malgré des technologies qui ont permis de réduire considérablement le coût de production. Aujourd’hui, il y a plusieurs projets dont le plus avancé est celui de Chtouka près d’Agadir, prévu pour la sauvegarde de la nappe et la production d’eau dessalée pour l’irrigation du périmètre irrigué. Autre station de dessalement prévue, celle de Laâyoune dont le coût global est estimé à 600 millions de DH pour une mise en œuvre en 2022.


    l'économiste

  • #2
    Il faut combattre les problèmes à la racine en construisant d'autres barrages en retirant la vase des barrages existants et reboiser les versant en amont des barrages pour stopper l'érosion des sols.

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