Marché d’armes avec la Russie : l’Algérie risque des sanctions américaines
L’Algérie risque des sanctions américaines suite à la conclusion d’un marché d’armes avec la Russie. En effet, en août 2018, les médias officiels russes ont annoncé que l’Armée de l’air algérienne avait passé commande de chasseurs russes Sukhoi Su-35SK de quatrième génération, connus sous le nom de « Flanker-E ».
En 2018, Donald Trump avait imposé des sanctions à la Chine parce qu’elle avait acheté des chasseurs Su-35SK. En vertu de la loi CAATSA sur la lutte contre l’adversaire américain, la Chine s’était vue sanctionnée. Mais elle n’était pas le seul pays visé par l’administration américaine. Cette loi est tout d’abord destinée à contrer l’influence russe en Europe et en Asie. Et à punir la Russie pour son implication dans les guerres en Ukraine et en Syrie.
La loi américaine CAATSA
La loi CAATSA (Countering America’s Adversaries Through Sanctions Act) est une loi qui vise à lutter contre les adversaires américains par des sanctions économiques. Celle-ci est une loi fédérale américaine qui a été adoptée en juillet 2017 et qui impose des sanctions à l’Iran, à la Corée du Nord et à la Russie. Par la suite, les États-Unis ont menacé l’Indonésie d’appliquer des sanctions similaires contre elle, si elle procédait à l’achat des Su-35SK. Cette même menace peut aussi toucher l’Égypte, qui a elle aussi demandé 20 chasseurs Su-35SK pour 2 milliards de dollars. L’Algérie risque donc des sanctions américaines dans le cadre de la loi CAATSA.
L’Algérie veut se mettre à jour sur la technologie militaire
Selon le site spécialisé dans l’actualité de l’aviation dans le monde Arabianerospace, l’Algérie a d’abord demandé une évaluation du Su-35SK en mai 2016 dans l’espoir d’en commander plus d’une dizaine pour compléter sa flotte. Puis les médias russes ont annoncé en août 2018 que l’Armée de l’air algérienne avait passé commande de 18 chasseurs de quatrième génération.
Pour rappel, les chasseurs Su-35S sont des avions équipés d’un radar PESA (PSCA) à balayage passif N-035 Irbis-E, d’un système de ciblage par recherche infrarouge OLS-35 (IRST) et d’un système de contre-mesures électroniques L175M Khibiny. Le Su-35S est propulsé par des moteurs vectoriels de poussée et dispose de 12 à 14 points fixes d’armes, ce qui lui permet de transporter jusqu’à 17’000 lb de munitions air-sol, ou un grand nombre des derniers missiles air-air russes.
ObservAlgerie
L’Algérie risque des sanctions américaines suite à la conclusion d’un marché d’armes avec la Russie. En effet, en août 2018, les médias officiels russes ont annoncé que l’Armée de l’air algérienne avait passé commande de chasseurs russes Sukhoi Su-35SK de quatrième génération, connus sous le nom de « Flanker-E ».
En 2018, Donald Trump avait imposé des sanctions à la Chine parce qu’elle avait acheté des chasseurs Su-35SK. En vertu de la loi CAATSA sur la lutte contre l’adversaire américain, la Chine s’était vue sanctionnée. Mais elle n’était pas le seul pays visé par l’administration américaine. Cette loi est tout d’abord destinée à contrer l’influence russe en Europe et en Asie. Et à punir la Russie pour son implication dans les guerres en Ukraine et en Syrie.
La loi américaine CAATSA
La loi CAATSA (Countering America’s Adversaries Through Sanctions Act) est une loi qui vise à lutter contre les adversaires américains par des sanctions économiques. Celle-ci est une loi fédérale américaine qui a été adoptée en juillet 2017 et qui impose des sanctions à l’Iran, à la Corée du Nord et à la Russie. Par la suite, les États-Unis ont menacé l’Indonésie d’appliquer des sanctions similaires contre elle, si elle procédait à l’achat des Su-35SK. Cette même menace peut aussi toucher l’Égypte, qui a elle aussi demandé 20 chasseurs Su-35SK pour 2 milliards de dollars. L’Algérie risque donc des sanctions américaines dans le cadre de la loi CAATSA.
L’Algérie veut se mettre à jour sur la technologie militaire
Selon le site spécialisé dans l’actualité de l’aviation dans le monde Arabianerospace, l’Algérie a d’abord demandé une évaluation du Su-35SK en mai 2016 dans l’espoir d’en commander plus d’une dizaine pour compléter sa flotte. Puis les médias russes ont annoncé en août 2018 que l’Armée de l’air algérienne avait passé commande de 18 chasseurs de quatrième génération.
Pour rappel, les chasseurs Su-35S sont des avions équipés d’un radar PESA (PSCA) à balayage passif N-035 Irbis-E, d’un système de ciblage par recherche infrarouge OLS-35 (IRST) et d’un système de contre-mesures électroniques L175M Khibiny. Le Su-35S est propulsé par des moteurs vectoriels de poussée et dispose de 12 à 14 points fixes d’armes, ce qui lui permet de transporter jusqu’à 17’000 lb de munitions air-sol, ou un grand nombre des derniers missiles air-air russes.
ObservAlgerie
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