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Les rôle et place de la femme au centre des intérêts koweïtien et algérien

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  • Les rôle et place de la femme au centre des intérêts koweïtien et algérien

    La visite qu’effectue, ces jours-ci en Algérie, la princesse koweïtienne cheikha Friha Ahmed Al Djaber, présidente d’un organisme dénommé Comité supérieur du concours de la maman exemplaire, a constitué l’occasion pour cette délégation koweïtienne ainsi que pour la partie algérienne de réitérer tout l’intérêt que portent les deux pays à la «promotion» des «rôle et place de la femme» dans leurs sociétés respectives engagées dans des processus de modernisation et de démocratisation longs à se dessiner.

    Il n’y a qu’à rappeler, à ce propos, cette toute récente information portant nomination de femmes au sein du gouvernement qui vient juste d’être concrétisée avec l’intégration, une grande première, de l’élément féminin pour prendre en charge les portefeuilles de la Santé et de l’Education au Koweït.
    De son côté, en dépit de ses quelques avancées dans les mêmes secteurs ainsi que dans quelques autres, l’Algérie demeure encore très loin de la parité, notamment dès qu’il s’agit de postes de responsabilité.

    Reçue hier par nombre de responsables, dont le président du Conseil de la nation, Abdelkader Bensalah, l’hôte de Saïda Benhabiles a évoqué, rapporte l’APS citant un communiqué du Sénat, «le rôle de la société civile et la nécessité de promouvoir l’activité de proximité en tant qu’élément déterminant dans la consécration de la citoyenneté». Le même communiqué précise que les deux parties ont soulevé des questions relatives aux «préoccupations de la femme, à sa participation à la vie politique et publique et à son rôle au sein de la société civile». Lors de son entretien avec le ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères, Mohammed Bedjaoui, la cheikha koweïtienne Friha Ahmed Al Djaber a souligné que «les discussions entre les deux parties ont porté sur la possibilité de renforcer les liens unissant les femmes algériennes et koweïtiennes».

    Plaidant le renforcement dans ce domaine des relations entre les deux parties algérienne et koweïtienne, Saïda Benhabiles -l’accompagnatrice de la princesse koweïtienne- a salué les liens «exceptionnels» entre le mouvement associatif féminin algérien et le comité koweïtien. L’invitée du Mouvement féminin algérien de solidarité avec la femme rurale a souligné que cette opportunité permettra de «choisir la maman exemplaire algérienne parmi les moudjahidate» pour l’indépendance du pays.

    En se rendant hier à l’Ecole de police de Châteauneuf à Alger, la cheikha koweïtienne a appris que c’est à l’année 1973 que remonte l’intégration de la première femme au sein de la Sûreté nationale. Un exposé sur le rôle et la place de la femme algérienne au sein de la Sûreté nationale a été présenté à l’hôte de l’Algérie, accompagnée par Saïda Benhabiles, et a été l’occasion d’annoncer que 1 205 femmes sont en formation, pour le compte de l’année 2006-2007, dans les différentes écoles de police en Algérie.

    Selon cet exposé de la Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN), les deux facteurs essentiels de la «promotion de la femme» dans ce domaine restent la «compétence» et le «degré d’expérience».

    Par La Tribune
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