Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Des centaines de milliers de travailleurs mis au chômage Le désastre économique

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Des centaines de milliers de travailleurs mis au chômage Le désastre économique

    La crise politique s’est directement répercutée sur le volet économique et les coûts sociaux risquent d’être très douloureux pour le simple citoyen. Les dégâts collatéraux du Mouvement populaire sont immenses. Si les citoyens n'ont pas payé par le sang- heureusement d'ailleurs- les acquis inimaginables engrangés par le Hirak en 33 vendredis de manifestations pacifiques, ils seront en revanche, contrains de subir une situation sociale douloureuse. La machine économique est totalement grippée. Depuis huit mois, l'Algérie n'investit plus, ne s'équipe plus et ne vit que du strict minimum. Intenable situation, les voyants virent au rouge. Une autre alerte a été lancée hier, par le président de la Confédération des industriels algériens, Abdelwahab Ziani. «Près de 60% des entreprises du secteur ont arrêté leurs activités, ou sont sur le point de le faire, faute d'avoir trouvé un interlocuteur pour les écouter», a indiqué Ziani qui s'exprimait dans le cadre d'un reportage diffusé sur les ondes de la radio publique Chaîne 3.Rien ne va quand le bâtiment ne va pas. Les chiffres révélés font froid dans le dos. En plus des centaines de milliers de travailleurs qui ont perdu leurs emplois, la crise qui frappe de plein fouet le secteur du bâtiment, «avec ses chantiers à l'arrêt»s'est directement répercutée sur la demande de matériaux de construction, la faisant chuter de 20%. Témoignant sur cette dramatique situation, Abdenour Souakri, P-DG d'une cimenterie privée, énonce que ses ventes ont connu une baisse terrible de 40%. Déçu, il déclare sur les ondes de la radio que sa société est en train de gérer cette délicate situation «en fonction de l'évolution du marché». Il y a quelques semaines, la même alerte a été expressément lancée par l'Association générale des entrepreneurs algériens. Y voyant un aspect politique de cette grave crise, l'Agea a même appelé à un dialogue national sur les questions socio-économiques, notamment dans le secteur des Btph. L'association a affirmé que le secteur a connu la cessation d'activités de plus de 3 650 entreprises et la suppression de 275 000 postes d'emploi depuis 2017. Cette crise qui étouffe le Btph est en partie due aux créances non payées aux entreprises du secteur. Elles s'élèvent selon les responsables de l'Agea à quelque deux milliards de dinars en avenants. Si les autorités refusent délibérément cet aveu, elles sont par contre trahies par leur promptitude à réagir et à rassurer pour endiguer un affolement général durant cette période cruciale que traverse le pays, et comme le pain tombe toujours du côté beurré, les statistiques de l'ONS viennent aggraver la détresse. L'ONS rapporte que la croissance globale du PIB de l'Algérie a atteint 1,5% durant les premiers mois de 2019. Il s'agit de la plus mauvaise performance depuis ces 20 dernières années. Ce contre-exploit s'exprime par une baisse de l'activité du secteur des hydrocarbures qui recule encore de -7,7% au 1er trimestre 2019, contre -2,4% durant la même période de l'année 2018. Le gouvernement qui nourrit toujours l'espoir que le gaz viendrait opportunément combler l'effondrement de la production pétrolière. Cette illusion a été dissipée avec les dernières études annonçant que si l'Algérie ne trouve pas d'autres solutions pour couvrir la demande nationale en gaz, en hausse constante, elle ne sera plus en mesure d'exporter dans les quelques années à venir.
    Cela peut-il durer plus longtemps dans un monde qui tourne à très grande allure? Nul ne peut ignorer les acquis inimaginables du Hirak après huit mois de manifestations pacifiques: les hommes politiques jusque-là intouchables, les oligarques, les enfants gâtés de la République se retrouvent derrière les barreaux. L'euphorie des premiers mois de manifestations étant dissipée avec ces acquis, il va falloir maintenant passer à une seconde étape: celle de la construction, de donner du sens à cette révolution qui mérite d'être extirpée du statu quo mortel.
    Le romantisme révolutionnaire ne nourrit pas son homme. Les Algériens aspirent au bien-être, à des lendemains meilleurs. Ils veulent du travail et consolider la paix civile payée à coups de larmes et de sang après 10 ans d'une guerre civile atroce. L'Expression

  • #2
    La crise économique qui frappe l'Algérie, date de 62, avec la racaille politique qui a confisqué le pouvoir pour s'enrichir sur le dos du peuple.
    Le HIRAK est la seule solution pour éviter que le bateau disparaisse à jamais

    Commentaire


    • #3
      ce sont tes patron qui sont la cause du désastre .....après avoir vendu l’Algérie au plus offrant ...et la tu viens za3ma faire culpabilisé le hirak ... ça fait 6 mois qu'on vous dit que vous n'avez plus le niveau pour faire de la manipulation...avec tous l'argent que vous avez détourné , vous auriez pu au moins vous payer de vrai pro de la com ...
      tu tombe je tombe car mane e mane
      après avoir rien fait ...on a souvent le sentiment d'avoir faillie faire ....un sentiment consolateur

      Commentaire


      • #4
        1000 milliards de dollars.....pour en arriver la? qq mois de manifs pacifiques ont suffit pour faire vasciller toute l'économie du pays....c'est grave. c'est bien la preuve qu'il faut revoir tout le système. tout changer .
        a commencer par les hommes.

        l'armée est la grande responsable de 57 ans de délitement.
        mais le plus grave, c'est qu'ils veulent continuer a ruiner le pays...sans remise en cause .

        Commentaire


        • #5
          L'expression toujours aussi conne.

          Commentaire


          • #6
            Ne vous inquiéter pas ! Ils vont nous sauver !

            Nos Maffieux vont faire appel aux multinationales pour extraire et vendre le Gaz Schiste,
            en transformant nos sous-sols comme des gruyères
            ,
            et ce avec l'appui et la pression des Hyènes du FMI et de la Banque mondiale

            Comme ca, nos maffieux peuvent continuer à nous faire de l'import/import pour nous nourrir, nous, bande de nazes !
            Lorsque vous changez votre manière de voir les choses, les choses que vous voyez changent !

            Ne cédez donc plus à la tentation de victimisation, si vous voulez êtes l’acteur principal de votre vie.

            Commentaire


            • #7
              Envoyé par L'Expression
              Le romantisme révolutionnaire ne nourrit pas son homme.
              C'est stupéfiant de recevoir des leçons d'économie de la part des minables valets khobzistes et indignes du torchon l'Expression qui ont toujours soutenus avec ferveur le régime pourri du mafieux Bouteflika.

              Ces minables khobzistes indignes qui versent dans la propagande mensongère pro-régime mafieux, sont si dépravés qu'ils diffament le Hirak en l'accusant d'être néfaste pour l'économie et le marché de l'emploi, ce qui est totalement faux.

              Le Hirak n'a eu aucune incidence négative sur l'économie algérienne:

              - Le Hirak a toujours été pacifique et n'a causé aucune destruction de biens publics/privés.
              - Les manifestations du Hirak sont organisées le vendredi, un jour de repos, ce qui ne perturbe pas l'activité économique.

              Le cartel mafieux ANP/FLN est 100% responsable de la stagnation économique en Algérie à travers sa gestion mafieuse de l'Algérie durant les 20 années du régime pourri des Bouteflika mais aussi depuis le début du Hirak. Vu la gestion mafieuse du pays depuis février avec des arrestations arbitraires des citoyens sur fonds de politique complotiste et autoritaire du mafieux crapuleux Gaid Salah, l'environnement économique est devenu gangréné par les incertitudes. Des incertitudes politiques et économiques qui découragent les investisseurs nationaux et étrangers à investir et à produire en Algérie.

              A cause des mafieux criminels du cartel ANP/FLN, l'Algérie est l'un des derniers au monde dans la facilité de faire des affaires. L'Algérie est ainsi classée 157e sur 190 pays dans le classement Doing Business 2019.

              L'Algérie aurait pu éviter cette situation avec par exemple la désignation d'un gouvernement d'union nationale composé d'experts hautement qualifiés et intègres qui seront chargés de préparer le terrain à des élections démocratiques en 2020 tout en rassurant les investisseurs nationaux et étrangers et en les encourageant à investir en Algérie.

              Commentaire

              Chargement...
              X