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Algérie patriotique
octobre 7, 2019 - 6:32
Par Mohamed K. – Premier essai de propagande électorale, première bourde ! Dans un spot diffusé, dimanche, sur son site internet et relayé par de nombreuses pages, faisant la promotion de son candidat à la présidentielle du 12 décembre prochain, la direction de campagne d’Azeddine Mihoubi a commis une grosse bourde, en publiant une carte géographique du Maghreb où le nom du Sahara Occidental et son territoire sont totalement ignorés. Les Territoires occupés y apparaissent comme un prolongement du royaume du Maroc.
Pour un parti qui a de tout temps prôné, et souvent avec zèle, la politique officielle de l’Algérie concernant la question sahraouie, cette omission, préméditée ou involontaire, est inexplicable et impardonnable.
Il faut s’attendre à ce que la presse marocaine s’en empare rapidement pour en faire leurs choux gras. Mais il faut dire aussi que, loin d’être un simple fait divers, ce dérapage politique participe d’un délitement plus généralisé des institutions nationales, dont fait partie le RND, qui peinent à se remettre du soulèvement populaire du 22 février.
Confronté à sa plus grave crise depuis sa création en 1997, le RND se trouve partagé entre son loyalisme atavique au pouvoir en place et une forme de résistance aux tentatives d’exclusion qui le visent depuis l’incarcération de son ancien secrétaire général, Ahmed Ouyahia, au nom de la lutte contre les symboles de l’ancien régime.
L’annonce précoce de la candidature d’Azeddine Mihoubi à l’élection présidentielle semble justement s’inscrire dans le cadre de ce repositionnement tactique pour assurer sa survie. Dans une récente déclaration, l’ex-ministre de la Culture dans le gouvernement d’Ahmed Ouyahia s’est élevé contre «ceux qui veulent exclure le parti de la vie politique», en clamant que «seules les urnes décideront du poids de chacun sur la scène».
M. K.
octobre 7, 2019 - 6:32
Par Mohamed K. – Premier essai de propagande électorale, première bourde ! Dans un spot diffusé, dimanche, sur son site internet et relayé par de nombreuses pages, faisant la promotion de son candidat à la présidentielle du 12 décembre prochain, la direction de campagne d’Azeddine Mihoubi a commis une grosse bourde, en publiant une carte géographique du Maghreb où le nom du Sahara Occidental et son territoire sont totalement ignorés. Les Territoires occupés y apparaissent comme un prolongement du royaume du Maroc.
Pour un parti qui a de tout temps prôné, et souvent avec zèle, la politique officielle de l’Algérie concernant la question sahraouie, cette omission, préméditée ou involontaire, est inexplicable et impardonnable.
Il faut s’attendre à ce que la presse marocaine s’en empare rapidement pour en faire leurs choux gras. Mais il faut dire aussi que, loin d’être un simple fait divers, ce dérapage politique participe d’un délitement plus généralisé des institutions nationales, dont fait partie le RND, qui peinent à se remettre du soulèvement populaire du 22 février.
Confronté à sa plus grave crise depuis sa création en 1997, le RND se trouve partagé entre son loyalisme atavique au pouvoir en place et une forme de résistance aux tentatives d’exclusion qui le visent depuis l’incarcération de son ancien secrétaire général, Ahmed Ouyahia, au nom de la lutte contre les symboles de l’ancien régime.
L’annonce précoce de la candidature d’Azeddine Mihoubi à l’élection présidentielle semble justement s’inscrire dans le cadre de ce repositionnement tactique pour assurer sa survie. Dans une récente déclaration, l’ex-ministre de la Culture dans le gouvernement d’Ahmed Ouyahia s’est élevé contre «ceux qui veulent exclure le parti de la vie politique», en clamant que «seules les urnes décideront du poids de chacun sur la scène».
M. K.
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