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Le Royaume-Uni suspend ses relations avec l'Iran jusqu'à ce que la crise des 15 marins capturés dans le Golfe soit résolue, a annoncé la ministre des Affaires étrangères Margaret Beckett.
Les liens bilatéraux de Londres avec Téhéran seront gelés jusqu'à la résolution de la crise des marins capturés dans le Golfe, a indiqué la ministre des Affaires étrangères britannique, Margaret Beckett, mercredi 28 mars.
Un peu plus tôt mardi, Tony Blair, le Premier ministre britannique, a averti qu'il était temps "d'augmenter la pression internationale et diplomatique" sur Téhéran. Vendredi dernier, les autorités iraniennes ont capturé quinze marins, quatorze hommes et une femme, alors qu'ils patrouillaient, selon Londres, à bord de deux bateaux à l'embouchure du Chatt al-Arab, dans les eaux irakiennes. Cette capture "est absolument sans aucun fondement", estime Tony Blair. Pour lui, l'Iran est désormais "totalement isolé".
Dans les eaux irakiennes
Plus tôt mercredi, le commandement militaire britannique a réaffirmé que ses 15 marins capturés par l'Iran à bord de deux embarcations se trouvaient à 1,7 mille nautique à l'intérieur des eaux irakiennes quand ils ont été arrêtés.
Le vice-amiral d'escadre Charles Style a déclaré aux journalistes que les autorités iraniennes avaient fourni, dimanche, une position des deux embarcations dont il a affirmé qu'elle se trouvait dans les eaux irakiennes.
Mardi, les mêmes autorités iraniennes avaient donné de nouvelles coordonnées deux milles nautiques plus à l'est, plaçant les deux embarcations dans les eaux iraniennes, cette fois -une affirmation dont le vice-amiral Style a précisé qu'elle n'avait pas pu être attestée par des coordonnées de GPS.
Il a ajouté que les deux embarcations se trouvaient par une latitude de 29 degrés 50'36" nord et une longitude de 48 degrés 43'36" est.
"Nouvelle phase"
Mardi déjà, Tony Blair, avait mis en garde l'Iran: si les quinze soldats britanniques capturés par Téhéran dans le Golfe n'étaient pas libérés, "une nouvelle phase" pourrait s'ouvrir. Interrogé sur ce qu'il entendait par là, Tony Blair avait répondu: "Nous allons voir, mais ce que le gouvernement iranien devrait comprendre est que l'on ne peut avoir une situation où nos hommes et femmes sont appréhendés alors qu'ils se trouvent dans les eaux territoriales irakiennes dans le cadre d'un mandat de l'ONU (...), puis qu'ils soient effectivement capturés et emmenés en Iran".
Version contestée
Les autorités iraniennes contestent la version britannique. Pour Téhéran, les huit marins et les sept Royal marines (fantassins embarqués), auraient "avoué" être entrés illégalement dans les eaux territoriales iraniennes. Pourtant, Bagdad confirme la version britannique. Le ministre des Affaires étrangères irakien, Hoshyar Zebari, affirme lui aussi que les marins ont été capturés dans les eaux irakiennes.
Selon la BBC, les captifs sont actuellement interrogés, à Téhéran, par les Gardiens de la révolution, l'armée idéologique du régime islamique. L'Iran chercherait à savoir si ces soldats effectuaient une mission liée à la collecte de renseignements. Un haut responsable iranien, interrogé mardi par la chaîne britannique, a précisé que les interrogatoires pourraient se prolonger pendant plusieurs jours.
Par Nouvelobs
Les liens bilatéraux de Londres avec Téhéran seront gelés jusqu'à la résolution de la crise des marins capturés dans le Golfe, a indiqué la ministre des Affaires étrangères britannique, Margaret Beckett, mercredi 28 mars.
Un peu plus tôt mardi, Tony Blair, le Premier ministre britannique, a averti qu'il était temps "d'augmenter la pression internationale et diplomatique" sur Téhéran. Vendredi dernier, les autorités iraniennes ont capturé quinze marins, quatorze hommes et une femme, alors qu'ils patrouillaient, selon Londres, à bord de deux bateaux à l'embouchure du Chatt al-Arab, dans les eaux irakiennes. Cette capture "est absolument sans aucun fondement", estime Tony Blair. Pour lui, l'Iran est désormais "totalement isolé".
Dans les eaux irakiennes
Plus tôt mercredi, le commandement militaire britannique a réaffirmé que ses 15 marins capturés par l'Iran à bord de deux embarcations se trouvaient à 1,7 mille nautique à l'intérieur des eaux irakiennes quand ils ont été arrêtés.
Le vice-amiral d'escadre Charles Style a déclaré aux journalistes que les autorités iraniennes avaient fourni, dimanche, une position des deux embarcations dont il a affirmé qu'elle se trouvait dans les eaux irakiennes.
Mardi, les mêmes autorités iraniennes avaient donné de nouvelles coordonnées deux milles nautiques plus à l'est, plaçant les deux embarcations dans les eaux iraniennes, cette fois -une affirmation dont le vice-amiral Style a précisé qu'elle n'avait pas pu être attestée par des coordonnées de GPS.
Il a ajouté que les deux embarcations se trouvaient par une latitude de 29 degrés 50'36" nord et une longitude de 48 degrés 43'36" est.
"Nouvelle phase"
Mardi déjà, Tony Blair, avait mis en garde l'Iran: si les quinze soldats britanniques capturés par Téhéran dans le Golfe n'étaient pas libérés, "une nouvelle phase" pourrait s'ouvrir. Interrogé sur ce qu'il entendait par là, Tony Blair avait répondu: "Nous allons voir, mais ce que le gouvernement iranien devrait comprendre est que l'on ne peut avoir une situation où nos hommes et femmes sont appréhendés alors qu'ils se trouvent dans les eaux territoriales irakiennes dans le cadre d'un mandat de l'ONU (...), puis qu'ils soient effectivement capturés et emmenés en Iran".
Version contestée
Les autorités iraniennes contestent la version britannique. Pour Téhéran, les huit marins et les sept Royal marines (fantassins embarqués), auraient "avoué" être entrés illégalement dans les eaux territoriales iraniennes. Pourtant, Bagdad confirme la version britannique. Le ministre des Affaires étrangères irakien, Hoshyar Zebari, affirme lui aussi que les marins ont été capturés dans les eaux irakiennes.
Selon la BBC, les captifs sont actuellement interrogés, à Téhéran, par les Gardiens de la révolution, l'armée idéologique du régime islamique. L'Iran chercherait à savoir si ces soldats effectuaient une mission liée à la collecte de renseignements. Un haut responsable iranien, interrogé mardi par la chaîne britannique, a précisé que les interrogatoires pourraient se prolonger pendant plusieurs jours.
Par Nouvelobs
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