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Les cours de l'or noir à la hausse alimentés par les spéculations sur l'Iran

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  • Les cours de l'or noir à la hausse alimentés par les spéculations sur l'Iran

    Londres a démenti avoir tenté de libérer ses quinze soldats retenus par Téhéran. Des rumeurs qui font grimper les cours de l'or noir, dont le plus-haut depuis huit mois a été atteint mardi soir.

    Les cours du pétrole restent en nette hausse mercredi 28 mars à la mi-journée en Europe, après un bref bond de 5 dollars provoqué par une rumeur vite démentie d'incident entre un vaisseau américain et des forces armées iraniennes.

    La Grande-Bretagne a ensuite dû démentir avoir dépêché des troupes pour tenter de libérer ses 15 soldats retenus par Téhéran.

    "Même si rien n'a eu lieu cette fois-ci, les gens estiment que cela pourrait survenir", explique Christopher Bellew, du courtier en pétrole Bache Financial.

    Vers 11h20 GMT, le brut léger américain est en hausse de 1,36 dollar, soit 2,16%, à 64,29 dollars le baril. Le Brent gagne parallèlement 1,41 dollar (+2,18%) à 66,01 dollars.

    Plus-haut à 68,09 dollars

    Le brut américain a inscrit mardi un nouveau plus-haut de près de huit mois à 68,09 dollars, toujours en raison des tensions avec l'Iran, le quatrième exportateur mondial.
    Le Brent affiche désormais un bond d'environ 10% en six séances à peine.
    Les exportations iraniennes n'ont pour l'instant pas été perturbées par les tensions sur le programme nucléaire et la crise des soldats britanniques.
    Tout en continuant de surveiller l'évolution de celle-ci, les investisseurs étudieront, à 14h30 GMT, les chiffres hebdomadaires des stocks pétroliers américains.

    Les réserves d'essence devraient encore baisser

    Le marché s'attend à une septième semaine consécutive de baisse des réserves d'essence, alors même que la saison de forte consommation de carburants automobiles n'a pas encore débuté.
    Les analystes interrogés par Reuters tablent en moyenne sur une diminution de 1,8 million de barils des stocks d'essence, une hausse de 1,6 million de barils de ceux de brut et une baisse de 1,2 million de barils des réserves de produits distillés.

    Les inquiétudes concernant l'essence sont exacerbées par la poursuite de la grève sur le terminal pétrolier français de Fos-Lavera, qui a déjà amputé de près de 6%, soit 805.000 barils par jour, les capacités de raffinage européennes selon les calculs de Reuters et menace de peser sur les exportations d'essence de l'Europe vers les Etats-Unis.

    Par Reuters
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