Hydrocarbures: le projet de loi vise l'augmentation de la réserve nationale

[MEC213]

Le ministre de l'Energie, Mohamed Arkab, a affirmé, mardi à Boumerdès, que le nouveau projet de loi sur les hydrocarbures visait essentiellement l'augmentation et le renouvellement de la réserve nationale en produits énergétiques et la satisfaction de la demande interne, en croissance d'année en année.

En étude, depuis 2017, à travers une commission élargie, présidée par le ministre du secteur, et l'enrichissement par des experts et plusieurs compétences nationales, cette loi se caractérise par une flexibilité permettant d'attirer des compagnies étrangères maitrisant les technologies en la matière et ayant les ressources financières suffisantes pour investir en Algérie en partenariat avec Sonatrach, a déclaré le ministre lors d'une conférence de presse au terme de sa visite de travail et d'inspection dans la wilaya de Boumerdes.

"Le nouveau texte de loi, qui exige l'approbation finale du Conseil des ministres pour tout marché ou partenariat, prend en charge tous les aspects juridiques, financiers, fiscaux, environnementaux et sanitaires", a-t-il ajouté mettant en avant "une plus d'une plus grande flexibilité permettant d'être au diapason des développements dans le reste du monde", a ajouté M. Arkab.

Soulignant que ce projet de loi permettra à "ce secteur national de constituer l'axe de toutes les transactions dans la région", le ministre a assuré qu'"il n'y a aucune crainte à avoir" dans ce sens, estimant nécessaire de faire preuve de "réalisme" et "de faire prévaloir l'intérêt général", notamment avec "le recul considérable" enregistré en matière d'exploration pour le renouvellement de la réserve nationale.

Il a rappelé, à ce propos, que sur un total de 67 sites d'exploration, objet d'appels d'offres internationaux depuis 2005, il n'a été enregistré à ce jour que 19 offres et 13 contrats signés.

Au regard de ces données réalistes, il est important, a affirmé M. Arkab de "ne pas rester confinés dans la règle 49/51, laquelle reste en vigueur", ajoutant qu'il "n'existe aucun problème ou divergence à son sujet".

"Notre seule préoccupation à travers tout ce qui est fait est l'augmentation de notre stock national en hydrocarbures (gaz et pétrole) et la satisfaction de la demande interne, en croissance constante et qui doublera d'ici 2025".

[Bachi]

faut faire la prière du pétrole comme on fait celle de la pluie.
on ne sait rien faire d'autre, au fond

[samarkand777]

oui ils sentent le FMI arriver a toute vitesse.....alors au lieu de faire les réformes courageuses comme diminuer les subventions par ex....ils préfèrent comme toujours compter sur le pétrole....pour augmenter encore plus la dépendance au brut...
c'est leur seule politique : la rente.

[Chif]

Et les fans te postent ça fièrement comme si c'était une politique la rente.

[xenon]

Bonjour ,
Question : puisqu'il est prévu des élections dans deux mois,et que normalement ,tebboune qui est un dinosaure du régime devrait être président ,pourquoi se hâter à aller promulguer une loi sur les hydrocarbures si controversées ? établie avec les majors du pétrole de surcroît ?

[ott]

Ils sont tellement doués que le seul objectif est de quemender le soutien des yankees... Ils vont prendre ce qu'ils leurs offrent et leur dire, dégagez, des guignols de votre genre, c'est trop dangereux pour nos majors...

http://www.algerie-dz.com/forums/sho...31#post6464831

[Pomaria]

Les principaux dangers de cette nouvelle loi sur les hydrocarbures, sont :

1/- la politique des concessions de cette loi, qui met en danger notre souveraineté nationale sur nos propres richesses.
Des multinationales deviennent ainsi propriétaire de territoires nationales et de leurs gisements. Nos chouhadas se retourneraient dans leurs tombes.

2/- la catastrophe écologique dans la nappe phréatique saharienne si décision d'exploitation du Gaz Schiste

Aucun Algérien n'acceptera ce choix. Sauf nos maffieux en chef.

Ce qu'il faut savoir est que ces nouvelles lois ne sont que la stricte continuation de la politique économique désastreuse de la rente du régime BOUTEFLIKA, qui a mené et nous mène encore et encore au mur et au sous développement économique.
Le régime actuel applique à la lettre la politique des Bouteflikas, Chakib khelil & co.

C'est le programme du 5ème mandat, sans les bouteflika.

Ainsi, notre régime Maffieux veut continuer la politique des BOUTEF. Notre régime veut acquérir le maximum d'argent de la rente, pour se maintenir au pouvoir.
Alors il vend et brade, sans vergogne, nos richesses et nos terres du pays aux étrangers, et à qui mieux-mieux, sans se soucier ni de notre souverainté, ni notre environnement, ni de notre développement d'une économie réellement productive, encore moins de la sécurité énergétique pour les générations actuelles et futures de ce peuple.

Tout ce qui interesse notre régime maffieux:

- c'est de rassurer les partenaires étrangers en faisant tout pour que leurs interets en Algérie soeint saufs, quitte à leur donner tout ce qu'ils veulent. Même notre souveraineté. Pourvu que ces pays étrangers ne lachent pas nos maffieux.

- c'est d'engranger tout de suite, maintenant, le maximum de devises, pour continuer à régner sur ce peuple par leur politique de clientélisme, de corruption et d'asservissement.

- Et surtout surrout, continuer à se goinfrer au dépend de ce peuple.

Et après eux, le déluge !!

[ott]

C'est bien pire, cette loi du fait qu'elle est illegale va tout simplement freiner voir inhiber toute prise de risque sur ce marché, car à tout moment, le caractère illégal de cette loi pourra être prouvé auprès des juridictions compétentes...

Ce régime qui a l'habitude de transgresser ses lois ne se rend pas compte que en promulguant celle ci, il enfonce le pays pendant des années...

Un ex-vice président de Sonatrach estime « inopportun » de voter la loi sur les hydrocarbures

TSA - 10/10/2019 - 17:12

Le consultant en transition énergétique, Toufik Hasni, a estimé ce jeudi qu’il était « inopportun » à l’heure actuelle de voter la loi sur les hydrocarbures, considérant que ce projet de loi n’augmentera en rien l’attractivité du marché pétrolier algérien, rapporte ce jeudi l’agence Sputnik.

« J’estime qu’il est inopportun de voter une loi à un ou deux mois de l’élection présidentielle et que ce projet de loi n’augmentera en rien l’attractivité du marché pétrolier algérien », a affirmé Toufik Hasni dans un entretien accordé à l’agence russe. L’expert cite les « facteurs internationaux, notamment ceux relatifs au marché pétrolier mondial, actuellement en perte d’attractivité », le facteur « des politiques climatiques », ainsi que le contexte national.

« Sur le plan interne, voter une loi dans un secteur aussi sensible à la veille de la présidentielle représente pour les investisseurs étrangers un facteur de grand risque », estime M. Hasni. « Entre l’approbation d’une loi, le lancement d’appel à investisseurs pour un projet donné et sa mise en production, il se passe un certain temps. Étant donné que les investissements dans ce secteur sont capitalistiques, l’investisseur potentiel se trouve sans aucune garantie sur le devenir de cette loi après l’arrivée d’un nouveau président », a expliqué le consultant.

« Les prévisions des cours mondiaux du brut s’annoncent pessimistes pour les trois années à venir », indique également Toufik Hasni, rappelant que « l’Agence internationale de l’énergie, prévoit en effet un baril de Brent en dessous de 60 dollars et un million de BTU de gaz sous les 2 dollars jusqu’à 2020 ».

« À cela, il faudrait ajouter les prévisions d’augmentation de la production pétrolière des États-Unis, qui sont devenus depuis 2015 les premiers producteurs grâce au gaz de schiste. Le nouveau dynamisme du marché des hydrocarbures américain, ainsi que la volonté de consolidation de leur leadership dans ce secteur, pousse les entreprises américaines, notamment les super majors, à se retirer de plusieurs marchés mondiaux pour se recentrer sur la production interne », explique en outre l’expert, évoquant d’autre part « le facteur des politiques climatiques, qui impose une réduction de la production pétrolière et de toutes les subventions sur les énergies fossiles ».

« Compte tenu de ces facteurs, je répète que ce projet de loi est inopportun et qu’il n’augmente aucunement l’attractivité du marché algérien des hydrocarbures », conclut M. Hasni.

Un conseil des ministres consacré essentiellement aux deux projets de la loi de Finances 2020 et de la nouvelle loi sur les hydrocarbures aura lieu en début de semaine prochaine, probablement dimanche prochain, selon un communiqué de la présidence de la république, publié hier.

[katiaret]

La chute de Bouteflika va-t-elle freiner la stratégie de la Sonatrach à l'international ?