GreeneHouse Gas Separation Systems INC (GGSSI)
Un spécialiste canadien de l’environnement s’installe en Algérie
Le Maghreb
28/03/2007
Yacine B.
Depuis une dizaine de jours, le président de GreeneHouse Gas Separation Systems INC. (GGSSI), M. Albert E. Cerenzie, est en Algérie pour le lancement d'une filiale de son entreprise dans notre pays.
GGSSI est une compagnie environnementale canadienne de technologie et de formation. Fondée par Albert Cerenzie en 2000, la compagnie a été créée principalement pour commercialiser un nouveau procédé de brevet pour la réduction d'émissions des gaz à effet de serre qui sont typiquement émis par les industries et emplacements de remblai autour du monde. Pour M. Cerenzie, l'installation de cette filiale dénommée "GGSSI Algérie", s'inscrit dans un premier temps dans la perspective de doter l'Algérie de la technologie la plus moderne en matière de récupération de gaz à effet de serre. Par ailleurs, il ambitionne de faire de cette filiale un relais de l'entreprise-mère pour l'Afrique et le Moyen-Orient.
La technologie que propose GGSSI est de dernière génération. Selon M. Cerenzie, le processus qui, d'ailleurs, porte son nom, il en détient les brevets, a beaucoup d'applications dans la séparation et la capture d'un éventail de gaz à travers une approche contrôlée de la réduction globale d'émissions de gaz à effet de serre. En plus de toutes les applications connues dans l'industrie pétrolière, le processus s'étend à une multitude d'autres secteurs. En effet, les applications additionnelles de la technologie GGSSI incluent toutes les industries polluantes et émettrices de gaz à effet de serre. Des applications dans l'agriculture, consistant à l'injection de gaz dans les serres chaudes pour augmenter la production, le captage des gaz des remblais et des décharges publiques.
Le processus de Cerenzie est une technologie prouvée et rentable de réduction de gaz à effet de serre. Cette technologie qui emploie la technologie GSA (absorption, séparation, combustion) est unique comparée aux technologies de concurrentes. Elle coûte moins en matière d'équipement et elle n'exige aucune réduction de production d'usine. En fait, ce procédé peut s'adapter aux plus grands niveaux de la production et des émissions. Un atout qui le rend très attrayant d'un point de vue opérationnel. Par ailleurs, le processus de Cerenzie a déjà fait ses preuves dans plusieurs pays. Ce procédé de réduction de gaz à effet de serre a été, avec succès, démontré dans une installation pétrolière pilote située dans l'Alberta, Canada.
Le procédé a aussi fait ses preuves en matière de captage de gaz dans les remblais comme c'est le cas sur des décharges publiques à Vancouver et à Paris. L'exemple de la décharge de Paris est à retenir dans la mesure où les gaz captés au niveau de cette décharge ont permis d'alimenter une centrale électrique de 10 MGW. En plus des solutions technologiques que compte introduire en Algérie, à travers sa toute nouvelle filiale, GGSSI propose d'autres services notamment des études sur l'évaluation des gaz à effet de serre émis.
A ce titre, la compagnie canadienne compte installer, en plus d'un laboratoire fixe, 10 laboratoires mobiles destinés à l'évaluation des émissions des gaz. En effet à travers ces évaluations, GGSSI se fixe comme objectif d'aider l'Algérie dans l'élaboration de ses rapports pour bénéficier des crédits carbones. Il convient de dire que GGSSI est impliqué dans les affaires de la certification de crédits de réduction d'émissions de gaz à effet de serre. Ne voulant pas se limiter à de simples prestations de services, GGSSI ambitionne aussi de s'investir dans la formation.
A cet effet, M. Cerenzie nous a appris que dans ce cadre l'entreprise a déjà pris attache avec l'université de Bab Ezzouar pour, éventuellement, recruter 20 ingénieurs. L'objectif de GGSSI étant de recruter des ingénieurs en fin de cycle (5e année) de manière à leur proposer des sujets de fin d'études en rapport avec ses activités.
Le grand intérêt que porte la compagnie canadienne à son développement en Algérie est à la hauteur de la place qu'elle veut accorder à notre pays dans sa stratégie de développement en Afrique et dans le monde arabe.
A ce titre, GGSSI qui est sur un grand projet au Koweït, compte faire de sa filiale algérienne un vivier qui alimentera ce grand projet. Par ailleurs, M. Cerenzie espère sous-traiter la fabrication de certains de ses équipements en Algérie. Il a même évoqué la possibilité de partenariat avec des sociétés algériennes.
A l'instar des autres pays, l'Algérie est plus que consciente que la question du changement climatique et des gaz à effet de serre s'impose de plus en plus comme une préoccupation internationale d'importance. Pour concrétiser l'engagement de l'Algérie vis-à-vis du Protocole de Kyoto, l'Algérie a mis en place une autorité nationale dont la mission est de faire le tri dans les projets éligibles aux mécanismes du développement propre. Dans ce cadre, l'expérience d'une entreprise comme GGSSI ne peut qu'apporter un plus considérable dans la concrétisation des objectifs assignés à notre pays qui comme la totalité des pays en développement, sont concernés par l'annexe II du Protocole de Kyoto qui indique les engagements en matière de limitation et de réduction des émissions convenus par la Communauté et ses États membres pour la première période d'engagement (2008 - 2012).
Un spécialiste canadien de l’environnement s’installe en Algérie
Le Maghreb
28/03/2007
Yacine B.
Depuis une dizaine de jours, le président de GreeneHouse Gas Separation Systems INC. (GGSSI), M. Albert E. Cerenzie, est en Algérie pour le lancement d'une filiale de son entreprise dans notre pays.
GGSSI est une compagnie environnementale canadienne de technologie et de formation. Fondée par Albert Cerenzie en 2000, la compagnie a été créée principalement pour commercialiser un nouveau procédé de brevet pour la réduction d'émissions des gaz à effet de serre qui sont typiquement émis par les industries et emplacements de remblai autour du monde. Pour M. Cerenzie, l'installation de cette filiale dénommée "GGSSI Algérie", s'inscrit dans un premier temps dans la perspective de doter l'Algérie de la technologie la plus moderne en matière de récupération de gaz à effet de serre. Par ailleurs, il ambitionne de faire de cette filiale un relais de l'entreprise-mère pour l'Afrique et le Moyen-Orient.
La technologie que propose GGSSI est de dernière génération. Selon M. Cerenzie, le processus qui, d'ailleurs, porte son nom, il en détient les brevets, a beaucoup d'applications dans la séparation et la capture d'un éventail de gaz à travers une approche contrôlée de la réduction globale d'émissions de gaz à effet de serre. En plus de toutes les applications connues dans l'industrie pétrolière, le processus s'étend à une multitude d'autres secteurs. En effet, les applications additionnelles de la technologie GGSSI incluent toutes les industries polluantes et émettrices de gaz à effet de serre. Des applications dans l'agriculture, consistant à l'injection de gaz dans les serres chaudes pour augmenter la production, le captage des gaz des remblais et des décharges publiques.
Le processus de Cerenzie est une technologie prouvée et rentable de réduction de gaz à effet de serre. Cette technologie qui emploie la technologie GSA (absorption, séparation, combustion) est unique comparée aux technologies de concurrentes. Elle coûte moins en matière d'équipement et elle n'exige aucune réduction de production d'usine. En fait, ce procédé peut s'adapter aux plus grands niveaux de la production et des émissions. Un atout qui le rend très attrayant d'un point de vue opérationnel. Par ailleurs, le processus de Cerenzie a déjà fait ses preuves dans plusieurs pays. Ce procédé de réduction de gaz à effet de serre a été, avec succès, démontré dans une installation pétrolière pilote située dans l'Alberta, Canada.
Le procédé a aussi fait ses preuves en matière de captage de gaz dans les remblais comme c'est le cas sur des décharges publiques à Vancouver et à Paris. L'exemple de la décharge de Paris est à retenir dans la mesure où les gaz captés au niveau de cette décharge ont permis d'alimenter une centrale électrique de 10 MGW. En plus des solutions technologiques que compte introduire en Algérie, à travers sa toute nouvelle filiale, GGSSI propose d'autres services notamment des études sur l'évaluation des gaz à effet de serre émis.
A ce titre, la compagnie canadienne compte installer, en plus d'un laboratoire fixe, 10 laboratoires mobiles destinés à l'évaluation des émissions des gaz. En effet à travers ces évaluations, GGSSI se fixe comme objectif d'aider l'Algérie dans l'élaboration de ses rapports pour bénéficier des crédits carbones. Il convient de dire que GGSSI est impliqué dans les affaires de la certification de crédits de réduction d'émissions de gaz à effet de serre. Ne voulant pas se limiter à de simples prestations de services, GGSSI ambitionne aussi de s'investir dans la formation.
A cet effet, M. Cerenzie nous a appris que dans ce cadre l'entreprise a déjà pris attache avec l'université de Bab Ezzouar pour, éventuellement, recruter 20 ingénieurs. L'objectif de GGSSI étant de recruter des ingénieurs en fin de cycle (5e année) de manière à leur proposer des sujets de fin d'études en rapport avec ses activités.
Le grand intérêt que porte la compagnie canadienne à son développement en Algérie est à la hauteur de la place qu'elle veut accorder à notre pays dans sa stratégie de développement en Afrique et dans le monde arabe.
A ce titre, GGSSI qui est sur un grand projet au Koweït, compte faire de sa filiale algérienne un vivier qui alimentera ce grand projet. Par ailleurs, M. Cerenzie espère sous-traiter la fabrication de certains de ses équipements en Algérie. Il a même évoqué la possibilité de partenariat avec des sociétés algériennes.
A l'instar des autres pays, l'Algérie est plus que consciente que la question du changement climatique et des gaz à effet de serre s'impose de plus en plus comme une préoccupation internationale d'importance. Pour concrétiser l'engagement de l'Algérie vis-à-vis du Protocole de Kyoto, l'Algérie a mis en place une autorité nationale dont la mission est de faire le tri dans les projets éligibles aux mécanismes du développement propre. Dans ce cadre, l'expérience d'une entreprise comme GGSSI ne peut qu'apporter un plus considérable dans la concrétisation des objectifs assignés à notre pays qui comme la totalité des pays en développement, sont concernés par l'annexe II du Protocole de Kyoto qui indique les engagements en matière de limitation et de réduction des émissions convenus par la Communauté et ses États membres pour la première période d'engagement (2008 - 2012).
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