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Une ex-procureure générale placée sous contrôle judiciaire

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  • Une ex-procureure générale placée sous contrôle judiciaire

    A peine deux jours après l'incarcération à El Harrach de l'ancien inspecteur général du ministère de la Justice Tayeb Benhachem, impliqué dans plusieurs affaires liées au trafic d'influence et à la malversation, une de ses proches collaboratrice, qui appliquait à la lettre ses directives et ses orientations, a été auditionnée par le conseiller rapporteur de la Cour suprême. Il s'agit de Mme Djamila Zigha, première femme en Algérie nommée, en octobre 2014, procureure générale par le président de la République sortant Abdelaziz Bouteflika.

    L'ex-procureure générale près la cour de Boumerdes, qui a été relevée de ses fonctions lors du dernier mouvement opéré par le ministre de la Justice, garde des Sceaux, a été placée sous contrôle judiciaire par le conseiller rapporteur dans le cadre de l'affaire dite « Benhachem Tayeb ».

    L'ex-première responsable du parquet général de la ville côtière est accusée d'avoir donné des instructions à certains juges d'instruction de classer des dossiers douteux et aux juges de siège exerçant sous son autorité de rendre des « jugements de complaisance » au profit de personnes influentes.

    Des mesures conservatoires ont été prises à son encontre par le conseiller rapporteur de la Cour suprême. Elle est contrainte de se rendre chaque mois pour parapher le registre du magistrat instructeur.

    Le conseiller rapporteur de la Cour suprême lui a confisqué ses deux passeports et l'a mise sous interdiction de sortir du territoire national ISTN. Mme Djamila Zigha a occupé plusieurs postes de responsabilité au sein de l'appareil judiciaire depuis 1986, entre autres présidente de la chambre d'accusation de la cour d'Alger pendant plus de 10 ans, et a statué dans plusieurs dossiers d'instruction notamment ceux de Sonatrach 1 et 2, de l'autoroute Est-Ouest et de l'Institut Pasteur.

    Elle sera confrontée, lors des prochains jours, à son « ordonnateur » Tayeb Benhachem, qui a été écroué. L'ex- inspecteur général du ministère de la Justice a été mis sous interdiction de sortie du territoire national (ISTN) le 27 juillet dernier par le conseiller rapporteur suite au rapport établi à son encontre par les membres de l'Office central de la répression de la corruption. Son audition a duré plus de deux heures et s'est axée sur plusieurs volets liés notamment aux dépassements et aux délits commis en plein exercice de ses fonctions.

    Le bras droit de l'ex-ministre de la Justice incarcéré à la prison d'El Harrach, Tayeb Louh, est poursuivi pour les mêmes chefs d'inculpation retenus contre l'ex-premier responsable du secteur, notamment trafic d'influence, entrave à la justice et incitation à la partialité dans les jugements.

    L'ex-inspecteur général est également incriminé pour faux et usage de faux dans des documents officiels d'ordre administratif et judiciaire.

    Il convient de signaler que l'ex-inspecteur général du ministère de la Justice, qui est considéré comme étant l'un des proches collaborateurs de Tayeb Louh, a comparu le 27 juillet dernier devant le procureur de la République de Sidi M'Hamed Fayçal Ben Daas. Ce dernier a remis le dossier du mis en cause à son collègue de l'instruction, tout en demandant de le placer sous ITSN.
    Il est à rappeler que Ben Hachem Tayeb, qui occupait le poste d'inspecteur général du ministère de la Justice depuis 2013 avant d'être limogé en avril 2019, est par ailleurs poursuivi pour enrichissement illicite. Il lui est reproché d'avoir construit une « fortune illégale » de manière douteuse en utilisant des prête-nom, de posséder deux appartements à Oran, une villa à Draria, l'un des quartiers chics d'Alger, une autre villa à Tlemcen ainsi qu'une luxueuse résidence à Mostaganem.

    Le jeune indépendant - date : 09-10-2019
    dz(0000/1111)dz

  • #2
    Des news du général belksir et sa femme ?
    Sont ou ? Tefaw 3lihoum eddow ?
    ارحم من في الارض يرحمك من في السماء
    On se fatigue de voir la bêtise triompher sans combat.(Albert Camus)

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    • #3
      Le fils du puissant général algérien Belkecir serait en fuite à Alicante en Espagne
      Certains décideurs algériens commencent d’ores et déjà à préparer la fuite de leurs proches et familles à l’étranger en raison des bouleversements qui secouent depuis le 22 février dernier l’Algérie. C’est dans ce contexte que le général Belkecir, le puissant patron de la gendarmerie algérienne, a organisé la fuite de son fils, Rafik, à Alicante en Espagne, a-t-on appris de plusieurs sources sûres. Le général algérien craint le pire pour son fils qui est cité dans plusieurs rapports des services de renseignement algériens sur des affaires et dossiers de corruption.
      Pour l’heure, Rafik Belkecir se fait discret en Espagne et les autorités espagnoles n’ont pas encore déclenché une enquête sur sa présence sur leur territoire national.

      Et pourtant, Rafik Belkecir est un habitué des frasques avec son train de vie princier à Paris où ils fréquentaient les endroits les plus chics avec son mode de vie de jet-setteur. Rien que sa montre, elle avoisine les… 50 mille euros ! Pour le fils d’un simple officier de la gendarmerie algérienne, cette lubie suffit pour éveiller les doutes sur les pratiques de corruption auxquelles s’adonnent le général algérien Ghali Belkecir.
      dz(0000/1111)dz

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      • #4
        Prions Allah pour que le glaive de la justice tombe sur la tête de ces maudits mafieux qui ont sucé le sang des Algériens
        « Même si vous mettiez le soleil dans ma main droite et la lune dans ma main gauche je n'abandonnerais jamais ma mission". Prophète Mohammed (sws). Algérie unie et indivisible.

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