Oui, encore elle, la Nuit,
Celle qui porte conseil à ce qu'on dit,
Royaume du rêve, du repos et de l'accalmie,
Souvent c'est juste et parfois établi,
Jusqu'à ce que viennent ces jours maudits,
Ceux où de toute jachère on se voit interdits,
Ceux où les heures se comptent en autant de vies,
Qu'importe le pretexte ou l'alibi !
Quelque imprévu qui resurgit,
Simple malheur ou gand souci,
Un être qui manque ou besoin d'oubli,
Et la voilà muée en pire ennemi !
Ah ! La maudite Nuit,
En quête de silence ou d'empathie ?
De murmures et de cris elle peuple ton esprit,
Chercheant la paix ou l'harmonie ?
Le sommeil te nargue et puis il s'enfuit,
Tu éludes les hommes et leurs conflits ?
Tes rêves même en sont envahis,
La nuit, si bien on y reflėchis,
C'est comme cette femme au coeur endurci,
Celle dont on ne sait la chaste de la pervertie :
Tu as beau la fuire, Elle, elle te suit,
Tu fais mine de la suivre, Elle, elle te fuit
Tu la vois douce pour le corps cherchant un vulgaire lit,
Mais si cruelle lorsque c'est l'âme qui vers elle se réfugie,
Or ! Par tous les diables ! Tant en ennemie qu'en belle amie !
Lui revenir est comme scéllé de sorcellerie,
Notre avis n'étant point pour elle un souci,
Chaque soir que Dieu fera, devant sa porte on sera remis,
On le sait et elle tient cela pour acquis,
Hier, demain et aujourd'hui,
Et ainsi de suite jusqu'à l'infini ...
Celle qui porte conseil à ce qu'on dit,
Royaume du rêve, du repos et de l'accalmie,
Souvent c'est juste et parfois établi,
Jusqu'à ce que viennent ces jours maudits,
Ceux où de toute jachère on se voit interdits,
Ceux où les heures se comptent en autant de vies,
Qu'importe le pretexte ou l'alibi !
Quelque imprévu qui resurgit,
Simple malheur ou gand souci,
Un être qui manque ou besoin d'oubli,
Et la voilà muée en pire ennemi !
Ah ! La maudite Nuit,
En quête de silence ou d'empathie ?
De murmures et de cris elle peuple ton esprit,
Chercheant la paix ou l'harmonie ?
Le sommeil te nargue et puis il s'enfuit,
Tu éludes les hommes et leurs conflits ?
Tes rêves même en sont envahis,
La nuit, si bien on y reflėchis,
C'est comme cette femme au coeur endurci,
Celle dont on ne sait la chaste de la pervertie :
Tu as beau la fuire, Elle, elle te suit,
Tu fais mine de la suivre, Elle, elle te fuit
Tu la vois douce pour le corps cherchant un vulgaire lit,
Mais si cruelle lorsque c'est l'âme qui vers elle se réfugie,
Or ! Par tous les diables ! Tant en ennemie qu'en belle amie !
Lui revenir est comme scéllé de sorcellerie,
Notre avis n'étant point pour elle un souci,
Chaque soir que Dieu fera, devant sa porte on sera remis,
On le sait et elle tient cela pour acquis,
Hier, demain et aujourd'hui,
Et ainsi de suite jusqu'à l'infini ...
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