“Ohé! Ohé! Venez, accourez ! Ici on brade !” C’est ce que l’on entend dire ces jours-ci en Algérie; la presse ne parle que de ça. Mais au fait, on brade quoi ? La ressource qui fait vivre 40 millions de personnes, le pétrole !
On nous dit que la nouvelle loi sur les hydrocarbures a été approuvée par le Conseil des ministres. En deux temps, trois mouvements. Quelles sont les dispositions de cette loi qui attireront les investisseurs étrangers ? On ne nous le dit pas. Le communiqué émis à l’issue de la réunion du Conseil ne mentionne que quelques généralités. Il ne faut pas que le peuple sache à quel prix on brade les richesses pétrolières du pays. La presse nous annonce que Sonatrach réclame d’urgence une nouvelle loi. De qui, au sein de Sonatrach, émane cette demande ? On ne le sait pas non plus, l’appel est anonyme. On ne va quand même pas nous faire croire que c’est le P-DG de la compagnie nationale qui a imposé au président de la République l’examen et l’approbation en express de cette loi ? Qui est alors ce haut responsable qui pousse à mettre très vite en place cette loi ? Celui qui assumera demain les conséquences de cette nouvelle législation ? Est-ce Bensalah ? Gaïd Salah ? Bedoui ? Le ministre de l’ Énergie ? En vertu de quel pouvoir ont-ils fait examiner et approuver un texte de loi portant sur une ressource vitale pour le peuple algérien ? Le pétrole n’est pas leur propriété personnelle, il appartient aux générations, actuelle et à venir, d’Algériens. Aux termes de la constitution, dont se prévaut tellement le chef de l’État - le réel pas l’officiel - ils sont tous illégitimes. Ils n’ont donc pas le droit de prendre une telle initiative. Même le jour où nous aurons un président de la République librement élu par un peuple qui aura acquis son indépendance, il faudra faire renaître de ses cendres ce fameux Conseil supérieur de l’énergie que ce président devra systématiquement consulter pour chaque décision concernant le secteur. Non, Monsieur Gaïd Salah, non Monsieur Bensalah, vous n’avez pas le droit de mettre ainsi entre les mains des Sept Soeurs la vie et l’avenir de millions d’Algériens. Vous n’avez ni la légitimité juridique, ni les compétences voulues pour prendre, de concert avec ces hydres, une telle décision. Occupez-vous de régler vos problèmes avec Tliba et avec le fantôme de Tewfik que vous voyez partout.
Le chef d’état-major nous rappelle sans cesse que l’élection présidentielle devrait avoir lieu dans deux mois et affiche un optimisme béat quant au résultat; d’après lui l’Algérie aura un nouveau président d’ici la fin de l’année. Je rajoute ma petite voix à celles des millions de personnes qui battent le pavé tous les mardis et vendredis depuis huit mois et qui lui répondent qu’il n’y aura pas d’élections avec la bande. Si nous devions néanmoins, pour les besoins de l’exercice suivre son raisonnement et vu qu’il est absolument certain de réussir à nous imposer le 12 décembre prochain un Bouteflika bis, pourquoi n’attend-il pas alors l’arrivée de “son président” pour lui faire valider cette loi ? En réalité, c’est parce qu’il sait que les choses ne se passeront pas comme il l’imagine, qu’il cherche à prendre tout le monde de vitesse. Une petite voix me dit qu’à vrai dire, il obéit aux ordres d’une puissance étrangère, mais je n’ose pas y croire. L’affaire prendrait alors une autre dimension; ce serait une forfaiture. Bouteflika avait lui franchi le pas et s’apprêtait à céder les hydrocarbures aux entreprises américaines, n’eût été l’opposition exprimée par différents experts et organismes nationaux, voire internationaux.
Le ministre de l’Énergie vient de nous rappeler, le 8 octobre, c’est-à-dire après le passage en Conseil des ministres, ce qui nous avait été déjà clairement annoncé en avril dernier, à savoir que la refonte de la loi sur les hydrocarbures s’était faite sur la base d’une large concertation avec les partenaires et les experts. Rien que cela ! À la même époque, Abdelmoumen Ould Kaddour, P-DG de Sonatrach se flattait d’avoir fait appel à des firmes américaines et d’avoir pris attache des grandes multinationales qui devaient, selon lui, débarquer en masse en Algérie. Au risque de me répéter, je dirais encore une fois, comment est-ce possible que 56 ans après la création de Sonatrach, il faut aller demander à Exxon-Mobil, Chevron ou Total quels sont ces “assouplissements” qu’elles souhaiteraient voir figurer dans la loi sur les hydrocarbures ? Que voulez-vous qu’elles vous disent si ce n’est que leur unique motivation est de s’accaparer des réserves pétrolières du pays, que vous adoptiez donc le système des concessions, que vous les fassiez bénéficier de la fiscalité la plus douce possible et qu’elles jouissent d’une liberté totale quant au choix du mode d’exploitation ? Aussi, pour faire passer plus facilement la pilule on nous dit que le Conseil n’a approuvé que l’avant-projet. Il faut croire que le Hirak fait vraiment peur au pouvoir qui, se sentant coupable, cherche à maquiller la réalité.
Venons-en maintenant à la question fondamentale. Pourquoi faire appel à des étrangers pour élaborer notre loi sur les hydrocarbures ? N’a-t-on pas des juristes, des ingénieurs, des financiers et des fiscalistes capables de “pondre” un nouveau texte qui répondrait aux besoins et aux intérêts du pays ? Nous en avons eu au lendemain de l’indépendance, alors que le pays était exsangue financièrement et en cadres supérieurs, après une guerre de libération qui a duré sept années et demie, nous en avons eu jusqu’en l’an 2000 et je suis certain que nous en avons encore, mais hélas Chakib Khelil et Ould Kaddour sont passés par là. Le premier avait fait appel dès son installation à ses copains mafieux américains auxquels il avait confié l’avenir de tout un peuple; quant au second on a vu ce qu’il a fait au sein de BRC qu’il avait transformée en antenne de la CIA et en pompe à finances de Kellogg-Brown & Root avant de continuer sur la même voie à Sonatrach.
Le ministre de l’Énergie vient de nous donner quelques informations supplémentaires sur cette loi qui, bien que vagues n’en donnent pas moins froid au dos. Il ose dire que l’un des trois types de contrats qui y figurent est celui du contrat de concession. Concession, du verbe concéder. Dans tout dictionnaire de la langue française, vous trouverez que concéder signifie, accorder, céder, donner, octroyer. L’État va donc donner au concessionnaire une parcelle de terrain sur laquelle tout ce qu’il y découvrira, lui appartiendra. En cas de découverte de pétrole, il devient donc propriétaire des réserves que contient le gisement et non pas des quantités produites uniquement. Afin d’illustrer le débat, je voudrais citer ici une péripétie survenue lors des négociations algéro-françaises qui avaient précédé la nationalisation du 24 février 1971. Le gouvernement français nous avait proposé de nous céder 51% des intérêts détenus par toutes les compagnies françaises à travers le Sahara, de les concentrer toutes sur le gisement de Hassi Messaoud et, moyennant un complément financier, faire en sorte que ce champ appartienne en totalité à des intérêts français. Le but de la manoeuvre était clair : la France reprenait possession du plus grand gisement pétrolier algérien qui devenait ainsi une portion de territoire français au coeur du Sahara. Pour le récupérer, l’État algérien devait soit le racheter au prix exigé par la France, dans la mesure fort improbable où elle accepterait de le revendre, soit l’occuper militairement et entrer donc à nouveau en guerre contre l’ex-colonisateur. Je signale au passage que Bouteflika qui était en charge de ces négociations était d’accord sur cette proposition alors que ce que nous exigions c’était de prendre 51% de participation sur chaque champ. Est-ce cela ce que nous propose le pouvoir illégitime actuel ?
Nous venons d’apprendre également qu’Alnaft a décidé d’associer le géant pétrolier Exxon-Mobil à l’évaluation du potentiel pétrolier national, après avoir signé le même accord avec l’Eni, Total et le norvégien Equinor. On sollicitera plus tard bien entendu, ces mêmes compagnies dans le but de leur accorder une ou plusieurs parcelles pour la recherche, si ce n’est pour leur céder des gisements existants. Vous avez donc un coffre qui contient de très beaux joyaux, vous ramenez un intrus, vous les lui montrez avant de lui demander lequel voudrait-il que vous lui concédiez.. N’oublions pas que ces compagnies détiennent pour certaines - Exxon-Mobil certainement, voire Total - un pouvoir supérieur à celui des grandes puissances mondiales et que dans le monde pétrolier tous les coups sont permis. Que voulez-vous qu’elles vous disent après que vous ayez étalé devant elles vos richesses ? Pensez-vous qu’elles vont vous fournir un avis équitable, réellement neutre ? Il n’y a pas de neutralité, ni d’indépendance, ni de place pour les sentiments dans ce monde de requins; il n’y a que des intérêts. Il est certain que leurs jugements ne tiendront compte que de leurs propres intérêts. D’autant plus qu’elles sont juges et parties, puisque dans une seconde phase vous allez leur demander de choisir la parcelle qui les intéresse. C’est la voie ouverte à toutes les magouilles, à tous les trafics, à la corruption “légalisée” que propose ce pouvoir intérimaire algérien. Il a décidé que le choix des attributaires sera biaisé, puisque seules les parcelles les plus “chaudes” seront choisies. Selon cette logique, la partie occidentale du Sahara et le nord du pays demeureront à jamais inexplorés. Tout comme vous favoriserez la propagation de la corruption car pour obtenir une de ces parcelles certains sont prêts à verser des pots-de-vin. Et, ils trouveront malheureusement preneur. Les heureux élus utiliseront les informations qu’ils auront récoltées comme bon leur semblera : pour éliminer les concurrents, surtout ceux qui pourraient faire de meilleurs offres que les leurs, pour les revendre à prix d’or, s’ils le veulent, etc. Ceci en sus du fait que se lancer dans une telle surenchère avec d’autres producteurs n’est pas la meilleure façon de resserrer les rangs de l’OPEP.
On nous dit que la nouvelle loi sur les hydrocarbures a été approuvée par le Conseil des ministres. En deux temps, trois mouvements. Quelles sont les dispositions de cette loi qui attireront les investisseurs étrangers ? On ne nous le dit pas. Le communiqué émis à l’issue de la réunion du Conseil ne mentionne que quelques généralités. Il ne faut pas que le peuple sache à quel prix on brade les richesses pétrolières du pays. La presse nous annonce que Sonatrach réclame d’urgence une nouvelle loi. De qui, au sein de Sonatrach, émane cette demande ? On ne le sait pas non plus, l’appel est anonyme. On ne va quand même pas nous faire croire que c’est le P-DG de la compagnie nationale qui a imposé au président de la République l’examen et l’approbation en express de cette loi ? Qui est alors ce haut responsable qui pousse à mettre très vite en place cette loi ? Celui qui assumera demain les conséquences de cette nouvelle législation ? Est-ce Bensalah ? Gaïd Salah ? Bedoui ? Le ministre de l’ Énergie ? En vertu de quel pouvoir ont-ils fait examiner et approuver un texte de loi portant sur une ressource vitale pour le peuple algérien ? Le pétrole n’est pas leur propriété personnelle, il appartient aux générations, actuelle et à venir, d’Algériens. Aux termes de la constitution, dont se prévaut tellement le chef de l’État - le réel pas l’officiel - ils sont tous illégitimes. Ils n’ont donc pas le droit de prendre une telle initiative. Même le jour où nous aurons un président de la République librement élu par un peuple qui aura acquis son indépendance, il faudra faire renaître de ses cendres ce fameux Conseil supérieur de l’énergie que ce président devra systématiquement consulter pour chaque décision concernant le secteur. Non, Monsieur Gaïd Salah, non Monsieur Bensalah, vous n’avez pas le droit de mettre ainsi entre les mains des Sept Soeurs la vie et l’avenir de millions d’Algériens. Vous n’avez ni la légitimité juridique, ni les compétences voulues pour prendre, de concert avec ces hydres, une telle décision. Occupez-vous de régler vos problèmes avec Tliba et avec le fantôme de Tewfik que vous voyez partout.
Le chef d’état-major nous rappelle sans cesse que l’élection présidentielle devrait avoir lieu dans deux mois et affiche un optimisme béat quant au résultat; d’après lui l’Algérie aura un nouveau président d’ici la fin de l’année. Je rajoute ma petite voix à celles des millions de personnes qui battent le pavé tous les mardis et vendredis depuis huit mois et qui lui répondent qu’il n’y aura pas d’élections avec la bande. Si nous devions néanmoins, pour les besoins de l’exercice suivre son raisonnement et vu qu’il est absolument certain de réussir à nous imposer le 12 décembre prochain un Bouteflika bis, pourquoi n’attend-il pas alors l’arrivée de “son président” pour lui faire valider cette loi ? En réalité, c’est parce qu’il sait que les choses ne se passeront pas comme il l’imagine, qu’il cherche à prendre tout le monde de vitesse. Une petite voix me dit qu’à vrai dire, il obéit aux ordres d’une puissance étrangère, mais je n’ose pas y croire. L’affaire prendrait alors une autre dimension; ce serait une forfaiture. Bouteflika avait lui franchi le pas et s’apprêtait à céder les hydrocarbures aux entreprises américaines, n’eût été l’opposition exprimée par différents experts et organismes nationaux, voire internationaux.
Le ministre de l’Énergie vient de nous rappeler, le 8 octobre, c’est-à-dire après le passage en Conseil des ministres, ce qui nous avait été déjà clairement annoncé en avril dernier, à savoir que la refonte de la loi sur les hydrocarbures s’était faite sur la base d’une large concertation avec les partenaires et les experts. Rien que cela ! À la même époque, Abdelmoumen Ould Kaddour, P-DG de Sonatrach se flattait d’avoir fait appel à des firmes américaines et d’avoir pris attache des grandes multinationales qui devaient, selon lui, débarquer en masse en Algérie. Au risque de me répéter, je dirais encore une fois, comment est-ce possible que 56 ans après la création de Sonatrach, il faut aller demander à Exxon-Mobil, Chevron ou Total quels sont ces “assouplissements” qu’elles souhaiteraient voir figurer dans la loi sur les hydrocarbures ? Que voulez-vous qu’elles vous disent si ce n’est que leur unique motivation est de s’accaparer des réserves pétrolières du pays, que vous adoptiez donc le système des concessions, que vous les fassiez bénéficier de la fiscalité la plus douce possible et qu’elles jouissent d’une liberté totale quant au choix du mode d’exploitation ? Aussi, pour faire passer plus facilement la pilule on nous dit que le Conseil n’a approuvé que l’avant-projet. Il faut croire que le Hirak fait vraiment peur au pouvoir qui, se sentant coupable, cherche à maquiller la réalité.
Venons-en maintenant à la question fondamentale. Pourquoi faire appel à des étrangers pour élaborer notre loi sur les hydrocarbures ? N’a-t-on pas des juristes, des ingénieurs, des financiers et des fiscalistes capables de “pondre” un nouveau texte qui répondrait aux besoins et aux intérêts du pays ? Nous en avons eu au lendemain de l’indépendance, alors que le pays était exsangue financièrement et en cadres supérieurs, après une guerre de libération qui a duré sept années et demie, nous en avons eu jusqu’en l’an 2000 et je suis certain que nous en avons encore, mais hélas Chakib Khelil et Ould Kaddour sont passés par là. Le premier avait fait appel dès son installation à ses copains mafieux américains auxquels il avait confié l’avenir de tout un peuple; quant au second on a vu ce qu’il a fait au sein de BRC qu’il avait transformée en antenne de la CIA et en pompe à finances de Kellogg-Brown & Root avant de continuer sur la même voie à Sonatrach.
Le ministre de l’Énergie vient de nous donner quelques informations supplémentaires sur cette loi qui, bien que vagues n’en donnent pas moins froid au dos. Il ose dire que l’un des trois types de contrats qui y figurent est celui du contrat de concession. Concession, du verbe concéder. Dans tout dictionnaire de la langue française, vous trouverez que concéder signifie, accorder, céder, donner, octroyer. L’État va donc donner au concessionnaire une parcelle de terrain sur laquelle tout ce qu’il y découvrira, lui appartiendra. En cas de découverte de pétrole, il devient donc propriétaire des réserves que contient le gisement et non pas des quantités produites uniquement. Afin d’illustrer le débat, je voudrais citer ici une péripétie survenue lors des négociations algéro-françaises qui avaient précédé la nationalisation du 24 février 1971. Le gouvernement français nous avait proposé de nous céder 51% des intérêts détenus par toutes les compagnies françaises à travers le Sahara, de les concentrer toutes sur le gisement de Hassi Messaoud et, moyennant un complément financier, faire en sorte que ce champ appartienne en totalité à des intérêts français. Le but de la manoeuvre était clair : la France reprenait possession du plus grand gisement pétrolier algérien qui devenait ainsi une portion de territoire français au coeur du Sahara. Pour le récupérer, l’État algérien devait soit le racheter au prix exigé par la France, dans la mesure fort improbable où elle accepterait de le revendre, soit l’occuper militairement et entrer donc à nouveau en guerre contre l’ex-colonisateur. Je signale au passage que Bouteflika qui était en charge de ces négociations était d’accord sur cette proposition alors que ce que nous exigions c’était de prendre 51% de participation sur chaque champ. Est-ce cela ce que nous propose le pouvoir illégitime actuel ?
Nous venons d’apprendre également qu’Alnaft a décidé d’associer le géant pétrolier Exxon-Mobil à l’évaluation du potentiel pétrolier national, après avoir signé le même accord avec l’Eni, Total et le norvégien Equinor. On sollicitera plus tard bien entendu, ces mêmes compagnies dans le but de leur accorder une ou plusieurs parcelles pour la recherche, si ce n’est pour leur céder des gisements existants. Vous avez donc un coffre qui contient de très beaux joyaux, vous ramenez un intrus, vous les lui montrez avant de lui demander lequel voudrait-il que vous lui concédiez.. N’oublions pas que ces compagnies détiennent pour certaines - Exxon-Mobil certainement, voire Total - un pouvoir supérieur à celui des grandes puissances mondiales et que dans le monde pétrolier tous les coups sont permis. Que voulez-vous qu’elles vous disent après que vous ayez étalé devant elles vos richesses ? Pensez-vous qu’elles vont vous fournir un avis équitable, réellement neutre ? Il n’y a pas de neutralité, ni d’indépendance, ni de place pour les sentiments dans ce monde de requins; il n’y a que des intérêts. Il est certain que leurs jugements ne tiendront compte que de leurs propres intérêts. D’autant plus qu’elles sont juges et parties, puisque dans une seconde phase vous allez leur demander de choisir la parcelle qui les intéresse. C’est la voie ouverte à toutes les magouilles, à tous les trafics, à la corruption “légalisée” que propose ce pouvoir intérimaire algérien. Il a décidé que le choix des attributaires sera biaisé, puisque seules les parcelles les plus “chaudes” seront choisies. Selon cette logique, la partie occidentale du Sahara et le nord du pays demeureront à jamais inexplorés. Tout comme vous favoriserez la propagation de la corruption car pour obtenir une de ces parcelles certains sont prêts à verser des pots-de-vin. Et, ils trouveront malheureusement preneur. Les heureux élus utiliseront les informations qu’ils auront récoltées comme bon leur semblera : pour éliminer les concurrents, surtout ceux qui pourraient faire de meilleurs offres que les leurs, pour les revendre à prix d’or, s’ils le veulent, etc. Ceci en sus du fait que se lancer dans une telle surenchère avec d’autres producteurs n’est pas la meilleure façon de resserrer les rangs de l’OPEP.
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