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La présidentielle en Tunisie, un espoir supplémentaire pour le hirak en Algérie

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  • La présidentielle en Tunisie, un espoir supplémentaire pour le hirak en Algérie

    La présidentielle en Tunisie, un espoir supplémentaire pour le hirak en Algérie

    TSA - 13/10/2019 - 22:28

    L’universitaire Kaïs Saïed, 61 ans, a largement remporté, ce dimanche 13 octobre, l’élection présidentielle en Tunisie avec plus de 75%. Comme dans les grandes démocraties occidentales, le résultat a été annoncé sur la base d’un sondage sortie des urnes.

    Son adversaire Nabil Karoui, homme d’affaires poursuivi pour fraude fiscale, a obtenu 23% des voix. Le taux de participation a dépassé 60%.

    Les résultats officiels ne devraient pas être connus avant mardi. Mais les partisans de Kais Saied ont commencé à défiler dans les rues de Tunis.

    Kaïs Saïed est arrivé au pouvoir à l’issue d’une campagne électorale et d’un scrutin à deux tours qui ne souffrent d’aucune contestation. Ce soir, malgré l’écart impressionnant entre les deux candidats – plus de 50 points-, personne n’a crié à la fraude. Battu, Nabil Karoui a reconnu sa défaite.

    Le processus électoral a été supervisé par l’Instance supérieure indépendante pour les élections (Isie) qui a toute les prérogatives en vertu de la loi. Même l’emprisonnement de Nabil Karaoui avant le premier tour n’a pas influé sur le déroulement de l’élection, malgré quelques tensions.

    Kaïs Saïed, sans attache partisane, a mené une campagne électorale modeste, une campagne low-cost constituée de multiples visites de terrain et de pages animées par ses partisans sur Facebook. Il n’a pas eu besoin de mobiliser des sommes colossales pour gagner face à un richissime homme d’affaires. C’est le signe que l’argent n’a pas joué un rôle déterminant dans cette élection.

    Ce soir, la Tunisie s’est dotée d’un président légitime. Elle devient le premier pays du Maghreb à avoir un président démocratiquement élu. Il sera reconnu par son peuple et par la communauté internationale. Il pourra mener la politique qu’il a promis de mettre place pour développer son pays.

    Ces derniers mois, la Tunisie a souvent été citée en contre-exemple par ceux qui rejettent toute idée de transition démocratique en Algérie car, estiment-ils, le pays s’est engagé dans une impasse. En Europe, elle est citée en exemple par ceux qui pensent qu’il n’y a pas de troisième voie possible dans les pays musulmans en dehors de la dictature et de l’islamisme violent.

    L’élection présidentielle vient démentir toutes ses analyses. La Tunisie a certes mis beaucoup de temps pour construire sa démocratie mais les bases semblent désormais solides. L’autre enseignement est qu’une élection transparente et ouverte est possible dans le monde musulman à la condition de laisser les populations prendre leur destin en main. Un espoir supplémentaire pour le Hirak Algerien.

    Par : Samir Allam
    Othmane BENZAGHOU

  • #2
    Félicitations à nos frères tunisiens qui ont su patiemment construire leurs institutions brique par brique depuis leur révolution de 2011, ayant permis à travers une constituante d'établir les équilibres des pouvoirs entre un parlement, dont sera issue le gouvernement, et un président élu au suffrage universel chargé des affaires de sécurité et de diplomatie.

    La bataille économique pourra être menée par nos frères tunisiens avec la contribution de tous les tunisiens et des algeriens pour le développement d'un maghreb des peuples qui permette à cette région d'enfin sortir de l'asservissement et du sous-développement.

    Bienvenu au nouveau président tunisien chez ses frères algeriens...

    Othmane BENZAGHOU

    Commentaire


    • #3
      Dans la tête de nos adeptes de la dictature plus ou moins douce, assez rigide par ces temps de secousses du système, l'exercice de la démocratie est un saut dans l'inconnu, comme si l'emprise de l'armée sur la scène nationale et le destin de ce pays droguée au pétrole, n'était pas un grand saut vers une banqueroute certaine...

      Les Tunisiens séduits par l’affiche du 2e tour de la présidentielle

      Un saut dans l’inconnu

      L'Expression - 14/10/19 - Chaabane Bensaci

      Si les résultats officiels, délivrés par l’Instance supérieure indépendante chargée des élections ( ISIE ) sont prévus pour ce soir ou demain, on imagine que les sondages qui doivent tomber après 20 heures, selon la Télévision nationale, vont ouvrir le bal des hourras.

      Un vote lourd de conséquencesUn vote lourd de conséquences
      Nabil Karoui ou Kaïs Saïed ? Le bras de fer qui opposait, au second tour de la présidentielle, les deux prétendants dont le parcours aura, malgré tout, constitué une énorme surprise, ne devait connaître ses premières estimations qu’à partir de 20 heures, hier soir. Le triomphe sur la route de Carthage, à la grande joie des nombreux supporters, notamment dans le pays profond, va donner lieu, aujourd’hui, à des scènes de liesse dans toutes les villes du pays. Epilogue d’une longue et compliquée saga électorale, dont le calendrier a été chamboulé par le décès du président Béji Caïd Essebsi, le scrutin présidentiel a vécu son second tour, hier, dans un climat de grande incertitude et des revendications nourries de cris de victoire, dans les deux camps. Malgré des résultats estimés, très attendus à la clôture des bureaux de vote , il paraissait probant de parier sur le triomphe d’un camp fortement mobilisé sur l’autre, la seule évidence étant que le taux de participation, à la mi-journée, était quelque peu supérieur à celui du 15 septembre (39,2% à 15h30 contre 28,8% le dimanche précédent).
      Nabil Karoui, homme de médias poursuivi pour fraude fiscale, ou Kaïs Saïed, juriste rigide et politicien néophyte, paraissent au coude-à-coude pour emporter la décision. L’un et l’autre ont, en effet, un point commun : ils ont créé une immense surprise, en devançant les 24 autres candidats du premier tour, parmi lesquels plusieurs caciques de la politique tunisienne. C’est dire si l’enjeu est de taille, le vainqueur devenant le deuxième président démocratiquement élu dans un pays qui se targue d’avoir réussi la « Révolution du jasmin ». Si les résultats officiels, délivrés par l’Instance supérieure indépendante chargée des élections (ISIE) sont prévus pour ce soir ou demain, au plus tard, on imagine que les estimations des instituts de sondage qui sont tombées à partir de 20 heures, vont ouvrir le bal des hourras, tant les données du premier tour de la présidentielle ainsi que celle des législatives, dimanche dernier, ont suscité des envolées lyriques, légitimes ou pas.
      La libération surprise de Nabil Karoui, sur décision de la Cour de Cassation, aura sauvé le scrutin en permettant aux deux candidats, deux jours avant la clôture de la campagne électorale, de croiser le fer lors d’un débat mémorable retransmis par la Télévision nationale tunisienne. Cet épisode aura, sans doute, contribué pour beaucoup au regain de mobilisation des électeurs qui avaient déserté les urnes, lors du premier tour, rejetant une classe politique sourde à leur détresse socio-économique.
      Même si la situation sécuritaire s’est considérablement améliorée, le chômage affecte durement la jeunesse du pays tandis que l’inflation étrangle, de plus en plus, la grande masse des démunis. Constitution oblige, c’est d’abord et surtout le Parlement qui focalisera, dans les prochains jours, l’attention. Ennahdha, avec 52 sièges sur 109, sera chargé de former le prochain gouvernement mais la tâche sera particulièrement difficile, voire hasardeuse. La formation de Rached Ghannouchi aura du pain sur la planche pour rallier les nombreux
      autres blocs susceptibles de lui assurer la majorité de 109 sièges, sans laquelle l’instabilité sera de mise. Et le parti islamiste trouvera dans l’opposition un parti nommé Qalb Tounes, deuxième groupe au Parlement (avec 32 députés), et quelques autres formations farouchement hostiles. Quant à Attiyar, mouvement social-démocrate (avec 22 sièges), il soutient Kaïs Saïed. Une chose est évidente, le nouveau président de la République tunisienne va devoir affronter des oppositions multiples et sévères, aussi bien dans le gouvernement que dans l’Assemblée des Représentants du peuple
      ( ARP ) et il devra naviguer dans une zone de tempêtes, au risque de décevoir les attentes de ses partisans. Un cruel dilemme.
      Othmane BENZAGHOU

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      • #4
        Bravo aux Tunisiens !

        Wesh t'7ab ngoulek khouya Ott ? 7na rabbi sallat 3lina ghir lemhabel, elkaskita, ella7assine w s7ab el cachir ... !!!

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        • #5
          Ni espoir ni chkoupi..

          Beaucoup de bruits pour rien..
          Nous y avons tous cru.. mais.. le 2ème tour tunisien fut une supercherie !
          Un prisonnier de droit commun en challenger.. fallait le faire.. lol

          Félicitations cela dit..
          Le nouveau président tunisien semble bien..

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          • #6
            Saha Phileas,

            Rien de nouveau dans ces cieux, depuis les royaumes berbères des Almohades, Hammadite et Zianides, puis la régence d'Alger, et ensuite le colonialisme français, il y a toujours eu des bni oui oui, qui ont toujours préféré la soumission au plus fort, pour en tirer des dividendes... mais il y a toujours eu aussi des hommes libres qui ont relevé des défis immenses contre l'asservissement et la bêtise...

            Cette révolution du sourire sera un événement mondial, qui marquera l'humanité comme celle d'un peuple qui aura vaincu pacifiquement les klash et les tanks... et ce sera une grande fête dans pas longtemps. Nos jeunes sont la fierté de ce pays...
            Othmane BENZAGHOU

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            • #7
              Un très grand bravo aux tunisiens !


              D'ailleurs, les tunisiens qui manifestaient hier, leur joie, ont aussi scandé des slogans pour le hirak des algériens.
              Lorsque vous changez votre manière de voir les choses, les choses que vous voyez changent !

              Ne cédez donc plus à la tentation de victimisation, si vous voulez êtes l’acteur principal de votre vie.

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              • #8
                Les Tunisiens séduits par l’affiche du 2e tour de la présidentielle

                Un saut dans l’inconnu

                L'Expression - 14/10/19 - Chaabane Bensaci
                Incroyable ! La haine aveugle,

                Kais a prévu sa première visite pour l 'Algérie.


                .
                Dernière modification par sako, 14 octobre 2019, 10h47.

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                • #9
                  Les propagandistes de L'Expression, fidèles à leurs habitudes, tentent de se consoler comme ils peuvent...
                  Fortuna nimium quem fovet, stultum facit.

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                  • #10
                    Bravo à la Tunisie ,toujours à l'avant garde
                    L’ignorant affirme, le savant doute, le sage réfléchit.”Aristote

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                    • #11

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                      • #12
                        Bravo aux Tunisiens !

                        Wesh t'7ab ngoulek khouya Ott ? 7na rabbi sallat 3lina ghir lemhabel, elkaskita, ella7assine w s7ab el cachir ... !!!
                        Ne broie pas du noir Phil, ce president est venu apres 9 ans de deboire.
                        Il n'a ni parti politique, ni majorité à l'assemblée.
                        Il n'a pas le pouvoirs du chef de gouvernement.

                        Nous lui souhaitons tout le bien...

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                        • #13
                          Mes félicitations au nouveau Président de la Tunisie Kaïs Saïed. Il a gagné les élections sans passer par les militaires. Bravo!
                          Le traité de Fès, nommé traité conclu entre la France et le Maroc le 30 mars 1912, pour l'organisation du protectorat français dans l'Empire chérifien,

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                          • #14
                            Intéressante la première déclaration du président tunisien..
                            La Tunisie regagne sa liberté et n'est plus sous tutelle.. dit-il !

                            Est-ce une bonne nouvelle pour la région ?

                            La réponse est oui !

                            La Tunisie est le partenaire et le voisin parfait..
                            Vivement les bonnes relations avec la Libye..
                            Et ensuite, tous avec les yankees.. pour boucler la boucle

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