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Déficits, croissance et chômage : Sombres prévisions du FMI pour l’Algérie

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  • Déficits, croissance et chômage : Sombres prévisions du FMI pour l’Algérie

    Par Hakim Ould Mohamed -16 octobre 2019

    Le Fonds monétaire international (FMI) prévoit une hausse du déficit du compte courant à 12,6% cette année, contre 9,6% en 2018. Durant l’exercice écoulé, le déficit du compte courant de la balance des paiements s’est réduit de 22,06 milliards de dollars en 2017 à 16,74 milliards en 2018 en raison principalement de la réduction du déficit de la balance commerciale.

    Cependant, le déficit de la balance commerciale a repris ses tendances haussières cette année, ce qui signifierait que le solde du compte courant devrait grimper cette année. C’est la conclusion à laquelle sont parvenus les experts du Fonds monétaire international, dans leur rapport d’octobre 2019, actualisant les perspectives économiques mondiales d’avril dernier. La hausse du déficit de la balance des paiements devrait affecter négativement le solde des réserves de change, dont le déclin continu, amorcé depuis le second semestre de 2014, est intimement lié à la hausse chronique du déficit de la balance des paiements.
    En effet, dans sa dernière note de conjoncture pour l’exercice 2018, la Banque d’Algérie a indiqué que « les diminutions annuelles des réserves de change, liées aux déficits du solde global de la balance des paiements, traduisent l’excès de la dépense intérieure brute de l’ensemble des agents économiques sur le revenu national, autrement dit, quasiment l’excès des importations de biens et services sur les exportations. Dans les faits, ces déséquilibres sont générés par les importants déficits des finances publiques ». La Banque centrale a précisé que la poursuite de l’érosion des réserves de change souligne « la nécessité d’efforts d’ajustement soutenus, notamment budgétaire, pour rétablir la viabilité de la balance des paiements et limiter l’érosion des réserves officielles de change.
    Ces efforts devraient s’intégrer dans un vaste programme de réformes structurelles pour améliorer le recouvrement de la fiscalité ordinaire (y compris par la rationalisation des subventions), libérer le fort potentiel de croissance de l’économie nationale et diversifier l’offre domestique et les exportations de biens et services». Faute d’avoir investi dans les réformes auxquelles a appelé la Banque centrale, le déficit du compte courant de la balance des paiements devrait grimper à 12,6% cette année, correspondant à environ 20 milliards de dollars ; un déficit qui jouera assurément un effet corrosif sur le solde des réserves de change. Pour 2020, l’institution de Bretton Woods s’attend à ce que le déficit du compte courant de la balance des paiements baisse à 11,9%. L’organisation internationale n’attend plus que 2,6% de croissance du PIB réel de l’Algérie cette année. Pour 2020, le FMI table sur une baisse de la croissance du PIB réel algérien à 2,4%, mais les prévisions pour 2024 sont pour les moins sombres avec, au tableau une croissance du PIB de 0,8% seulement.
    Sans l’ombre d’un doute, les coupes budgétaires drastiques qui ont touché le budget d’équipement pour 2020 et le ralentissement qui affecte le secteur privé expliquent en partie la baisse de la croissance attendue pour 2020. Quant à l’évolution des prix à la consommation, le FMI s’attend à une inflation de 2% cette année avant que le taux n’augmente sensiblement en 2020 à 4,1% et à 8,7 en 2024. La baisse du budget d’investissement aura aussi un impact considérable sur l’emploi, puisque le FMI prévoit une hausse du taux de chômage à 12,5% cette année et à 13,3 en 2020. Outre le déclin de l’investissement public qui, faut-il le souligner, faisait l’essentiel de la croissance de ces dernières années, le secteur privé connaît d’importantes difficultés depuis quelques mois. Le secteur du BTPH, qui réalisait une croissance à deux chiffres depuis plusieurs années, a recensé une disparition de quelque 50 000 entreprises ces derniers mois, alors que les industries agroalimentaires, en guise d’exemple, pédalent dans la semoule en enregistrant une perte d’environ 70% du chiffre d’affaires. Ce sont des milliers de salariés qui viendront renforcer les rangs des chômeurs dans les prochains mois.
    reporters.dz
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

  • #2
    Le Fonds monétaire international (FMI) prévoit une hausse du déficit du compte courant à 12,6% cette année, contre 9,6% en 2018.
    ça augmente au lieu de baisser.

    le pib de l'algérie en 2019, selon le fmi, serait de 172 milliards $. 12.6% de ce chiffre équivaudrait à 22 milliards $.
    Dernière modification par Mtim, 16 octobre 2019, 13h06.

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    • #3
      Mtim on va faire quoi , on a mis tous les économistes et le gouvernement en prison et on ne reviendra sur cette décision

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      • #4
        Le FMI ne va pas tarder à reproposer un PAS : un plan d'ajustement structurel à l Algérie..
        Dernière modification par FrozenRose, 16 octobre 2019, 20h47.
        Passi passi werrana dipassi!

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        • #5
          Pour ma part, je crains que même l'endettement extérieur ne suffira plus à sortir l'Algérie du gouffre économique oû elle plonge.
          C'est plus que 10% de PIB de déficit par année.
          La crise politique s'ajoute à la crise financière.
          Si rien d'important n'est fait, l'Algérie dans 3 ou 4 ans peut connaitre de graves ennuis.

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          • #6
            Mtim on va faire quoi , on a mis tous les économistes et le gouvernement en prison et on ne reviendra sur cette décision
            toi tu vis en occident c'est pour ça que tout ça ne te dit rien

            mais regarde ce qui se passe au Liban, le dollar se fait de plus en plus rare au pays... résultat: pénurie de pain, de médicaments, et de carburants.

            le gouvernement libanais est parti quémander de l'argent chez les emiratis et americains pour sauver la situation, il a reçu 1 milliard $ à un taux d’intérêt de 13%, relis bien, 13%. les américains eux ont donné 1 milliard $ à 11.5%, relis bien, 11.5%. des montants ridicules à des taux d’intérêts élevés juste pour couvrir les besoins de base. dans les marchés financiers, les investisseurs refusent de preter de l'argent au gouvernement libanais à moins de 24%, relis bien encore une fois, 24%. heureusement que les emiratis sont la.

            et là on parle du Liban qui exporte 13 milliards $ de services par an pour une population de 6 millions dont 2 millions de réfugiés.
            Dernière modification par Mtim, 16 octobre 2019, 21h40.

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            • #7
              Cependant, le déficit de la balance commerciale a repris ses tendances haussières cette année, ce qui signifierait que le solde du compte courant devrait grimper cette année.
              Le déficit de la balance commerciale a été ramenée de quelques 14 milliards de dollars en 2017 à un peu plus de 7 milliards de dollars en 2018. Celui de 2019, est de 4.5 milliards au terme des 7 premiers mois.

              Donc la tendance haussière ...
              Dernière modification par jawzia, 16 octobre 2019, 21h49.

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              • #8
                https://www.youtube.com/watch?v=BwSAs9Do4DM

                HS peut etre ?

                A la recherche de ou des super-hommes pour résoudre les problèmes de sociétés.

                1 homme en vaux 100 ou 1000 ......

                un prophéte a sauvé l égypte et a préparé et travaillé pour 7 années futures grandioses et majestueuses a tel point que tous les pays voisins venaient s approvisionner en Don tel la croix:croissant rouge ......

                DANS LA VIDEO IL PARLE DE PERSONNES CAPABLES D INNOVATIONS
                ET D UN APPAREIL CAPABLE DE LES DEPISTER S IL VISIONNE LE MICRON

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                • #9
                  Le déficit de la balance commerciale a été ramenée de quelques 14 milliards de dollars en 2017 à un peu plus de 7 milliards de dollars en 2018. Celui de 2019, est de 4.5 milliards au terme des 7 premiers mois.

                  Donc la tendance haussière ...
                  Un déficit de 4,5 milliards de dollars au terme des sept premiers mois de 2019, contre 3,05 milliards de dollars à la même période en 2018.

                  C'est de cela que l'auteur de l'article parle.

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