Annonce

**Bachi** · 16 octobre 2019, 22h45

Excellente initiative !

Le tintamarre réveille parfois les consciences.

**nacer-eddine06** · 16 octobre 2019, 22h49

Argentine la révolution des casseroles

Par Edouard Bailby
Publié le 05/08/2002

Que se vayan todos !» (Qu'ils s'en aillent tous !) Depuis décembre, quand le gouvernement a subitement décrété le blocage provisoire des comptes bancaires, des manifestants en colère scandent le même slogan dans toute l'Argentine. Par centaines de milliers, ils vouent aux gémonies, comme jamais dans l'histoire du pays, la classe politique dans sa totalité: le chef de l'Etat, les ministres, les sénateurs, les députés, les gouverneurs de province... et même les juges de la Cour suprême, accusés de corruption. A Buenos Aires, capitale aux allures européennes, sur les rives de l'estuaire de la Plata, ils se rassemblent périodiquement devant les symboles du pouvoir. Siège rose framboise du gouvernement, place de Mayo, la Casa rosada est leur point de rassemblement préféré. «Ladrones !» (Voleurs !) crie la foule furibonde. Il y a de quoi ! Dans son discours d'investiture, le 2 janvier, Eduardo Duhalde, cinquième président nommé en moins de deux semaines, n'a pas mâché ses mots. «Le pays est ruiné, déclare-t-il. L'Etat argentin n'a plus 1 peso pour faire face au paiement des salaires et des retraites. Notre modèle économique a engendré la pauvreté de 2 millions de personnes, détruit la classe moyenne, ruiné nos industries et réduit à néant le travail des Argentins.»

Un discours qui, par sa virulence, laissait présager des sanctions sans précédent. Songe creux. Les responsables à tous les niveaux administratifs s'agrippent au bastingage. Ils attendent que la tempête populaire s'apaise et qu'une solution surgisse du néant. En principe, les prochaines élections auront lieu en mars 2003. Que faire d'ici à cette date dans le cadre de la Constitution ? Plus personne n'a confiance en personne. La crise n'est pas seulement économique, elle ébranle les fondements mêmes de la société. Dernier exemple en date: celui de Domingo Cavallo, ancien ministre de l'Economie, qui a conduit le pays à la catastrophe. Après avoir passé soixante-dix jours en détention, sous l'accusation de «contrebande aggravée» - une peine passible de quatre à douze ans de prison -, il a été remis en liberté le juin par une décision de la cour d'appel. Ecoeurés par la corruption et les compromissions de l'Etat, privés brutalement d'emploi et d'épargne, les Argentins affluent devant les consulats d'Espagne et d'Italie pour s'expatrier.

«N'importe qui est un monsieur, n'importe qui est un voleur», affirmait dans les années 30 le célèbre tango Cambalache. L'amertume est générale.

Une inflation de près de 5 000%

**nacer-eddine06** · 16 octobre 2019, 22h50

l idee de tizioualou est reprise

**Pomaria** · 16 octobre 2019, 22h52

Ca marche pour moi.

Va falloir trouver le mortier et pilon (Mehraz) de ma grand mère. Le bruit est plus efficace apparemment ...

**nacer-eddine06** · 16 octobre 2019, 23h00

iliyliwen sur tout les balcons
frissons garantis

**Absent** · 17 octobre 2019, 12h58

Sacré Tizi Oualou..
Son concept a enfin été validé par l'assemblée des braves..

J'ai des ustensiles de trop dans ma cuisine..
Je les donne gratuitement..
Me contacter par MP

**zemfir** · 17 octobre 2019, 13h13

Me contacter par MP
wajdou doliprane pour votre chef , ça va lui casser la pois chiche de sa tête

**Absent** · 17 octobre 2019, 13h20

meskine

**zemfir** · 17 octobre 2019, 13h28

meskine

tu fait du KAKIS , ya dra ,cet autre soldats as disparus , des nouvelles de ton collègue ,
c lui qui voulait voir l'osbanmadani , sa yé il commence avec" lkabda chermoula" , le mahrez c pour préparer les condiments.