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La Catalogne s'enflamme et les risques sont majeurs

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  • La Catalogne s'enflamme et les risques sont majeurs

    Émeutes à Barcelone, tensions dans toute la région : la crise catalane s'aggrave jour après jour et menace de peser sur le scrutin législatif du 10 novembre en Espagne et sur l'économie européenne.

    Manifestations de masse dans les rues de Barcelone, barricades en flammes, policiers chargeant des manifestants casqués ou masqués, routes et voies ferrées coupées dans la grande région du Nord Est... La tension et la violence montent un peu plus tous les jours en Catalogne.

    Le match "Clasico" FC Barcelone-Real Madrid, prévu le 26 octobre prochain, pourrait être relocalisé à Madrid, faute de pouvoir en garantir la sécurité à Barcelone...

    Pourquoi c'est important. Les Catalans, et pas seulement les indépendantistes, ont majoritairement vécu comme une injustice les lourdes peines de prison (8 à 13 ans ferme) infligées à neuf élus séparatistes pour leur rôle dans la tentative de sécession de 2017 (organisation d'un référendum et proclamation de l'indépendance).

    Faisant fi des considérations politiques et sécuritaires, les juges de Madrid ont estimé qu'il y avait sédition.

    Les Catalans calment-ils le jeu ?

    Les leaders des deux grands partis catalans, républicains de gauche et libéraux de centre-droit, ont appelé à des manifestations pacifiques et condamnent les exactions.

    Mais comme avec les gilets jaunes ou le 1er mai 2018 en France, les militants les plus radicaux ont pris les devants, accusant même le gouvernement régional catalan de "trahir la cause". D'où des affrontements de plus en plus violents et qui risquent de dégénérer à tout moment.

    Comment réagit Madrid ?

    Le chef du gouvernement, le socialiste (PSOE) Pedro Sanchez, a convoqué les autres partis.

    Ceux de droite sont dans une posture d'intransigeance, tant sur la sécurité que sur l'aspect politique. Pedro Sanchez, qui espérait une décision de justice permettant aux dirigeants incarcérés depuis deux ans de sortir des geôles (en Espagne, la liberté conditionnelle intervient au quart de la détention) ne peut que demander l'exécution des peines.

    Pedro Sanchez a demandé publiquement mercredi aux autorités de Catalogne de "condamner clairement" les violences. "Le chef du gouvernement régional catalan Quim Torra et les membres de son gouvernement ont le devoir politique et moral de condamner clairement et sans l’excuser le recours à la violence en Catalogne", a-t-il déclaré.

    Quant à la gauche radicale (Podemos), elle réclame une libération et un référendum sur l'indépendance ou l'autonomie.

    Quel impact sur les élections nationales ?

    Forcément, à moins d’un mois des élections législatives du 10 novembre, les quatrièmes en quatre ans, la Catalogne s’impose de nouveau comme le thème central du débat politique dans le pays.

    L'anti-catalanisme a souvent payé électoralement à Madrid et dans les régions centrales, celles de "l'Espagne du vide". Il a contribué à l'émergence des partis Ciudadanos (centre-droit), mené par un Catalan anti-indépendantiste farouche, et
    Vox (extrême droite), qui n'hésite pas à reprendre le slogan franquiste "Espagne unie, grande, libre".

    Pour les deux partis qui espèrent former un gouvernement, les socialistes du PSOE et les conservateurs du PP, une question stratégique se pose : faut-il faire campagne sur une position dure ou sur la reprise d'un dialogue sur l'autonomie ? Le premier scénario tient la corde car pour l'emporter, les deux rivaux de 30 ans ont besoin de siphonner les électeurs de Ciudadanos, en perte de vitesse.

    En Catalogne, le parti républicain (ERC) risque de sortir grand gagnant, son leader Oriol Junqueras ayant en plus écopé de la plus lourde peine. Il peut entraîner avec lui les députés autonomistes et régionalistes, nombreux à l'assemblée des Cortes, pour peser d'une manière ou d'une autre sur le choix du futur président du gouvernement.

    Que dit l'Europe ?

    Rien du tout ou presque : c'est une affaire interne à l'Espagne, et de toute façon une Catalogne indépendante n'entrerait pas dans l'UE.

    Pas bon pour l'économie européenne

    Les économistes estiment que la crise catalane, cumulée à la crise politique nationale (pas de gouvernement majoritaire depuis quatre ans), a coûté à l'Espagne un demi-point de croissance et surtout des dizaines de milliers d'emplois.

    La prévision de croissance a été abaissée de 2,1% à 1,9% pour 2019 et pour 2020 à 1,7%. En 2017 et 2018, le Produit intérieur brut du pays progressait de 2,6%. L'Espagne risque de réintégrer le peloton des souffreteux de la zone euro (l'Allemagne est proche du zéro, l'Italie pas mieux, la France et les Pays-Bas en sont à deux révisions à la baisse). Ce n'est donc bon pour personne.

    Le Dauphiné

  • #2
    Verdict sans merci pour les indépendantistes catalans

    Neuf responsables séparatistes ont écopé de neuf à treize ans de prison ferme ce lundi 14/10.

    - Le vice-président du gouvernement catalan d’alors, Oriol Junqueras, a écopé d’une peine de treize ans ;

    - cinq de ses ministres entre dix ans et demi et douze ans ;

    - l’ancienne présidente du parlement régional Carme Forcadell à onze ans et six mois ;

    - deux leaders associatifs Jordi Sanchez et Jordi Cuixart à neuf ans de réclusion.

    - 3 ministres ont écopé chacun d'une amende de 60 000 euros.

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    • #3
      waw hakimcasa qui défend madrid !!
      madrid qui se prépare à expulser des marocainsoeilfermé

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      • #4
        Que dit l'Europe ?
        Surtout que dit podemos ?

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        • #5
          waw hakimcasa qui défend madrid !!
          Où tu as lu que je défends Madrid ?

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          • #6
            Surtout que dit podemos ?
            il font semblant de défendre les catalans. perso moi je voudrais savoir ce que dit Aznar, le petit Franco.

            Quant à la gauche radicale (Podemos), elle réclame une libération et un référendum sur l'indépendance ou l'autonomie.
            Les économistes estiment que la crise catalane, cumulée à la crise politique nationale (pas de gouvernement majoritaire depuis quatre ans), a coûté à l'Espagne un demi-point de croissance et surtout des dizaines de milliers d'emplois.
            ça risque de durer encore longtemps surtout avec les trolls de podemos. à moins que psoe et pp enterrent leurs haches de guerre et font alliance.

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            • #7
              Où tu as lu que je défends Madrid ?
              ta liste qui rend compte des actions de madrid

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              • #8
                Ma liste c'est le verdict du Tribunal suprême espagnol contre les douze responsables catalans jugés. Et rien d'autre.

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                • #9
                  L'Espagne est encore très en retard au plan État de droit et Démocratie.
                  Heureusement que l'Europe existe sinon ce pays serait encore au même niveau que les pays du Maghreb.

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                  • #10
                    L'Espagne est soutenu par toute l'Europe. Sinon, un tout petit coup de pression et ce procès n'aurait pas eu lieu à la base.
                    Aw, qu'on se réveille dites donc !
                    La guerre c'est le massacre entre gens qui ne se connaissent pas au profit de gens qui se connaissent mais qui ne se massacrent pas.

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                    • #11
                      C'est ce qui se produit de divisé le pays en plusieurs région autonome,
                      l'effet de l'identité qui leur est propre.

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                      • #12
                        Ce n'est pas vrai, la catalogne à été toujours sur la pointe des peuples espagnols qui exigent leur indépendance, au siècle dernier ils ont payé le prix du sang pour leur cause,après on peut dire qu'elle a cultivé plus que les autre son esprit d'indépendance grâce à l'autonomie accordée par le gouvernement centrale.

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                        • #13
                          la Catalogne a été intégrée de force à la nation espagnole au début du 18e siecle par les vainqueurs de la guerre de succession, les bourbons français, qui ont voulu faire de l'Espagne une copie de la France, avec un pouvoir central fort. d'ailleurs on attend toujours que le fameux droit à l'autodetermination soit appliqué içi.
                          Dernière modification par Mtim, 18 octobre 2019, 13h57.

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                          • #14
                            Jusqu'à cet instant,podemos ne s'est pas prononcé sur ce sujet...oeilfermé

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                            • #15
                              Pablo Iglesias (chef de podemos) me fait penser à son acolyte Jean-Luc Mélenchon le mauvais perdant, le sanguin, le premier voulait s'offrir une villa avec piscine à Madrid à 600000€ et l'autre dont le patrimoine dépasse de peu le million d’euros et ça veut défendre le prolétariat.
                              On se fout du monde.
                              Quant au séparatisme, le monde tend vers une globalisation plus les états nations sont unis dans la diversité plus ils sont fort, morceler un pays c'est l'affaiblissement sûr; imaginons, la France avec la Corse, la Savoie, la Bretagne etc....je suis pour la décentralisation poussée ça crée la concurrence.
                              Mais bon chacun son avis.

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