Une heure, une ère puis l'infini univers,
Ainsi s'écoulent mes soirs,
Ame muette, l'esprit bavard
Je rêves du plumard,
Parfois jusqu'au cauchemard,
Les yeux hagards,
Coeur revenchard,
Des pensées barbares,
Puis la douleur comme un dard,
Du premier jusqu'au dérnier quart,
Ainsi s'écoulent mes soirs,
Enchaîné comme un tolard,
Dans un caveau froid et noir,
Je ne rêve que d'un rencard,
Un drôle de canard !
Beau comme un Valar,
Loin comme l'étoile du Soir,
Chercher l'aube dans le noir,
Ainsi s'écoulent mes soirs,
Est-ce une ruse ou un canular ?
Vérité ou racontards ?
Est-ce un ange ou un renard ?
Que cache-il donc derrière son fard ?
Veux-il ma vie ou bien mon départ ?
Rien n'est clair, tout est brouillard !
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