Le GSPC anéanti à Béjaïa
L’assaut final contre l’important groupe de terroristes du GSPC, encerclé sur les hauteurs du village Ibakouren, tout près d’Amizour, dans la wilaya de Béjaïa, a bel et bien été donné hier, vers 17h, après quatre jours d’intenses combats. Les forces de l’ANP, en progression dans la région de l’accrochage, ont découvert pas moins d’une quinzaine de corps de terroristes, vraisemblablement abattus durant les premiers jours de l’offensive. Un émir national de ce groupe, au nom de Soheïb, avait été identifié par les forces de sécurité lors de cette opération, qui, indique-t-on, suit son cours. Il est fort probable, selon les militaires, que ces casemates abritaient des cellules dirigeantes du GSPC à travers le territoire national.
Au quatrième jour de la vaste offensive militaire menée sur un bastion de terroristes, basé au lieu-dit Ibakouren, relevant de la commune d’Amizour, pour anéantir les derniers résistants intégristes, les combats ont redoublé d’intensité dans la journée d’hier. Pas moins de trois terroristes ont été mis hors d’état de nuire durant des combats acharnés.
De grands moyens matériels et humains ont été déployés par l’ANP afin d’éliminer ce dangereux groupe de sanguinaires du GSPC qui activait depuis des mois dans la région et qui serait responsable de plusieurs actes criminels. En effet, des milliers d’hommes, entre militaires et GLD ont été dépêchés sur les lieux afin de se relayer autour de cette phalange salafiste encerclée, qui ne veut guère “baisser” les bras depuis dimanche dernier. Les combats auxquels nous avons assisté hier, ont été d’une intensité impressionnante. Vers 11h, c’est un déluge de feu tiré par les mortiers des militaires positionnés au niveau du piémont à la lisière de la colline qui s’est abattu à l’endroit où se cachait le groupe terroriste. Les détonations assourdissantes des chars ont provoqué une indescriptible panique parmi les villageois. Les bombardements se sont poursuivis avec une cadence soutenue pendant une demie-heure. Selon les informations recueillies sur place, les irréductibles sanguinaires ont tenté de s’échapper dans la nuit de mardi, malgré l’étau, quasiment resserré autour de leurs refuges. Les militaires ont essuyé d’incessants tirs de kalachnikovs cette nuit depuis les casemates de terroristes, sans faire heureusement de blessé dans les rangs de l’ANP, avons-nous appris. Les échanges de tirs, ajoutent nos sources, ont duré plusieurs heures durant cette nuit de mardi. Aucun bilan officiel n’est en mesure de d’être avancé jusqu’à hier en fin d’après-midi, puisque l’assaut final n’a pas été encore donné. Vers les coups de 14h00, comme annoncé justement pour cette grande offensive terrestre, de gros engins et des bulldozers ont été dépêchés sur les lieux du ratissage. “L’assaut est imminent”, nous dira un officier avant d’ajouter “il nous est difficile par contre de situer l’endroit exact de leur cachette, la résistance est implacable, il y aurait certainement de grosses têtes parmi ce réseau terroriste”. Trois terroristes ont été abattus par les militaires, vers 16h00, ces derniers ont été évacués immédiatement à la morgue de l’hôpital Khelil-Amrane de Béjaïa, où une équipe de la police scientifique a procédé à leur identification.
Kamel Gaci
DERNIERE MINUTE
Un nouvel attentat à Béni-Késila
Comme pour desserrer l’étau sur leurs acolytes pris en tenaille par les forces militaires à Amizour, les sanguinaires du GSPC, ont attaqué en fin d’après-midi d’hier, vers 16h00, un poste de contrôle de l’ANP basé à Béni-K’sila. Au moment où nous mettons sous presse, nous avons appris que pas moins de trois militaires seraient tués et plusieurs autres blessés au cours de cette attaque. L’hôpital Khellil-Amrane, où nous nous sommes rendus après l’annonce de cette nouvelle, a déployé tous les moyens, afin de prendre en charge les éventuelles victimes de cette impitoyable descente terroriste. Aucun responsable n’a pu être joint pour plus d’informations sur cette macabre embuscade.
Le soir d'algérie
L’assaut final contre l’important groupe de terroristes du GSPC, encerclé sur les hauteurs du village Ibakouren, tout près d’Amizour, dans la wilaya de Béjaïa, a bel et bien été donné hier, vers 17h, après quatre jours d’intenses combats. Les forces de l’ANP, en progression dans la région de l’accrochage, ont découvert pas moins d’une quinzaine de corps de terroristes, vraisemblablement abattus durant les premiers jours de l’offensive. Un émir national de ce groupe, au nom de Soheïb, avait été identifié par les forces de sécurité lors de cette opération, qui, indique-t-on, suit son cours. Il est fort probable, selon les militaires, que ces casemates abritaient des cellules dirigeantes du GSPC à travers le territoire national.
Au quatrième jour de la vaste offensive militaire menée sur un bastion de terroristes, basé au lieu-dit Ibakouren, relevant de la commune d’Amizour, pour anéantir les derniers résistants intégristes, les combats ont redoublé d’intensité dans la journée d’hier. Pas moins de trois terroristes ont été mis hors d’état de nuire durant des combats acharnés.
De grands moyens matériels et humains ont été déployés par l’ANP afin d’éliminer ce dangereux groupe de sanguinaires du GSPC qui activait depuis des mois dans la région et qui serait responsable de plusieurs actes criminels. En effet, des milliers d’hommes, entre militaires et GLD ont été dépêchés sur les lieux afin de se relayer autour de cette phalange salafiste encerclée, qui ne veut guère “baisser” les bras depuis dimanche dernier. Les combats auxquels nous avons assisté hier, ont été d’une intensité impressionnante. Vers 11h, c’est un déluge de feu tiré par les mortiers des militaires positionnés au niveau du piémont à la lisière de la colline qui s’est abattu à l’endroit où se cachait le groupe terroriste. Les détonations assourdissantes des chars ont provoqué une indescriptible panique parmi les villageois. Les bombardements se sont poursuivis avec une cadence soutenue pendant une demie-heure. Selon les informations recueillies sur place, les irréductibles sanguinaires ont tenté de s’échapper dans la nuit de mardi, malgré l’étau, quasiment resserré autour de leurs refuges. Les militaires ont essuyé d’incessants tirs de kalachnikovs cette nuit depuis les casemates de terroristes, sans faire heureusement de blessé dans les rangs de l’ANP, avons-nous appris. Les échanges de tirs, ajoutent nos sources, ont duré plusieurs heures durant cette nuit de mardi. Aucun bilan officiel n’est en mesure de d’être avancé jusqu’à hier en fin d’après-midi, puisque l’assaut final n’a pas été encore donné. Vers les coups de 14h00, comme annoncé justement pour cette grande offensive terrestre, de gros engins et des bulldozers ont été dépêchés sur les lieux du ratissage. “L’assaut est imminent”, nous dira un officier avant d’ajouter “il nous est difficile par contre de situer l’endroit exact de leur cachette, la résistance est implacable, il y aurait certainement de grosses têtes parmi ce réseau terroriste”. Trois terroristes ont été abattus par les militaires, vers 16h00, ces derniers ont été évacués immédiatement à la morgue de l’hôpital Khelil-Amrane de Béjaïa, où une équipe de la police scientifique a procédé à leur identification.
Kamel Gaci
DERNIERE MINUTE
Un nouvel attentat à Béni-Késila
Comme pour desserrer l’étau sur leurs acolytes pris en tenaille par les forces militaires à Amizour, les sanguinaires du GSPC, ont attaqué en fin d’après-midi d’hier, vers 16h00, un poste de contrôle de l’ANP basé à Béni-K’sila. Au moment où nous mettons sous presse, nous avons appris que pas moins de trois militaires seraient tués et plusieurs autres blessés au cours de cette attaque. L’hôpital Khellil-Amrane, où nous nous sommes rendus après l’annonce de cette nouvelle, a déployé tous les moyens, afin de prendre en charge les éventuelles victimes de cette impitoyable descente terroriste. Aucun responsable n’a pu être joint pour plus d’informations sur cette macabre embuscade.
Le soir d'algérie
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