Le gouvernement consacrera une subvention globale de 10,6 milliards de dinars (111 millions d’euros) en 2007 pour compenser la différence entre le prix du lait à l’importation et le prix administré.
C’est ce que le secrétaire général du ministère des Finances, Miloud Boutaba, a affirmé hier sur les ondes de la Chaîne III de la radio nationale. Sur ce montant annuel, une subvention de 60 millions d’euros a été libérée dans l’immédiat pour tenter de peser sur le marché, au profit du groupe public Giplait. En d’autres termes, les prix du lait resteront administrés, maintenus au prix de 25 DA le sachet de lait, en dépit de la revendication des producteurs locaux d’une substantielle augmentation du prix à la consommation. En effet, les entreprises algériennes de conditionnement en sachet du lait en poudre, pour la vente au détail, n’ont eu de cesse dernièrement de réclamer cette augmentation, s’estimant «asphyxiées» par le prix public imposé. D’autant que le prix du lait en poudre a enregistré au niveau mondial ces dernières semaines une flambée à 2.700 dollars la tonne, en raison notamment d'une forte demande asiatique, en particulier chinoise. Une hausse de 118% du prix de la poudre, pesant sur les charges de production, amenant certaines entreprises privées à freiner leur production. A ce propos, l’Union générale des commerçants et artisans algériens (UGCAA), plaidant pour une libéralisation des prix, a exprimé récemment sa crainte quant à la raréfaction des producteurs de lait. Et de déplorer le fait qu’en dépit des conséquences induites par l'arrêt de la production au niveau de plusieurs unités, aucune commission n'ait été installée pour tenter de juguler les conséquences de la crise. Ceci dans le contexte où le sachet de lait se fait rare, vendu dans certains quartiers jusqu’à 40 DA ces derniers jours. Et en rappelant que l’Algérie importe annuellement en moyenne pour 600 millions de dollars de lait en poudre, pour combler le déficit de sa production en lait frais. C. B. /Agences
le soir d'algérie
C’est ce que le secrétaire général du ministère des Finances, Miloud Boutaba, a affirmé hier sur les ondes de la Chaîne III de la radio nationale. Sur ce montant annuel, une subvention de 60 millions d’euros a été libérée dans l’immédiat pour tenter de peser sur le marché, au profit du groupe public Giplait. En d’autres termes, les prix du lait resteront administrés, maintenus au prix de 25 DA le sachet de lait, en dépit de la revendication des producteurs locaux d’une substantielle augmentation du prix à la consommation. En effet, les entreprises algériennes de conditionnement en sachet du lait en poudre, pour la vente au détail, n’ont eu de cesse dernièrement de réclamer cette augmentation, s’estimant «asphyxiées» par le prix public imposé. D’autant que le prix du lait en poudre a enregistré au niveau mondial ces dernières semaines une flambée à 2.700 dollars la tonne, en raison notamment d'une forte demande asiatique, en particulier chinoise. Une hausse de 118% du prix de la poudre, pesant sur les charges de production, amenant certaines entreprises privées à freiner leur production. A ce propos, l’Union générale des commerçants et artisans algériens (UGCAA), plaidant pour une libéralisation des prix, a exprimé récemment sa crainte quant à la raréfaction des producteurs de lait. Et de déplorer le fait qu’en dépit des conséquences induites par l'arrêt de la production au niveau de plusieurs unités, aucune commission n'ait été installée pour tenter de juguler les conséquences de la crise. Ceci dans le contexte où le sachet de lait se fait rare, vendu dans certains quartiers jusqu’à 40 DA ces derniers jours. Et en rappelant que l’Algérie importe annuellement en moyenne pour 600 millions de dollars de lait en poudre, pour combler le déficit de sa production en lait frais. C. B. /Agences
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