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Maroc : une feuille de route, oui ! Et maintenant ?

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  • Maroc : une feuille de route, oui ! Et maintenant ?

    Le moins que l'on puisse dire en ce début d'automne, c'est que la rentrée politique marocaine a été très dense. Un nouveau gouvernement de mission, composé d'une équipe resserrée, une nouvelle feuille de route législative et un nouveau modèle de développement particulièrement axé sur le social et l'économie constituent, en effet, autant de prémices de ce qui ressemble, à tous points de vue, à un nouveau cap à dominante sociale qu'emprunte le royaume, comme annoncé par le roi Mohammed VI lors de son discours du Trône prononcé le 29 juillet dernier.

    À partir d'un bilan sans concession…
    Le souverain marocain n'avait pas manqué, à l'occasion du 20e anniversaire de son accession au pouvoir, de dresser un bilan sans concession aussi bien des acquis engrangés par le pays durant les deux dernières décennies – lesquels ont permis au Maroc de faire un grand bond en avant en termes de consolidation démocratique, de développement humain et d'infrastructures – que des disparités accrues entre les Marocains ainsi que de l'aggravation d'une partie des déficits sociaux et spatiaux. « Les dernières années ont révélé l'incapacité de notre modèle de développement à satisfaire les besoins croissants d'une partie de nos citoyens, à réduire les inégalités sociales et les disparités spatiales », a estimé Mohammed VI, ajoutant que « c'est la raison pour laquelle Nous avons appelé à sa réévaluation et à sa réactualisation ». C'est en ce sens que le souverain marocain a plaidé pour un renouvellement du modèle de développement ainsi que pour des projets et des programmes lancés sous son impulsion et qui, pour l'essentiel, « visent à faire avancer le Maroc sur la voie du progrès, à améliorer les conditions de vie de ses citoyens, à réduire les inégalités sociales et spatiales ». C'est, justement, à l'aune de cette réévaluation, qu'il convient de lire la double actualité du royaume matérialisée par un exécutif resserré et un appel du roi au secteur privé, et en particulier au secteur bancaire et financier, afin d'assumer pleinement leur rôle pour contribuer à un développement plus inclusif

    l'appel à un changement de cap pour une nouvelle étape
    Dans ses derniers discours, le souverain marocain est largement revenu sur le nouveau modèle de développement, socle d'une nouvelle étape qu'il a placée sous les mots d'ordre tels que « responsabilité et essor ». C'est pourquoi, et afin de relever les défis de la nouvelle étape, Mohammed VI a exhorté le gouvernement à donner la priorité à cette question, en corrigeant les dysfonctionnements de l'administration et en mobilisant les compétences qualifiées, aux niveaux régional et local.

    C'est donc sans surprise que le mercredi 9 octobre le chef du gouvernement Saad Eddine El Othmani a présenté au roi les nouveaux membres de son cabinet, lesquels ont été nommés par le souverain après moult tractations, tant la barre avait été placée très haut. Au final, c'est une équipe réduite de 39 à 23 postes qui a été dévoilée avec comme mots d'ordre « efficience et efficacité ». Concrètement, la nouvelle équipe gouvernementale s'est traduite par la fin de l'éclatement des départements ministériels avec la suppression des secrétariats d'État, et par un savant dosage entre technocrates, maintenus aux postes de souveraineté, et ministres issus des partis politiques d'une coalition allégée. Elle s'est aussi traduite par l'intégration de six nouvelles recrues de profil divers se démarquant par leurs compétences certaines, mais aussi par le sang neuf qu'elles apportent à l'exécutif.

    Des priorités clairement énoncées…
    S'attelant à la tâche aussitôt qu'il a été installé, le nouveau gouvernement a tenu, le jour de sa prise de fonction, un conseil des ministres, présidé par le roi. Au menu, la présentation des orientations générales du projet de loi de finances au titre de l'année 2020. Selon l'exposé fait à cette occasion par le ministre de l'Économie, des Finances et de la Réforme de l'administration, Mohamed Benchaaboun, le projet qui a été élaboré, sur la base des orientations royales, s'appuie sur quatre priorités majeures. Il s'agit d'abord de la mise en œuvre effective de la loi-cadre relative à la réforme du système d'éducation et de formation. Cette loi-cadre, attendue depuis de nombreuses années, va servir de base pour réduire les disparités, consacrer le principe de l'égalité des chances, renforcer le soutien social à la scolarisation et mettre en application la feuille de route relative au développement de la formation professionnelle. Il s'agit, ensuite, de mettre en œuvre les mécanismes de protection sociale, d'accélérer la mise en œuvre de la régionalisation et soutenir l'investissement et l'entreprise. Ces quatre grandes priorités doivent être traduites en actions de politique publique, fortes et novatrices, dans le projet de loi de finances pour 2020, dont les grandes lignes ont été présentées, en primeur, par le chef du gouvernement aux partenaires sociaux, avant que le texte ne soit soumis au Parlement, au plus tard le 20 octobre.

    pour enclencher une nouvelle étape du développement du pays
    Il s'agit en fait d'un test grandeur nature pour la nouvelle équipe avec comme premier défi de réunir les conditions pour booster sensiblement la croissance du PIB – qui sera limitée à 3 % cette année et qui risque de fléchir selon certaines projections. C'est l'un des objectifs majeurs pour le nouveau gouvernement auquel incombe désormais la lourde tâche de mettre en marche rapide la « machine Maroc » pour enclencher la nouvelle étape de son développement, appelée à se prolonger sur les deux décennies à venir. Car comme n'a pas manqué de le rappeler Mohammed VI lors de son dernier discours du Trône, « la rénovation du modèle de développement national n'est pas une fin en soi ; elle est le préalable à l'émergence d'une étape nouvelle dans laquelle nous souhaitons engager le Maroc ». Le travail doit donc se poursuivre avec un sens accru de l'engagement, de la cohésion et des responsabilités, pour assurer une meilleure gestion des affaires publiques et pour répondre efficacement aux préoccupations des citoyens.

    Le public mais aussi le privé interpellé
    À ce titre, et pour boucler la boucle, lors de la rentrée parlementaire le 11 octobre, le roi Mohammed VI a interpellé également le secteur privé, et plus particulièrement le secteur bancaire et financier, l'invitant à participer de manière beaucoup plus volontariste au financement du tissu économique avec comme priorité l'entrepreneuriat des jeunes et autoentrepreneurs, qui souffrent d'une carence structurelle de financement. Autant dire que le décor est planté et le cap fixé par le souverain. Il ne reste plus à l'exécutif et aux opérateurs économiques, politiques et sociaux, qu'à s'atteler à leur mission commune, celle de faire du Maroc, en l'espace d'une génération, un pays développé. Le pays en a les atouts.

    le Point fr Afrique

  • #2
    Le souverain marocain n'avait pas manqué, à l'occasion du 20e anniversaire de son accession au pouvoir, de dresser un bilan sans concession aussi bien des acquis engrangés par le pays durant les deux dernières décennies – lesquels ont permis au Maroc de faire un grand bond en avant en termes de consolidation démocratique, de développement humain et d'infrastructures – que des disparités accrues entre les Marocains ainsi que de l'aggravation d'une partie des déficits sociaux et spatiaux. « Les dernières années ont révélé l'incapacité de notre modèle de développement à satisfaire les besoins croissants d'une partie de nos citoyens, à réduire les inégalités sociales et les disparités spatiales », a estimé Mohammed VI, ajoutant que « c'est la raison pour laquelle Nous avons appelé à sa réévaluation et à sa réactualisation »
    Les libertés ont reculé au Maroc depuis le pouvoir de M6.

    Pas de démocratie au Maroc, c'est une monarchie constitutionnelle sur le papier dans la réalité c'est un pouvoir autoritaire dont les pouvoirs sont concentrés dans les mains du roi ! Ça n'a pas changé depuis l'indépendance...

    Les changements globaux viendront ne pourront venir que lorsqu'il y aura plus de justice, d'éducation et d'égalité sociale. La refonte annoncée n'est qu'une connerie de plus il n'y avait pas de besoin d'attendre 20 ans pour constater que ça ne marcherait pas mais si tout le tableau n'est pas noir !

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    • #3
      Lock frère ce n'est pas toi là , quel qu'un a piraté ton accès au FA pas possible

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      • #4
        Non c'est bien moi je n'ai jamais défendu le roi et son pouvoir sinon tu peux toujours essayer de prouver le contraire.
        Mais par exemple j'ai toujours defendu l'intégrité territoriale marocaine j'ai toujours certains choix économiques et en critiquer d'autres. Par exemple j'ai toujours critiqué la gestion de l'éducation scolaire, l'état des services sanitaires je sais être pragmatique refuser ce qui ne fonctionne pas et reconnaître quand ça marche bien ! Et toi ? Je ne t'ai jamais vu critiquer de ton côté hormis quelques broutilles.


        La majorité des sujets que tu ouvres concernent le Maroc ça ne te laisse pas beaucoup de temps pour critiquer l'Algérie :

        http://www.algerie-dz.com/forums/sea...archid=3452898

        Sur les 11 pages d'historique j'ai scruté seulement 3 pages où tu as posté plus de 60 sujets sur le Maroc et pas un seul sujet critique sur l'Algérie !
        Dernière modification par LockDown, 20 octobre 2019, 21h03.

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