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Doing Business : Le Maroc gagne 7 places et se rapproche du Top 50 mondial

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  • Doing Business : Le Maroc gagne 7 places et se rapproche du Top 50 mondial

    Le Maroc a réalisé un bond de 7 places au classement Doing Business 2020 de la Banque mondiale, rendu public ce jeudi à Washington, pour se hisser au 53ème rang à l’échelle mondiale.


    « Cette avancée marque un progrès significatif dans la réalisation de l’objectif du Maroc consistant à atteindre le top 50 des plus grandes économies du monde d’ici 2021 », indique dans un communiqué le Département du Chef du gouvernement. Le Maroc conserve son avance en Afrique du Nord et se classe au troisième rang des pays de la région de l’Afrique du Nord et du Moyen Orient (MENA), derrière les Émirats arabes unis (16ème) et le Bahreïn (43ème), et devant l’Arabie saoudite (62ème), Oman (68ème), la Jordanie (75ème), le Qatar (77ème), la Tunisie (78ème), le Koweït (83ème) et l’Egypte (114ème).
    Au niveau africain, le rapport souligne que le Maroc conserve sa troisième position derrière les îles Maurice, qui se classent au 13ème rang mondial, le Rwanda (38ème), et devant le Kenya (56ème), l’Afrique du Sud (84ème), le Sénégal (123ème) et le Nigeria (131ème).


    « Le score positif du Maroc dans ce nouveau classement mondial est dû à l’adoption d’une série d’importantes mesures et réformes liées aux affaires et aux activités des entreprises marocaines, et qui s’inscrivent dans le cadre du programme de travail du Comité national de l’environnement des affaires (CNEA) », souligne le communiqué.


    Le secrétariat de ce Comité a également joué un rôle important dans la présentation aux experts de la Banque mondiale des réformes introduites pour améliorer le climat des affaires dans notre pays, principalement liées au développement de cadres juridiques et réglementaires pour les entreprises, ainsi qu’à la simplification et à la numérisation d’un ensemble de procédures administratives liées au cycle de vie des affaires, outre la création de plates-formes électroniques pour les services et des guichets uniques.

    Les réformes de la loi N° 17.95 relative aux sociétés anonymes et de la loi N° 5.96 sur la société en nom collectif, la société en commandite simple, la société en commandite par actions, la société à responsabilité limitée et la société en participation, figuraient parmi les réformes importantes entrées en vigueur au cours de l’année.


    Ces réformes, explique la même source, ont permis de renforcer la protection des investisseurs minoritaires et d’établir le principe de transparence et de bonne gouvernance fondé sur les normes internationales dans ce domaine.


    En conséquence, le classement du Maroc dans l’Indice de protection des investisseurs minoritaires est passé de la 64ème place à la 37ème place, fait-on observer.


    En outre, le Maroc s’est classé au 16ème rang mondial pour ce qui est de l’indice d’octroi des permis de construire en lançant une nouvelle version de la plate-forme électronique pour la gestion numérique des permis de construire.


    Le classement marocain dans l’indice de raccordement au réseau électrique (34ème au niveau mondial contre 59 l’année dernière) s’est également amélioré grâce à la facilitation du raccordement électrique des entreprises à Casablanca à travers le lancement d’une plateforme électronique, baptisée « e-Raccordement », pour le dépôt et le suivi des demandes de raccordement en moyenne tension et le développement de l’utilisation des postes de transformation préfabriqués.


    Le rapport de la Banque Mondiale évoque également une série d’autres réformes qui ont contribué à l’amélioration du climat des affaires au Maroc et de son classement international, en l’occurrence :


    – La mise en place d’un système automatisé pour l’attribution des affaires aux juges et la publication de rapports sur la performance des tribunaux, ce qui a facilité l’exécution des contrats et a permis au Maroc d’atteindre le 60ème rang mondial;- La mise en place d’un système de paiement électronique des redevances portuaires, la suppression des démarches de transit sur support papier et l’extension des heures de travail dans le port, ce qui a accéléré les opérations de commerce transfrontalier et propulsé le Maroc à la 58ème position mondiale;- La réduction du taux de l’impôt sur les entreprises en adoptant un système progressif d’imposition des sociétés, qui a permis au Maroc d’atteindre le 24ème rang mondial de l’indice de performance fiscale.


    Avec ce résultat, le Maroc a pris une longueur d’avance vers la réalisation de l’objectif fixé par le programme gouvernemental visant à faire intégrer le pays parmi les 50 meilleurs économies du monde en matière d’amélioration du climat des affaires d’ici à 2021.


    Dans cette perspective, d’autres réformes sont en cours d’élaboration, telles que la création d’un registre national de sûretés mobilières dans le cadre de la mise en œuvre de loi relative aux sûretés mobilières, ce qui permettra aux PME d’avoir accès aux financements nécessaires et d’améliorer le classement du Maroc dans l’indice d’accès au financement.


    Pour rappel, le rapport Doing Business cherche à mesurer les performances de 190 pays en matière de facilitation des affaires en évaluant la législation et les procédures administratives adoptées dans dix domaines différents du cycle de vie de l’entreprise, à savoir la création d’entreprises, le commerce transfrontalier, le paiement des taxes et impôts, les permis de construire, le raccordement à l’électricité, le transfert de propriété, l’accès au financement, l’exécution de contrats, la protection des investisseurs minoritaires, ainsi que la gestion de dossiers des entreprises en difficulté.

    infomediaire

  • #2
    Il faut simplifier les procédures pour faciliter le business !

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    • #3
      Voilà pourquoi le peuple oublier fuit il n'est question que de business

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      • #4
        Le Maroc gagne 7 places et se rapproche du Top 50 mondial des pays les plus endetter

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        • #5
          [QUOTE]
          Le Maroc gagne 7 places et se rapproche du Top 50 mondial des pays les plus endetter/QUOTE]


          Cest vrai
          Cest les chef d'etats africains qui te l'ont dit
          .
          .
          ''La pauvreté ne sera plus séditieuse, lorsque l'opulence ne sera plus oppressive''
          Napoléon III

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          • #6
            Cest vrai
            Cest les chef d'etats africains qui te l'ont dit
            Ça m'avait fait plaisir quand j'avais vu Messahel énervé plein d'amertume prononcer cette phrase ça se voyait qu'il était blessé et on est pas blessé gratuitement par des mots sauf lorsqu'ils portent en eux beaucoup de vérité !

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            • #7
              L’économie nationale demeure sous l’emprise de la bureaucratie, relève le rapport de l’institution internationale.

              On ne le répètera jamais assez. L’environnement économique en Algérie est décourageant. C’est un véritable amalgame de textes contraignants produits par une administration jacobine plus prompte à en rajouter une couche qu’à corriger ou à changer une règle. Une procédure devenue obsolète et qui constitue un obstacle à l’évolution normale des affaires.

              Une situation que confirme le rapport “Doing Business” 2020 publié, jeudi, par le Groupe de la Banque mondiale. La 17e édition de l’étude Doing Business revient sur les réformes mises en œuvre dans dix domaines d’activité économique et dans 190 pays du monde, sur une période de 12 mois se terminant le 1er mai 2019. L’étude sur l’environnement des affaires classe l’Algérie à la 157e place. Le climat des affaires en Algérie n’a quasiment pas évolué par rapport à l’édition 2019.

              Doing Business évalue les avancées dans dix domaines : création d’entreprise, obtention de permis de construire, accès à l’électricité, enregistrement des biens fonciers, obtention de crédit, protection des investisseurs minoritaires, paiement des impôts, commerce transfrontalier, exécution des contrats et règlement des faillites. Notre pays n’a introduit aucune réforme et demeure à la traîne par rapport à toutes les autres économies de la région Moyen-Orient et Afrique du Nord.

              L’Algérie pointe à la 16e place dans la région, loin derrière notamment le Maroc, la Tunisie, l’Égypte, l’Iran. Et ne devance que l’Irak, la Syrie, la Libye et le Yémen. Au-delà de ce mauvais classement, le rapport de la BM révèle l’emprise de la bureaucratie sur l’économie algérienne. Notre pays est classé au 150e rang en matière de “création d’entreprise”. Dans le détail, pour créer une entreprise, il faut compter 12 procédures distinctes et une durée de 12 jours en dépensant 11,3% du revenu moyen par habitant.

              L’Algérie ne fait pas mieux concernant l’obtention d’un permis de construire où elle arrive à la 121e place. Le rapport a comptabilisé 19 procédures, 131 jours et un coût représentant 6,5% du revenu par habitant pour la construction d’un entrepôt. Notre pays se positionne à la 181e place concernant l’obtention de prêts, au 179e rang sur le plan de la protection des investisseurs minoritaires. Concernant la pression fiscale, notre pays est classé au 158e rang.

              Les données à retenir sont qu’une entreprise algérienne doit s’acquitter de 27 différents impôts et taxes, y compris les cotisations obligatoires, un processus qui nécessite 265 heures de travail par an. Dans le domaine du commerce transfrontalier, l’Algérie reste mal classée, se positionnant à la 172e place. La grande leçon que devraient tirer les pouvoirs publics de ce classement, est celle de l’urgence de la mise en œuvre effective de nombreuses réformes plusieurs fois annoncées.

              Les économies qui se sont le plus améliorées pour Doing Business 2020 sont l’Arabie saoudite, la Jordanie, le Togo, Bahreïn, le Tadjikistan, le Pakistan, la Chine, l’Inde et le Nigeria. En 2018-2019, ces économies ont réalisé un cinquième de l’ensemble des réformes enregistrées au niveau mondial. Les dix économies qui obtiennent la meilleure note dans le classement sur la facilité de faire des affaires sont la Nouvelle-Zélande, Singapour, la RAS de Hongkong en Chine, le Danemark, la République de Corée, les États-Unis, la Géorgie, le Royaume-Uni, la Norvège et la Suède.

              Meziane Rabhi
              ...........

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