Le ministre de la Justice Belkacem Zeghmati a accusé jeudi 24 octobre des “parties malintentionnées” de travailler “dans l’ombre” pour entraver “le chemin de sortie de crise” qu’a choisi le pouvoir, en allusion à l’élection présidentielle du 12 décembre.
“Au moment où les pouvoirs publics travaillent pour compléter la construction des institutions et pour satisfaire les revendications populaires [...], des parties malintentionnées activant dans l’ombre pour entraver le chemin de sortie de crise mis en place par les dignes de pays”, a affirmé M. Zeghmati lors d’une cérémonie officielle à Alger.
Selon le ministre, ces parties travaillent “sous des slogans étincelants en apparence mais sournois au fond”. “Ils exploitent l’innocence de ceux dont la volonté s’enflamme pour servir la patrie”, a-t-il ajouté.
“Nous disons à ces personnes dépourvues de conscience que la marche est entamée et ne s’arrêtera pas, contrairement aux souhaits des ennemis du pays et du peuple”, a-t-il encore lancé.
Les propos de M. Zeghmati interviennent à la veille du 36e vendredi consécutif de grandes manifestations partout en Algérie contre le pouvoir en place. Les marches qui ont fait tomber l’ancien président Abdelaziz Bouteflika en avril dernier se poursuivent contre les plans du pouvoir, à savoir l’organisation d’une élection présidentielle le 12 décembre avec les mêmes figures du régime.
Le départ du président par intérim Abdelkader Bensalah et du Premier ministre Noureddine Bedoui, dont le nom est associé à la fraude électorale dans l’imaginaire populaire, ainsi que le départ de son gouvernement sont parmi les revendications les plus fréquentes.
Les déclarations du ministres sont arrivées aussi au même moment où des milliers d’avocats ont manifesté à Alger, scandant, entre autres, “makach intikhabat mâa lissabat” (pas d’élections avec les gangs aux pouvoir).
Abdelkader Bensalah a désigné Belkacem Zeghmati comme ministre de la Justice le 31 juillet dernier en remplacement à Slimane Brahmi, bien que l’article 104 de la Constitution stipule que le président par intérim n’a pas le droit de remanier le gouvernement.
HuffPost Algérie
24/10/2019
“Au moment où les pouvoirs publics travaillent pour compléter la construction des institutions et pour satisfaire les revendications populaires [...], des parties malintentionnées activant dans l’ombre pour entraver le chemin de sortie de crise mis en place par les dignes de pays”, a affirmé M. Zeghmati lors d’une cérémonie officielle à Alger.
Selon le ministre, ces parties travaillent “sous des slogans étincelants en apparence mais sournois au fond”. “Ils exploitent l’innocence de ceux dont la volonté s’enflamme pour servir la patrie”, a-t-il ajouté.
“Nous disons à ces personnes dépourvues de conscience que la marche est entamée et ne s’arrêtera pas, contrairement aux souhaits des ennemis du pays et du peuple”, a-t-il encore lancé.
Les propos de M. Zeghmati interviennent à la veille du 36e vendredi consécutif de grandes manifestations partout en Algérie contre le pouvoir en place. Les marches qui ont fait tomber l’ancien président Abdelaziz Bouteflika en avril dernier se poursuivent contre les plans du pouvoir, à savoir l’organisation d’une élection présidentielle le 12 décembre avec les mêmes figures du régime.
Le départ du président par intérim Abdelkader Bensalah et du Premier ministre Noureddine Bedoui, dont le nom est associé à la fraude électorale dans l’imaginaire populaire, ainsi que le départ de son gouvernement sont parmi les revendications les plus fréquentes.
Les déclarations du ministres sont arrivées aussi au même moment où des milliers d’avocats ont manifesté à Alger, scandant, entre autres, “makach intikhabat mâa lissabat” (pas d’élections avec les gangs aux pouvoir).
Abdelkader Bensalah a désigné Belkacem Zeghmati comme ministre de la Justice le 31 juillet dernier en remplacement à Slimane Brahmi, bien que l’article 104 de la Constitution stipule que le président par intérim n’a pas le droit de remanier le gouvernement.
HuffPost Algérie
24/10/2019
Commentaire