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La sécurité à Alger entre rigueur et abus de pouvoir

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  • La sécurité à Alger entre rigueur et abus de pouvoir

    La gestion de la situation sécuritaire à Alger a entraîné le recours des services de sécurité à des méthodes de contrôle où s'entremêlent rigueur et vigilance mais aussi excès de zèle et abus de pouvoir.

    L'annonce de la tenue des élections législatives a, en évidence, poussé les pouvoirs publics à redéployer leurs services de sécurité, tous corps confondus, à travers l'ensemble de la région de l'Algérois notamment aux alentours et dans le chef-lieu de la capitale. Interrogé à ce sujet la semaine dernière, le chef du gouvernement a indiqué qu'il ne s'agit pas de mettre en place, à cette occasion, un dispositif sécuritaire spécial mais d'être plus vigilant. Cet appel de Belkhadem à la vigilance ne semble pas s'adresser aux populations puisque les supports médiatiques lourds n'ont pas programmé de campagne à cet effet. Le but de Belkhadem n'étant pas, bien sûr, d'alarmer les citoyens mais de ne pas sombrer dans un fatalisme de tradition dans une conjoncture où la course aux pouvoirs pourrait se monnayer en tous moyens.

    Avant même la tenue du dernier sommet du NEPAD à Alger, pendant et après, une certaine agitation des services de sécurité est devenue perceptible à tous les niveaux. Les agents de sécurité ont été déployés dans tous les coins de la capitale, que ce soit au niveau des périphériques nord, sud, est, ouest, des quartiers et même des ruelles d'Alger. Ce redéploiement visible et imposant pourrait, quelque part, rassurer les familles et leur permettre de se déplacer sans crainte. Ceci quand les comportements et agissements de ceux qui sont censés les protéger ne se confondent pas avec des attitudes répressives à leur égard.

    Il est observé ces derniers temps, une certaine nervosité chez des agents de sécurité. L'on aura vu à maintes reprises des policiers bousculer, malmener ou secouer des automobilistes auxquels ils demandaient les papiers du véhicule. Ceux d'entre eux —zélés- arrivent même à frapper les personnes qu'ils interpellent. Il y a une quinzaine de jours, dans une rue commerçante de Chéraga, un policier a mis sa main sur le visage d'un jeune homme qu'il avait descendu de force de son véhicule. Les policiers se sont mis à trois pour insulter le jeune homme. Ce qui avait bloqué la circulation routière pendant près d'une demi-heure. Cette scène n'a rien d'anodin. Elle se répète couramment, un peu partout. Le stationnement est aussi source de divers problèmes pour le citoyen. Les agents de la circulation se font quotidiennement doublés par des adolescents qui, matraque à la main, font garer les véhicules à leur guise, dans les ruelles qu'ils veulent et au prix qui les agrée. L'on ne se lassera jamais de le dire parce que sur cet aspect des choses, les policiers ferment les yeux au point de faire semblant de ne pas voir que les jeunes rackettent les usagers. Eux qui sont censés interdire au nom de la loi de telles pratiques. Mieux encore, il est devenu courant qu'un jeune bloque la circulation en prenant tout son temps pour marchander avec «le client» qui refuse de le payer. Cela se fait au grand jour y compris devant les sièges des communes, des daïras ou autres institutions étatiques devant lesquelles s'efface toute autorité locale.

    Les problèmes de circulation à Alger immobilisent quotidiennement de nombreux automobilistes qui restent longtemps otages de simples sautes d'humeur d'agents de sécurité, tous corps confondus. La tenue de ces agents dépend des limites territoriales au niveau desquelles ils se positionnent. Les périphériques des quatre coins de la capitale sont en général l'espace idéal pour ce genre de situation. Si ce ne sont pas les cortèges officiels qui bloquent la capitale, ce sont les gendarmes ou les agents de la garde mobile qui occupent les périphériques obligeant ainsi les usagers à ralentir au point de geler tout le trafic. Avant-hier, ce sont deux gendarmes qui se sont placés au bon milieu du périphérique ouest pour des opérations de contrôle de véhicules. Ils en ont contrôlé de nombreux avec visiblement les nerfs à vif. La démarche est devenue quotidienne. Chaque matin, deux agents de la garde mobile se mettent debout sur la voie d'urgence, entraînant ainsi un ralentissement du trafic routier jusqu'à le mettre au point mort. Il est devenu très pénible pour circuler dans Alger. Les grandes artères sont occupées généralement par les agents de la circulation qui, eux aussi, se placent au bon milieu des routes. L'on est curieux de savoir si ces nouveaux comportements des agents de sécurité sont dictés juste par le contrôle de la sécurité routière ou alors sont en prévision d'éventuelles activités terroristes qui reprennent en général à chaque fois que pointe une échéance politique.

    En tout cas, au regard de l'anarchie qui règne dans les rues et les périphériques de l'Algérois, il serait temps que les pouvoirs publics fassent le point sur le schéma de gestion de la circulation, entré en vigueur depuis plus d'une année. Ce qui est sûr, c'est qu'il a été élaboré sans compter avec les excès de zèle et les abus de pouvoir de certains agents de la sécurité ainsi que d'autres fauteurs de troubles, qui sont à l'origine de grands abus mais semblent agir en toute impunité.

    Par Le Quotidien d'Oran

  • #2
    j'ai peur que l'algérie devienne un état policier à l'instart de la syrie ou de la tunisie ou les services de securtié sont dans tout les coins à surveiller la population en commettant des excets sans scrupule

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    • #3
      pour l'instant un état policier à la tunisiene vaut mieux qu'un état d'anarchie.
      .


      Nul n’est plus désespérément esclave, que ceux faussement convaincus d’être libres"-JWVG

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      • #4
        crois moi, si on le tolère à cause des circonstances acteulles, il sera maintenu après et il sera trop tard, on l'aura tous dans l'os.

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        • #5
          Un etat policier, qu a un etat en debandade, voir anarchique ou tous le monde fait ce qu il veut sur la place public, dans le passe l etat etait absente et on a vue, la drogue, les trottoires squaltes et autres phenomenes de vol en plein jour, suivis d agression et vol a la sauvette.
          Mieux serrer la vis a certains energumens qui ont pris le malin plaisir de profiter d une certaine anarchie comme etatant une democratisation, ou tous et chacun fait ce qu il veut.

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