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L'achat des problèmes .......... par Abdou BENABBOU

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  • L'achat des problèmes .......... par Abdou BENABBOU

    L'achat des problèmes


    par Abdou BENABBOU


    Faudrait-il se convaincre que les Algériens adorent les problèmes et que s'ils n'en rencontraient pas, ils iraient les chercher, capables jusqu'à se plier pour les acheter ? Même si les citoyens anonymes que nous sommes n'en connaissent pas les motifs, l'impressionnant remue-ménage judiciaire qui se déroule ces derniers temps sous nos yeux nous laisse pantois avec notre impossibilité de comprendre pourquoi près de 3.000 magistrats sont poussés à changer de destin. Une telle colossale mesure méritait au moins une juste explication, mais nous savons que l'absence de communication est le sport favori de nos officiels et que cette tare est à l'origine de la majorité de nos déboires. Cette faille communicationnelle engendre souvent des déductions des plus incongrues et amplifie toujours pour les gouvernés une perception d'un état des lieux catastrophique.

    On peut être magnanime pour tenter d'admettre que les turbulences particulières de la machine judiciaire du moment répondent à la raison d'Etat, car pour un tel impératif, seule une division militaire est susceptible d'être soumise à un transfert similaire à celui des infortunés 3.000 magistrats.

    La soudaine et inattendue forte colère des magistrats a été perçue comme une action politique par certains qui ont vite fait de la lier avec les protestations de la rue, signifiant avec une aléatoire conviction qu'une des plus importantes de nos institutions s'était rangée du côté du Hirak. Il est vrai que le puissant syndicat de la magistrature a enrobé ses griefs avec une légère teinte politique. Mais l'énoncé des reproches ne peut voiler qu'un juge et qu'un procureur sont d'abord des citoyens et des pères de famille comme le reste des Algériens et que le sommaire de leurs préoccupations est d'une simplicité des plus élémentaires et des plus humaines.

    Muter 3.000 responsables de famille aux antipodes de la résidence de leurs enfants au milieu d'une année scolaire est de toute évidence déraisonnable. Leur effarouchement de l'heure n'a rien d'un acte militant programmé et ne repose sur aucune consonance politique. Par contre, la décision prise pour un tel chambardement est éminemment politique. Elle semble avoir été prise face à un péril qui menacerait le pays. Ceux qui l'ont prise dans ce cas ont l'obligation d'en dévoiler le contenu aux Algériens. Pour atténuer la fatidique crise qui hachure dangereusement le parcours des citoyens, il devient admis que la raison d'Etat soit dévoilée. Si d'aventure c'en est une. Sinon, nous continuerons encore à parfaire l'achat des problèmes.



    Le Quotidien d'Oran
    " Celui qui passe devant une glace sans se reconnaitre, est capable de se calomnier sans s'en apercevoir "

  • #2
    Abdou BENABBOU
    C'est Abdou Semmar qui a pris le nom de sa femme comme nouveau nom de plume?

    Commentaire


    • #3
      C'est Abdou Semmar qui a pris le nom de sa femme comme nouveau nom de plume?
      Du n'importe quoi .

      Mais bon , l'article fait mal à certains , et c'est tant mieuxoeilfermé
      " Celui qui passe devant une glace sans se reconnaitre, est capable de se calomnier sans s'en apercevoir "

      Commentaire


      • #4
        Je ne comprends pas, non pas que ces milliers de juges soient mutés ou congédiés, mais qu'un Zeghmati désigné de manière non constitutionnelle faisant membre d'un gouvernement censé seulement expédier les affaires courantes, agisse de la sorte.
        C'est effectivement chercher à provoquer le bordel au pays.

        Commentaire

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