Par Pica Ouazi 29 octobre 2019
Algérie – Une nouvelle mesure vient d’être rappelée par la Banque d’Algérie concernant l’alimentation de comptes en devises. Dans une note diffusée le dimanche 27 octobre, l’institution nationale exige de justifier tout dépôt dépassant les 1000 euros par une déclaration douanière d’importation de cette somme.
Ainsi, la Banque centrale a rappelé aux banques intermédiaires agréées la nécessité d’appliquer l’article 72 de la Loi de finances de 2016. Cet article oblige la justification des dépôts bancaires en devise de plus de 1000 euros. Elle précise que « toute alimentation d’un compte devise pour un montant égal ou supérieur à l’équivalent de de 1000 euros doit être appuyée, préalablement, par une déclaration douanière d’importation de ce montant ».
La Banque d’Algérie avertit que le « non-respect de cette procédure est assimilé à une infraction à la législation et à la réglementation des changes ». Elle rappelle que cette note est en conformité avec l’article 72 de la Loi de finances de 2016, notamment l’article numéro 3 du règlement du Conseil sur la monnaie et le crédit.
Une mesure qui mettra en péril la liquidité dans les banques
Cette mesure aura comme conséquence directe le recul de dépôts de devises dans les banques. Elle contribuera à la diminution de la liquidité en euro dans ces institutions. Elle va renforcer le secteur informel, « marché noir », dans lequel une grande partie des transactions sont effectuées.
Elle est considérée comme une entrave de taille pour les personnes qui voudront bancariser leur devise. Toutefois, ceux qui veulent déposer leurs argents pourront le faire sur plusieurs opérations qui ne dépassent pas les 1000 euros chacune.
Il faut aussi souligner que cette note est un nouvel obstacle pour ceux qui veulent importer des véhicules de moins de trois ans et qui doivent passer par les banques, en sachant que la devise ne peut être achetée que sur le marché noir.
Algérie – Une nouvelle mesure vient d’être rappelée par la Banque d’Algérie concernant l’alimentation de comptes en devises. Dans une note diffusée le dimanche 27 octobre, l’institution nationale exige de justifier tout dépôt dépassant les 1000 euros par une déclaration douanière d’importation de cette somme.
Ainsi, la Banque centrale a rappelé aux banques intermédiaires agréées la nécessité d’appliquer l’article 72 de la Loi de finances de 2016. Cet article oblige la justification des dépôts bancaires en devise de plus de 1000 euros. Elle précise que « toute alimentation d’un compte devise pour un montant égal ou supérieur à l’équivalent de de 1000 euros doit être appuyée, préalablement, par une déclaration douanière d’importation de ce montant ».
La Banque d’Algérie avertit que le « non-respect de cette procédure est assimilé à une infraction à la législation et à la réglementation des changes ». Elle rappelle que cette note est en conformité avec l’article 72 de la Loi de finances de 2016, notamment l’article numéro 3 du règlement du Conseil sur la monnaie et le crédit.
Une mesure qui mettra en péril la liquidité dans les banques
Cette mesure aura comme conséquence directe le recul de dépôts de devises dans les banques. Elle contribuera à la diminution de la liquidité en euro dans ces institutions. Elle va renforcer le secteur informel, « marché noir », dans lequel une grande partie des transactions sont effectuées.
Elle est considérée comme une entrave de taille pour les personnes qui voudront bancariser leur devise. Toutefois, ceux qui veulent déposer leurs argents pourront le faire sur plusieurs opérations qui ne dépassent pas les 1000 euros chacune.
Il faut aussi souligner que cette note est un nouvel obstacle pour ceux qui veulent importer des véhicules de moins de trois ans et qui doivent passer par les banques, en sachant que la devise ne peut être achetée que sur le marché noir.
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