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Les divisions politiques en Algérie

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  • Les divisions politiques en Algérie

    Très difficile de se faire une idée de l'importance des deux camps, ceux qui sont derrière le pouvoir pour aller voter et ceux derrière le hirak qui n'entendent pas aller voter.

    Je suis loin du pays. Ici à Montréal, il est clair que pas grand monde n'ira voter. Je dirais pas plus de 2 ou 3% des inscrits.

    Selon vous et objectivement, quelle sera au pays, l'importance de chacun des deux camps?


  • #2
    En l'absence d'instruments d'évaluation objectifs et indépendants, personne ne pourra dire exactement les bons chiffres.

    Pour l'instant, ce qu'on voit dans la rue, ce sont des centaines de milliers de hirakistes, et une poignée de "gaïdistes".

    Bien sûr, il reste la fameuse "majorité silencieuse" et chacun voudra lui faire dire ce qu'il veut.

    Perso, je partirais comme ça, à chaud, sur 70% pour les contestataires et 30% pour les supporters du régime actuel.

    On verra bien ce qu'il en sera lors des prochaines élections (si elles auront lieu, bien sûr)...
    Fortuna nimium quem fovet, stultum facit.

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    • #3
      Très difficile de se faire une idée de l'importance des deux camps, ceux qui sont derrière le pouvoir pour aller voter et ceux derrière le hirak qui n'entendent pas aller voter.

      Je suis loin du pays. Ici à Montréal, il est clair que pas grand monde n'ira voter. Je dirais pas plus de 2 ou 3% des inscrits.
      y'aura au moins 35% de votants , et avec un petit coup de pouce , ca atteindra facile les 40% ..


      Selon vous et objectivement, quelle sera au pays, l'importance de chacun des deux camps?
      un camp est enraciné depuis des lustres avec tout les moyens politique et materiels qu'il peut s'offrire . et l'autre , c'est une alliance de fortune avec aucun representant , aucun projet claire en main a offrir a la societé . a par un evenement inattendu qui fera en sorte que la situation prenne une autre tournure que ce que le systeme en place a decidé . les jeux son fait par avance .
      Dernière modification par Discus, 30 octobre 2019, 18h30.

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      • #4
        Non, je ne dirais pas que "les jeux sont faits".

        Tout ce qu'on peut dire c'est que le pouvoir s'entête à faire avancer son agenda, à vouloir passer en force.

        Seulement, il ne maîtrise pas tous les paramètres sur le terrain, comme cela avait été le cas dans les précédentes échéances électorales.

        Ce hirak est vraiment pour lui une sérieuse épine qui l'empêche de dormir. Et au vu de ce qui se passe actuellement au niveau des institutions de l'Etat, je n'exclus même pas un effondrement du système plus tôt que prévu...
        Fortuna nimium quem fovet, stultum facit.

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        • #5
          Perso, je partirais comme ça, à chaud, sur 70% pour les contestataires et 30% pour les supporters du régime actuel.
          Je ne pense pas qu’il ait beaucoup de gens supporteurs du régime actuel, mais il se peut qu’il ait beaucoup de votants non pas parce qu’ils sont pour le régime mais par peur de l’instabilité, de l’incertitude et surtout du cauchemar des années 90 ou même de celui de la Syrie ou de la Libye. Ces peurs restent réelles, si on se fie aux déclarations des personnes pro-vote sur le net, leurs arguments sont toujours les mêmes ; l’absence d’une visibilité, l’incertitude, l’instabilité et l’interférence des puissances étrangères. Le FIS avait gagné les élections dans les années 90 mais le commun des algériens qui avait voté durant cette période, l’avait fait beaucoup plus pour le changement que pour le FIS. Malgré l’impression du désintéressé qu’ils donnent, les gens restent très pragmatique.

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          • #6
            Je suis d'accord que l'essentiel des votants pour le FIS dans les années 90 ont beaucoup plus fait un vote sanction contre le régime qu'un vote d'adhésion pour le programme du parti islamiste.

            Est-ce qu'on verrait quelque chose de similaire (dans le sens inverse) durant les (éventuelles) prochaines élections ? J'ai des doutes là-dessus.

            L' "absence de visibilité", l' "incertitude", l' "instabilité", etc., sont encore pires avec le régime qui a amené le pays à la situation actuelle. Choisir cette option, c'est comme donner le couteau à l'égorgeur dont on sait qu'il ne va pas nous rater...
            Fortuna nimium quem fovet, stultum facit.

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            • #7
              Objectivement c'est difficile, mais à mon avis c'est 15 % de la population qui va voter (en plus des uniformes ceux qui veulent la stabilité) c'est quand même un chiffre important : 3,5 Millions.

              Nous avons quand même quelques données :
              Chiffres officiels en 2009 c'etait 75% de votants, en 2014 c'était 50%
              (faut comprendre 65% en 2009 et 40% en 2014)
              Une baisse de 25% à cause de la maladie du président sortant. (y avait pas de mouvement de protestation de grande envergure sauf baraket et qques partis).

              Aujourd'hui c'est Un grand mouvement de protestation; ... en plus d'un système qui est malade, rajoute ces candidats qui n'inspirent pas grand chose chez les gens.

              beaucoup parmi ce qu'on appelle la majorité silencieuse n'ira pas voté, elle est silencieuse car la protestation s'allonge dans le temps ...

              oops , j'ai oublié les jeunes et les étudiants; ... en majorité ils ne voteront pas; il faut sortir un peu de la configuration des années 90.
              Dernière modification par Phileas, 30 octobre 2019, 18h40.

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              • #8
                dans les années 90 ont beaucoup plus fait un vote sanction contre le régime qu'un vote d'adhésion pour le programme du parti islamiste
                et sur plus de 60 partis , dont des partis connu depuis de longue date . le peuple pour sanctionner le systeme , il a décidé de voter a l'unisson pour le Fis ? vous ne l'avez pas eu au vote , vous ne l'avez pas eu avec les armes , vous ne l'aurez pas en surfant sur le hirak ..
                le systeme n'est pas fort uniquement par ses moyens politique et materiels . il l'est aussi , de par la mediocrité d'une bonne partie de ceux qu'il gouverne ...


                je n'exclus même pas un effondrement du système plus tôt que prévu...
                je dirais plutot le contraire . c'est le hirak qui n'a cessé de s'essoufler depuis ses premiers debuts . et le systeme de se régénérer ..
                Dernière modification par Discus, 30 octobre 2019, 19h35.

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                • #9
                  @Bachi

                  Très difficile de se faire une idée de l'importance des deux camps, ceux qui sont derrière le pouvoir pour aller voter et ceux derrière le hirak qui n'entendent pas aller voter.
                  C'est qu'il faut nuancer même cela BACHi : ceux qui voteront ne le feront pas focément avec l'idée d'être "derrière le pouvoir" et, à l'inverse ceux qii ne voteront pas ne le feront pas forcément avec l'idée de rejet du processus en lui-même. Moi, par exemple je ne crois pas que j'irais voter pour la simple raison qu'il n'y a personne pour qui je pourrais voter, mais j'ėstime tout de même que l'élection doit avoir lieu et que le résultat qui en sortira sera utile, à défaut d'être idéal.

                  Sinon, j'ai a peu près la même perception que DISCUS en local. Il me semble que l'envie de participation tourne autour de 30%, mais je n'exclue pas qu'elle soit moindre ou un peu supérieure à cela.
                  Dernière modification par Harrachi78, 30 octobre 2019, 19h15.
                  "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

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                  • #10
                    le peuple pour sanctionner le systeme , il a décidé de voter a l'unisson pour le Fis ?
                    Unisson ?

                    Il faut arrêter avec ce genre de fausses infos. Le FIS a eu la majorité de l'APN, grâce au Code électoral de l'époque qui a choisi le scrutin majoritaire (espérant que le FLN l'emporterait). Mais en réalité, le FIS n'a eu qu'environ que 30% du corps électoral. C'est loin de représenter l' "unisson".

                    P.S : Je précise que j'étais perso contre l'arrêt du processus électoral.


                    c'est le hirak qui n'a cessé de s'essoufler depuis ses premiers debuts
                    Ça, c'était le voeu du pouvoir, qui ne s'est toujours pas réalisé pour lui. Il ne faut pas non plus confondre "essoufflement" avec "baisse du nombre des manifestants". Essoufflement voudrait dire que les revendications du début allaient disparaître, ce qui n'est évidemment pas le cas. On assiste même à une recrudescence des exigences dans les rangs des hirakistes. Pour ce qui est du nombre, il faut quand même signaler que le Gaïd et ses réseaux ont mobilisé un certain nombre d'individus (FLN, RND, etc.) qui ont gonflé les rangs des foules durant le mois de mars, afin de faciliter la tâche de l'éviction de Boutef. Une fois leur mission terminée, ils les ont rappelé à l'ordre. Et maintenant, ils veulent casser les troupes du vrai hirak.

                    Ils ont bien sûr tablé sur le mois du Ramadan, puis sur la saison d'été, mais comme ça n'a rien donné, ils sont passés à autre chose : répression, intimidations, arrestations arbitraires, kidnappings, diabolisation, etc. S'il y avait réellement "essoufflement", nul besoin de recourir à ce genre de stratagèmes...
                    Dernière modification par fortuna, 30 octobre 2019, 19h45.
                    Fortuna nimium quem fovet, stultum facit.

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                    • #11
                      Bonjour, tout le monde fait des plans sur la comète comme on dit.

                      On parle des militaires comme s'ils voulaient tous voter et à 100 % pour le même lapin.

                      Ils le feront sans doute sur ordre, il est vrai et par peur.
                      “Les mensonges sont nécessaires quand la vérité est très difficile à croire”
                      Pablo Escobar après avoir brûlé le tribunal qui devait le juger.

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                      • #12
                        L' "absence de visibilité", l' "incertitude", l' "instabilité", etc., sont encore pires avec le régime qui a amené le pays à la situation actuelle. Choisir cette option, c'est comme donner le couteau à l'égorgeur dont on sait qu'il ne va pas nous rater...
                        Effectivement, l’incertitude reste entière avec les deux options, même si ces élections étaient libres la liste, des candidats ne rassurent pas du tout, mais c’est une question de perception, il est évident qu’un pays avec un président élu (ou même imposé) et des instituions élus (ou même imposées) reste plus fiable, est relativement plus stable qu’un pays sans président ni instituions en place.

                        Il faut dire que la classe politique algérienne n’a pas été à la hauteur. Marcher dans la rue est répéter les slogans de la rue n’est pas son rôle. Le rôle de la classe politique est de concevoir des solutions réalistes, de les présenter et de les implémenter sur le terrain, malheureusement en huit moins nos parties politiques, nos figures politiques n’ont rien pu réaliser, et ils ne semblent pas être capable de réaliser quoi que ce soit dans les mois à venir.

                        On peut argumenter et dire qu’il y a des politiciens en prison, Il est vrai que trois, quatre ou cinq personnes qui peuvent être considérer comme peut être candidats potentiels, bien qu’ils ne se sont jamais présenter comme tels sont emprisonnées, mais il reste les dizaines voir les centaines d’autres anciens et jeunes politiciens ou activistes dehors, qu’est-ce qu’ils font ou ont fait pour ces prisonniers, qu’est-ce qu’ils font pour débloquer la situation ? Marcher dans la rue ? Ils peuvent le laisser pour le commun des citoyens. Il nous faut une sortie de cette crise. C’est devenu une crise et une crise majeure. Qui va faire quoi ? Et quand ?

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                        • #13
                          @elbieroi

                          Tout a fait juste.
                          "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

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                          • #14
                            30% c'est exagéré ! Le taux de participation au 1er tour de l'élection présidentielle tunisienne était de 43%.

                            J'ai vu quelques sondages de média en ligne "non-cachiriste", il y avait 10 à 12% d'intentions de vote.
                            Le bon sens est la chose la mieux partagée du monde... La connerie aussi - Proverbe shadokien

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                            • #15
                              Il faut dire que la classe politique algérienne n’a pas été à la hauteur. Marcher dans la rue est répéter les slogans de la rue n’est pas son rôle. Le rôle de la classe politique est de concevoir des solutions réalistes, de les présenter et de les implémenter sur le terrain
                              L'absence d'opposition organisée est une autre des grandes fautes de la république de la médiocrité FLN-ANP.
                              Le système est si pourri que je ne vois qu'une seule solution, le refondre de A à Z.
                              Dommage le hirak n'est pas plus organisé.
                              ca demeure quand même le seul élément qui donne encore de l'espoir pour le pays.

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