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Le pouvoir d’achat des Algériens sur une pente descendante

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  • Le pouvoir d’achat des Algériens sur une pente descendante

    Le pouvoir d’achat des Algériens subit une dégradation continue depuis plusieurs années déjà. La crise à laquelle est confronté le pays ne cesse d’impacter négativement le quotidien du citoyen au revenu modeste. La dernière étude de l’ONS, publiée il y a deux jours, relève une hausse des prix à la consommation au niveau national de +1,3% au mois de septembre 2019 et de +2,3% pour les prix des biens alimentaires alors que les salaires, eux, stagnent depuis 2012.
    Tous les inducteurs renseignent sur un pouvoir d’achat de plus en plus affecté au cas où la crise économique persiste car le soutien apporté par l’Etat à certains produits de première nécessité comme par exemple le lait, l’eau et le gaz , ou à des prix administrés comme pour les céréales et les loyers publics , ne suffira pas à contenir l’inflation face à l’envolée des prix qui affecte déjà plusieurs produits auxquels se réfèrent les statisticiens de l’Office national des statistiques (ONS) pour calculer les taux d’inflation.
    L’indice des prix à la consommation (IPC) permet de mesurer l’évolution générale des prix des biens et services que nous consommons. Le dernier rapport publié récemment par l’Office national des statistiques fait état d’une hausse de tous les prix de consommation au niveau national et au niveau de la capitale qui reste parmi les plus chères au monde.
    Ainsi, au mois de septembre 2019, l’indice général des prix à la consommation au niveau national a enregistré une évolution de +1,3% par rapport au mois précédent. Les prix des biens alimentaires ont marqué quant à eux une hausse de 2,3%. Les hausses les plus significatives selon les groupes restent pour la santé-hygiène corporelle et l’habillement chaussures avec respectivement +4,79% et +6,32%. Quant à l’indice alimentation, il a été évalué à 226,7% avec une évaluation mensuelle de 2,3% (toujours pour le mois de septembre). Pour les transports et la communication, l’augmentation est de 1,22%, pour l’alimentation et les boissons non alcoolisées, elle est de 0,81% et de 1,38% pour le logement et les charges. Avec des salaires moyens mensuels estimés à 35 000 DA, il est devenu très difficile de subvenir aux besoins les plus élémentaires d’une famille modeste. Le différentiel entre les salaires et les prix est aujourd’hui si grand qu’il a écrasé le pouvoir d’achat des ouvriers et entamé celui des classes moyennes.
    Alger de plus en plus chère
    L’indice brut des prix à la consommation de la ville d’Alger a enregistré une hausse de 1,2% en septembre 2019 par rapport au mois d’août, soit une variation nettement supérieure à celle observée au même mois de l’année écoulée (+0,3% en septembre 2018 par rapport au mois précédent). Cette tendance positive (+1,2%), qui intervient pour le deuxième mois consécutif, traduit des évolutions des prix selon les catégories de produits.
    Les prix des biens alimentaires accusent un relèvement de 2,3%, résultat de l’augmentation des prix des produits agricoles frais. Ces derniers se distinguent par une croissance de 4,6%, conséquence de la hausse des prix de certains produits, notamment les fruits et légumes (respectivement +28,8% et +7,1%), de la viande blanche (+19,8%) et des œufs (+4,2%).
    Les prix des produits alimentaires industriels affichent une relative stagnation. Les prix des produits manufacturés observent un taux d’accroissement de +0,5%. Les services se caractérisent par une variation de +0,1%.
    Ilhem Tir
    Il ne faut pas de tout pour faire un monde. Il faut du bonheur et rien d'autre.
    (Paul Eluard)

  • #2
    La dégradation du pouvoir d'achat des Algériens n'est malheureusement pas une surprise. L'Algérie est l'un des pays les moins compétitifs, les plus corrompus et les plus mal gouvernés au monde. Dans la facilité de faire des affaires (Doing Business 2019), l'Algérie est classée par les derniers au monde et derrière plusieurs pays africains pauvres (157e sur 190 pays).

    Les mafieux du cartel ANP/FLN ont fait de l'Etat algérien l'un des Etats les plus corrompus et les plus incompétents du monde. L'Algérie qui survit grâce aux exportations d'hydrocarbures, est ainsi littéralement à la merci d'une chute brutale et durable des prix du pétrole. Si le prix du baril de pétrole baisse à 10 dollars et s'y maintient pendant 5 ans, l'Algérie risque une très grave crise sociale voire une guerre civile comme durant les années 90.

    Une incompétence catastrophique des mafieux du cartel ANP/FLN qui fait que l'économie algérienne est une économie de bazar qui favorise les pénuries et les hausses sauvages des prix. Une hausse des prix qui sabote le pouvoir d'achat de dizaines de millions d'Algériens. Pendant ce temps, les mafieux du cartel ANP/FLN vivent comme des rois en dilapidant massivement l'argent public.

    Avec une situation aussi désastreuse, les mafieux du cartel ANP/FLN commettent un grave crime financier en gaspillant chaque année 6% du PIB de l'Algérie dans la défense pour enrichir des généraux archi corrompus et des sociétés russes d'armement.

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