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    20minutes.fr

    Algérie : Marée humaine dans les rues d’Alger contre le régime et la présidentielle


    Publié le 01/11/19 à 17h32 — Mis à jour le 01/11/19 à 17h36

    MANIFESTATIONS « Gaïd Salah dégage ! Il n’y aura pas de vote cette année », scande en chœur une foule impressionnante, pour qui le scrutin du 12 décembre ne vise qu’à régénérer le « système », dont elle exige le démantèlement


    Les Algériens ont une nouvelle fois défilé dans les rues d'Alger, le 1er novembre 2019. — AFP

    Une marée humaine a envahi ce vendredi les rues du centre d’Alger. Soixante-cinq ans jour pour jour après le début de la lutte armée contre le colonisateur français, les Algériens réclament une nouvelle « indépendance » de l'Algérie​.

    En ce 37e vendredi consécutif de manifestation, la mobilisation est semblable à celle constatée au plus fort du Hirak, le mouvement de contestation inédit dont l’Algérie est le théâtre depuis le 22 février.



    Les rues autour de la Grande Poste, bâtiment emblématique du cœur d’Alger devenu le lieu de rassemblement des manifestations hebdomadaires, sont noires de monde et résonnent de slogans tels que « l’Algérie veut son indépendance », « le Peuple veut son indépendance ». « Vous avez vendu le pays, Ô traîtres », scandent aussi les manifestants à l’adresse des dirigeants algériens.

    Abdelkader Bensalah, sous la pression de la rue
    Cette nouvelle mobilisation est un désaveu marquant pour le président Abdelkader Bensalah, qui a récemment affirmé que le mouvement de contestation se limitait à « quelques éléments sortant dans la rue ».

    Elle l’est aussi pour le général Ahmed Gaïd Salah, de facto l’homme fort du pays depuis la démission du président Abdelaziz Bouteflika, sous la pression de la rue en avril. Le général Gaïd Salah a assuré récemment que la présidentielle prévue le 12 décembre pour élire un successeur au chef de l’Etat déchu avait « l’adhésion totale » des citoyens algériens.

  • #2
    francetvinfo.f

    À Alger, les manifestants réclament une "nouvelle indépendance", 65 ans après le début de la guerre d'Algérie


    1er novembre 1954, c'est le début de la guerre contre le colonisateur français. 65 ans après, les Algériens demandent "une nouvelle indépendance" dans les rues de la capitale. Ils appellent à un changement de système.


    À Alger, les manifestants réclament une "nouvelle indépendance", ce vendredi 1er novembre, 65 ans après le début de la guerre contre le colonisateur français. (RYAD KRAMDI / AFP)


    Une marée humaine s'est répandue, vendredi 1er novembre, dans les rues d'Alger. Les manifestants réclament une "nouvelle indépendance", 65 ans jour pour jour après le début de la lutte armée contre le colonisateur français. La promesse d'une élection présidentielle le 12 décembre prochain n'a pas calmé les manifestants qui continuent d'appeler à un changement de système.

    Ils sont plusieurs centaines de milliers : hommes, femmes et enfants, drapeaux autour des épaules. La foule chante, demande le départ du chef d’Etat-Major. Des centaines de personnes brandissent des masques à l’effigie de Lakhdar Bouregaa, un ancien combattant, en détention provisoire depuis quatre mois pour "atteinte au moral de l’armée", comme cette dame de 80 ans. "Ils l’ont arrêté. Gratuitement. Ils l’ont enfermé pour qu’il ne dise pas la vérité. Et ils sont venus après nos fils, nos filles, nos vieux. Ce Gaid Salah, ce Bedoui, et les généraux, tous à la poubelle", dit-elle.

    L'annonce d'une élection le 12 décembre n'a pas calmé les esprits

    Les symboles mémoriels de la guerre d’indépendance sont partout, mais pour Ali, 69 ans, venu avec ses petits-enfants, le message est bien politique. Pour de nombreux manifestants, il n’est pas question d’aller voter le 12 décembre prochain. Zahia a 74 ans et ne veut rien lâcher : "Je suis sortie pour dire qu’on ne votera pas. Ils ne veulent pas qu’on ait notre président, ils veulent leur président. C’est ça. La mafia est encore là, personne ne votera. Si Bensalah et Bédoui s’en vont, le peuple ira voter, et le peuple aura les urnes".

    Dans la foule, les manifestants s’en prenaient aussi au président par intérim, Abdelkader Bensalah. La semaine dernière, face au président russe, Vladimir Poutine, il avait déclaré que seuls quelques manifestants continuaient à protester chaque semaine.

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    • #3
      Des vieux voyous ayant confisqué le pouvoir au peuple, méritent la prison à vie.

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      • #4
        ouest-france.fr

        Algérie. Une marée humaine dans les rues d’Alger contre le régime et la présidentielle


        Ce vendredi 1er novembre, les rues d’Alger sont noires de monde. Le mouvement de contestation pour une nouvelle « indépendance » de l’Algérie manifeste pour la 37e semaine de suite.


        Une marée humaine a envahi ce vendredi les rues du centre d’Alger, réclamant une nouvelle « indépendance » de l’Algérie, 65 ans jour pour jour après le début de la lutte armée contre le colonisateur français.

        37e vendredi de contestation
        L’absence de comptage officiel et la topographie rendent impossible de dénombrer les manifestants, mais en ce 37e vendredi consécutif de manifestation, la mobilisation est semblable à celle constatée au plus fort du « Hirak », le mouvement de contestation inédit dont l’Algérie est le théâtre depuis le 22 février.

        Des rues noires de monde
        Les rues autour de la Grande Poste, bâtiment emblématique du cœur d’Alger et devenu le lieu de rassemblement des manifestations hebdomadaires, sont noires de monde et résonnent de slogans tels que « l’Algérie veut son indépendance », « le Peuple veut son indépendance ».« Vous avez vendu le pays, ô traîtres », scandent aussi les manifestants à l’adresse des dirigeants algériens.Le 1er novembre 1954, le Front de libération nationale (FLN) tout juste créé déclenche la « Révolution algérienne » et la lutte armée pour l’indépendance, avec une série d’attentats simultanés sur le territoire algérien. Décrété « Fête de la Révolution », le 1er novembre est férié en Algérie.Moins forte durant l’été, en raison de la chaleur et des vacances scolaires, la mobilisation contre le « système » au pouvoir depuis l’indépendance a repris à la rentrée scolaire et ne cesse de s’étoffer, sans toutefois atteindre l’affluence enregistrée vendredi.

        Un désaveu au pouvoir en place
        Cette mobilisation vendredi est un désaveu marquant pour le président Abdelkader Bensalah, qui a récemment affirmé que le mouvement de contestation se limitait à « quelques éléments sortant dans la rue ». Elle l’est aussi pour le général Ahmed Gaïd Salah, de facto l’homme fort du pays depuis la démission du président Abdelaziz Bouteflika, sous la pression de la rue en avril.

        Le général Gaïd Salah a assuré récemment que la présidentielle prévue le 12 décembre pour élire un successeur au chef de l’Etat déchu avait « l’adhésion totale » des citoyens algériens. « Gaïd Salah dégage ! Il n’y aura pas de vote cette année », lui répond en chœur vendredi une foule impressionnante, pour qui le scrutin ne vise qu’à régénérer le « système » dont elle exige le démantèlement.
        De nombreux manifestants sont venus des autres régions du pays, répondant aux appels, lancés sur les réseaux sociaux, à « prendre d’assaut la capitale » 65 ans après le 1er novembre 1954.

        Algérie. Une marée humaine dans les rues d’Alger contre le régime et la présidentielle



        Algérie
        Société

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        • #5
          nouvelobs.com

          Algérie : marée humaine contre le régime et la présidentielle



          Des milliers d’Algériens ont envahi les rues d’Alger ce vendredi pour conquérir une « nouvelle indépendance », 65 ans jour pour jour après le début de la lutte armée contre le colonisateur français.


          Par L'Obs Publié le 01 novembre 2019 à 14h36

          Une marée humaine a envahi vendredi les rues du centre d’Alger, réclamant une nouvelle « indépendance » de l’Algérie, 65 ans jour pour jour après le début de la lutte armée contre le colonisateur français.

          L’absence de comptage officiel et la topographie rendent impossible de dénombrer les manifestants, mais en ce 37e vendredi consécutif de manifestation, la mobilisation est semblable à celle constatée au plus fort du Hirak, le mouvement de contestation inédit dont l’Algérie est le théâtre depuis le 22 février

          « L’Algérie reprendra son indépendance », « le Peuple veut son indépendance », scandent notamment les manifestants, bien plus nombreux que d’habitude.

          Depuis qu’il a obtenu, début avril, la démission du président Abdelaziz Bouteflika, le « Hirak » ne faiblit pas et réclame désormais le démantèlement du « système » au pouvoir depuis 1962.

          Et il s’oppose massivement à l’élection présidentielle que le pouvoir organise le 12 décembre pour élire un successeur à Bouteflika, estimant qu’elle ne vise qu’à régénérer ce « système ».

          Le pouvoir, qui rejette toutes ces revendications, cherche de son côté à minimiser l’ampleur du mouvement.

          Mercredi, le général Ahmed Gaïd Salah, chef d’état-major de l’armée et homme fort du pays depuis la démission de M. Bouteflika, a assuré que le scrutin recueillait l’« adhésion totale » des citoyens.

          Des propos contredits par les « Dégage Gaïd Salah ! Il n’y aura pas de vote cette année ! » qui résonnent vendredi dans la rue et qui répondent aussi au discours télévisé jeudi soir du président par intérim Abdelkader Bensalah exhortant les Algériens à voter massivement le 12 décembre.

          Outre la forte mobilisation vendredi, les Algériens ont répondu nombreux à un défi sur Internet, intitulé « #je_suis_un_élément_du_Hirak » (en arabe). Ils se sont filmés, seuls ou en groupe, proclamant: « Je suis un Algérien et je suis un élément du Hirak ».

          Une réponse ironique aux récents propos de M. Bensalah qui a affirmé au président russe Vladimir Poutine que l’ampleur du mouvement était « exagérée » et se limitait à « quelques éléments (qui) sortent dans la rue chaque semaine ».

          L'Obs

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