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Témoignage de Kadi Ihsane: "J'ai vu assassiner l'étudiant Kamel AMZEL et je vous le raconte aujourd'hui "

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  • Témoignage de Kadi Ihsane: "J'ai vu assassiner l'étudiant Kamel AMZEL et je vous le raconte aujourd'hui "

    Témoignage de Kadi Ihsane: "J'ai vu assassiner l'étudiant Kamel AMZEL et je vous le raconte aujourd'hui "

    Dernière modification par Pomaria, 06 novembre 2019, 16h15.
    Lorsque vous changez votre manière de voir les choses, les choses que vous voyez changent !

    Ne cédez donc plus à la tentation de victimisation, si vous voulez êtes l’acteur principal de votre vie.

  • #2
    Merci Pomaria,

    👍

    je sauvegarde pour le visionner plus tard.
    “Les mensonges sont nécessaires quand la vérité est très difficile à croire”
    Pablo Escobar après avoir brûlé le tribunal qui devait le juger.

    Commentaire


    • #3
      L'étudiant Kamel Amzal - 36 ans déjà




      Cela fait deja 36ans que le jeune étudiant et militant de la cause identitaire et des libertés démocratiques Kamel Amzal, fut assassiné par la horde de fanatiques sans foi ni loi, et cela dans un milieu universitaire, lieu du savoir de la culture et de la tolérance. Il a été achevé avec un couteau de boucher sous les yeux horrifiés des étudiants.

      C’était un certain soir du 2 novembre 1982 à la cité universitaire Taleb Abderrahmane de Ben Aknoun. La mort a visité cette soirée automnale vêtue de deuil, une absurdité sans nom avec un excès de brutalité, de haine dans l’assassinat d’un jeune à la fleur d’âge, tout juste 22 ans, assassiné par des intégristes qui n’ont pas hésité à verser le sang d’un jeune qui ne cherchait qu’à vivre son algerianité. Ils ont éteint une étoile qui illuminait les sentiers des nuits sombres.

      Triste nuit pour les militants de l’Amazighité et des libertés démocratiques. De l’avis de ses camarades de combat, Amzal Kamel était aussi un syndicaliste pacifique. Il menait son combat dans le respect de l’autre. Il adorait les débats et l’échange d’idées qui se tenaient à la FAC centrale. Il croyait sincèrement à l’action collective, aux idées de progrès, au pluralisme culturel et linguistique. Il était non violent et engagé. Il a assumé ses nobles idées jusqu’à la dernière seconde de sa vie. Il tenait si cher au projet démocratique et à ses idéaux auxquels il croyait profondément.

      Son dévouement en tant qu’étudiant à l’université d’Alger, son sens de responsabilité envers les siens sont exemplaires. Son inlassable travail de sensibilisation, son envie de voir une Algérie libre et ses initiatives pour la consécration des libertés démocratiques ont attiré la foudre des courants les plus rétrogrades et d’une rare violence. Il était perçu comme une menace pour l’archaïsme et même pour l’administration qu’il combattait pour le respect des droits bafoués des étudiants pour qui il croyait profondément, et défendre les droits des étudiants bafoués.

      Lui qui croyait à la vie fut assassiné, lui qui pensait participer à un changement d’une manière pacifique a été violemment fauché par une secte ignoble. C’est précisément lors d’un affichage pour une assemblée générale à laquelle avaient appelé ses camarades de lutte que des intégristes islamistes sont intervenus violemment avec des haches et autres armes blanches pour le surprendre lâchement avec ses mains vides. L’administration de la cité et les services de sécurité connaissaient pourtant les auteurs de ce lâche assassinat. La complicité est donc flagrante.

      Cet ignoble assassinat de Kamel Amzal a eu un retentissement au-delà de ses amis, de sa famille, de la communauté universitaire et de sa région d’origine. Il symbolise la violence islamiste contre le mouvement démocratique sous les yeux complaisants des autorités.

      Kamel a été enterré dans son village natal à Tiferdoud sur les hauteurs du Djurdjura, en présence de nombreux étudiants venus de plusieurs régions du pays pour lui rendre hommage. Ce jour-là reste gravé, l’émotion a atteint le paroxysme.

      Les commanditaires de cet acte odieux n’ont répondu devant la justice pour leur abominable assassinat jusqu’à aujourd’hui, malgré les efforts et la demande de la famille de la victime pour la réouverture de l’affaire et pour que justice soit faite.

      36 ans après, on se souvient toujours du combat d’Amzal Kamel. Il incarnait la jeunesse algérienne post-indépendance, une jeunesse intellectuelle, consciente de son devoir et de son devenir, une jeunesse jalouse de sa patrie.

      36ans après, Kamel Amzal est toujours dans nos cœurs, et au cœur des luttes pour une université qui dispense un réel savoir, et qui permet le libre débat et l’émergence de la réflexion.

      Ton sacrifice ne sera pas vain, car des milliers d’étudiant veillent à ce que le combat et l’idéal auxquels tu aspirais est transmis à la nouvelle génération. Ils porteront cet héritage, et le flambeau de la lutte pour la consécration des valeurs universelles et de la citoyenneté, ainsi que de la démocratie au sein de l’université algérienne.
      Lorsque vous changez votre manière de voir les choses, les choses que vous voyez changent !

      Ne cédez donc plus à la tentation de victimisation, si vous voulez êtes l’acteur principal de votre vie.

      Commentaire


      • #4
        Le père de ihsene était bras drout de boussouf

        Abassi madani était lié à l'assassinat de feu madjid

        Commentaire


        • #5
          J'ai pas connu cette époque sombre. Je m'étais déjà taillé.
          Mais j'ai connu celle de Boumédiène qui était aussi noire.

          Allah Yar7am koullou el madhloumine.

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