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législatives : Le pôle des "démocrates" est né

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  • législatives : Le pôle des "démocrates" est né

    Le pôle des khobzistes compte jouer au charognards, est il besoin de rappeler que le seul parti créé depuis l'accession de boutoz est l'UDR? et le seul journal privé est DDK?

    La SM a bien fait son travail, les arabo-islamistes (Djaballah, FIS, Wafa) : out , les laîco-berberistes : out, el hamdoullillah, heureusement que le pouvoir nous donne le choix entre:

    -le FLN "scientifiquement" renversé en 1995 puis "redressé" en 2004 est devenu le parti supra-khobziste officiel de l'armée,
    -le hamas, branche islamique khobzistes de la SM.
    -Les laîco berberistes khobzistes de toufik : UDR/RCD/ANR.
    -Hizb taiwan made in Beni messous : RND.

    Ce qui est drole, c'est que tous ces pseudo partis proposent tous un seul et unique programme : celui de Boutoz/toufik! (tous soutiennent boutoz!). En gros, on est revenu au systeme chadli/boumediene : un seul parti (FLN) avec plusieurs "tendances" (du PAGS au islamistes).

    Boutoz/toufik a enfin réalisé son projet de société : celui de Zine abidine (il n'en est même pas caché).
    **********DDK*********
    Reda Malek, président de l’ANR, ayant officiellement confirmé l’alliance avec l’UDR de Amara Benyounès, le MDS de Hocine Ali et des segments du mouvement des archs, alliance qui présentera aux joutes électorales du 17 mai, des listes communes, la décantation de la scène politico-électorale, s’accélère d’autant plus.

    Les trois tendances lourdes qui constitueront l’essentiel de la configuration de la future Assemblée populaire prennent ainsi forme avec la naissance du " bourgeon " d’un pôle démocratique, pour reprendre l’expression toute de modestie de Réda Malek. Si tout pronostic fiable quant aux résultats du scrutin paraît aléatoire, faute de sondages et vu l’instabilité de l’électorat, il ne semble pas moins plausible que les partis de l’Alliance, (FLN, RND et MSP), et le pôle républicain ANR-UDR-MDS, auraient de quoi nourrir de réelles espérances quant aux suffrages, qui s’exprimeraient en leur faveur. Il reste simplement à savoir dans quelles proportions les partis respectifs de l’Alliance seront individuellement représentés au sein de la future APN, dans la mesure où si l’on en croit Ahmed Ouyahia, il serait "impossible d’imaginer un scénario contraire", à une majorité parlementaire hors de ces trois formations, s’est-il avancé lors d’une émission radiophonique ce lundi.

    Abdelaziz Belkhadem, patron du FLN, parti majoritaire au sein des institutions, émet quant à lui des pronostics bien plus partisans il promet rien moins d’un raz-de-marée de son parti aux élections du 17 mai. Légitime harangue électorale du secrétaire général du FLN, mais non moins empreinte d’une espèce de préoccupation angoissée de confirmer son hégémonie actuelle, sinon la renforcer. Le pari est-il gagné d’avance pour le vieux parti ? Rien ne peut être prédit dans ce sens, du moins pas tant que la direction du parti n’aura pas " rassuré " quant à quelque consensus interne suffisamment dosé pour faire taire la sourde rivalité entre les différents clans qui mènent bataille pour leurs chapelles respectives, rivalité à tel point aiguisée, que l’on en est à craindre au sein du Front, pour rappel, quelque rébellion d’envergure de fidèles à l’ex-patron du FLN, Ali Benflis qui recourraient s’ils se voyaient lésés à des listes indépendantes.

    Ainsi, peut-être, n’est-ce pas simplement pour cause de " pléthore " de prétendants que le staff de Belkhadem trime dans un parfait huis clos à l’hôtel Moncada, d’Alger, pour définir quelque critère " objectif " qui légitimerait les ambitions des prétendants à la députation. Quelque fâcheuse mésaventure du parti majoritaire et ce sera le RND d’Ouyahia qui en récolterait les dividendes, cette formation, outre sa position de seconde force politique du pays à l’échelle institutionnelle, affiche une certaine sérénité comparé au rival FLN, si ce n’est les prétentions concurrentes de quelques personnalités du parti, dont d’ex-ministres, qu’Ouyahia minimise d’ailleurs en les qualifiant de " naturelles ".

    Du côté des islamistes, l’échiquier électoral ne compte pas de bien grosses cylindrées, loin s’en faut. Hormis le MSP, contenu, voire quelque peu neutralisé au sein de l’Alliance, réussissant tant bien que mal sa stratégie d’entrisme, le MRN est d’autant moins capable de s’imposer outre mesure en perspective du scrutin législatif , que d’une part, il est désormais issu d’un mouvement de dissidence opéré par les anti-Djaballah, et que d’autre part celui-ci, appelle au boycott du scrutin, ce qui au mieux se traduirait par le boycottage du MRN version Boulahia, par les partisans du " cheikh " déchu. Déboire de l’islamisme au plan de la représentation numérique, certes, mais dont le discours idéologique au sein de la future Assemblée n’en serait pas moins prégnant, pour peu que l’on se rende à l’évidence du poids de ses porte-voix, dont, naturellement le MSP, mais aussi le FLN de Belkhadem. Ceux-ci, auront d’autant plus le vent en poupe qu’ils n’ y a pas jusqu’à certains " leaders " des démocrates qui affichent publiquement et clairement des disponibilités d’alliance " avec tous les partis légaux y compris les islamistes ". Reste la ribambelle de listes indépendantes qui pourrait altérer la cohérence de la configuration de la prochaine APN, en créant tel que l’appréhende Ahmed Ouyahia, une " mosaïque politique ".
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