Les messages qui sont transmis aux autorités françaises et à l’ensemble des puissances par le régime algérien sont les suivants :
- Le mouvement de contestation va s’essouffler. Il n’est pas structuré et devant l’absence d’interlocuteur représentant la population qui manifeste, il ne peut y avoir de négociations. (C’est pour atteindre ce résultat que le régime a fait fuir ou a fait emprisonner tous ceux qui pouvaient représenter une alternative politique crédible)
- les élections présidentielles auront bel et bien lieu et c’est la seule solution pour re-stabiliser le pays.
- en cas de difficulté d’organiser les élections pour une raison ou pour une autre une période de transition sera installée et sera gérée par le pouvoir.
Voilà. Je précise que ce ne sont pas mes mots. Mais ceux des larbins du régime et ses ambassadeurs.
Le constat que je fais est le suivant : qu’on le veuille ou pas. La « révolution du sourire » ne peut aboutir que si elle se transforme en « révolution du froncement des sourcils ». Si le mode de contestation n’est pas hissé et durci vers quelque chose de plus déstabilisant pour le régime (tout en gardant le caractère pacifique du mouvement) la révolution est vouée à l’échec et Gaid Salah gardera le pouvoir
La seule façon de déstabiliser Gaid Salah c’est la grève générale illimitée.
Il faut démontrer à la communauté internationale qu’il ne contrôle absolument rien au moment où son message prétend que la situation serait sous contrôle.
Mohamed Sifaoui
- Le mouvement de contestation va s’essouffler. Il n’est pas structuré et devant l’absence d’interlocuteur représentant la population qui manifeste, il ne peut y avoir de négociations. (C’est pour atteindre ce résultat que le régime a fait fuir ou a fait emprisonner tous ceux qui pouvaient représenter une alternative politique crédible)
- les élections présidentielles auront bel et bien lieu et c’est la seule solution pour re-stabiliser le pays.
- en cas de difficulté d’organiser les élections pour une raison ou pour une autre une période de transition sera installée et sera gérée par le pouvoir.
Voilà. Je précise que ce ne sont pas mes mots. Mais ceux des larbins du régime et ses ambassadeurs.
Le constat que je fais est le suivant : qu’on le veuille ou pas. La « révolution du sourire » ne peut aboutir que si elle se transforme en « révolution du froncement des sourcils ». Si le mode de contestation n’est pas hissé et durci vers quelque chose de plus déstabilisant pour le régime (tout en gardant le caractère pacifique du mouvement) la révolution est vouée à l’échec et Gaid Salah gardera le pouvoir
La seule façon de déstabiliser Gaid Salah c’est la grève générale illimitée.
Il faut démontrer à la communauté internationale qu’il ne contrôle absolument rien au moment où son message prétend que la situation serait sous contrôle.
Mohamed Sifaoui
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