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Chant liturgique pour la mère Ferhat Mehenni !

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  • Chant liturgique pour la mère Ferhat Mehenni !

    Chant liturgique de Azal Belkadi lors de la veillée funèbre de Nna Wiza, la maman de Ferhat_Mehenni.

  • #2
    Rebbi yerhamha.
    première fois que je vois ça,c'est nouveau,pour moi en tous cas.
    ارحم من في الارض يرحمك من في السماء
    On se fatigue de voir la bêtise triompher sans combat.(Albert Camus)

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    • #3
      Paix à son âme

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      • #4
        Ath yarehem rebbi wigadh yemothen
        dz(0000/1111)dz

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        • #5
          première fois que je vois ça,c'est nouveau,pour moi en tous cas.
          Une nouvelle religion, un retour au paganisme !

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          • #6
            je dirais une "bidaa" chez certains illuminés ..
            en tous cas,c'est étranger à l'algérie et la kabylie profonde ,ou la tradition dans des circonstances triste commande une retenue,de la dignité et du coran..
            ارحم من في الارض يرحمك من في السماء
            On se fatigue de voir la bêtise triompher sans combat.(Albert Camus)

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            • #7
              Allah yar7amha..

              Très beau, le chant...

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              • #8
                Superbe ce chant!
                Toutes les fleurs de l'avenir sont dans les semences d'aujourd'hui.

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                • #9
                  DISPARITION DE LA MERE DE FERHAT : UNE PETITE GRANDE DAME

                  La mère de Ferhat s’en est allée. Je l’ai bien connue. Elle était petite et sèche en apparence mais si grande et si généreuse de l’intérieur. Quand elle nous recevait, de jour comme de nuit, dans sa masure de Maraghna pendant nos déplacements clandestins ou ouverts, elle affichait une sérénité que pouvaient lui envier des parents, hommes ou femmes, beaucoup plus jeunes.

                  Elle connaissait la nature de nos activités et leur dangerosité et elle s’est toujours montrée heureuse de nous voir, disponible et détendue. Elle nous protégeait en nous épargnant ses légitimes appréhensions; elle qui voyait son fils engagé dans un combat qui, dans une certaine manière, continuait celui pour lequel son époux avait donné sa vie.

                  Je garderai toujours ce visage tatoué, creusé par les épreuves d’une existence rude et intense, illuminé par un sourire doux et rassurant.

                  Quand nous arrivions, elle se dépêchait de nous mettre à l’aise en dégageant le plus d’espace possible dans l’étroite et basse maison qu’elle occupait seule. Les œufs ,les légumes, les fruits dont elle pouvait disposer nous étaient, bien évidemment, destinés. Quand nous partions, le même sourire nous suivait comme si nous devions rejoindre un centre de vacances.

                  Je garde d’elle un autre souvenir. Lorsque nos familles venaient nous rendre visite en prison, elle devait se mettre sur la pointe des pieds pour être à la hauteur des murets surmontés d’un grillage qui séparent les détenus de leurs proches. Perdue parmi les familles qui devaient crier pour être entendues des prisonniers, elle glissait tout au long du parloir et offrait son sourire à chacun de nous, un peu comme si nous étions tous ses enfants.

                  Je ne l’ai jamais entendue se plaindre ni nous informer d’un manque ou d’une difficulté. Et des manques il y en avait. Des difficultés aussi. Surtout pour elle.
                  Sa vie fut une succession de drames et de sacrifices qu’elle endura sans faiblir. J’aimerais que demain, quand nos enfants vivront dans la société de liberté et de justice que nous avons voulu leur construire, ils honorent les femmes à son image. Elles ne nous ont pas seulement donné la vie, elles l’ont nourrie d’un amour qui oblige au respect de soi et des autres. Anonymes, elles ont vécu dignes et fières. Libres.

                  Pour avoir connu, cette douloureuse situation, je sais qu’on est un petit orphelin à tout âge. Dans cette vie où tant de choses s’égarent et se dissolvent, sois assuré, Ferhat, du partage de ta douleur.

                  Reposes en paix Nna Ouiza. Nous ne te reverrons plus mais tu resteras présente. Tu fus et resteras notre petite grande Dame.

                  Said Sadi
                  "Tout ce que je sais, c'est que je ne sais rien."
                  Socrate.

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                  • #10
                    Le bel arbre ne peut enfanter qu un beau fruit.
                    Son tatou me rappelle ma mere. Elle en portait aussi. Nna Ouiza, att-yerh'em rebbi, est de chez nous. Cela ne m etonne pas.
                    RIP Nna Ouiza.


                    M.
                    Lu-legh-d d'aq-vayli, d-ragh d'aq-vayli, a-d'em-tegh d'aq-vayli.

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                    • #11
                      Ad t yer7em Rebbi

                      Elle est partie dans l'indifférence !

                      Témoignage:

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                      • #12
                        Chant liturgique
                        un chant d'adieu ou confrontation au deuil ce sont des poème triste pour un enterrement
                        en arabe équivalents c'est madih el a3za tous comme el borda
                        Dernière modification par katiaret, 09 novembre 2019, 13h27.
                        dz(0000/1111)dz

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                        • #13
                          je dirais une "bidaa" chez certains illuminés ..
                          en tous cas,c'est étranger à l'algérie et la kabylie profonde
                          C'est que tu n'as pas suffisamment approfondis... Ces chants funèbres sont exécutés partout en Kabylie à l'occasion d'un décès!.. Il y a même des vedettes en la matière comme Mokrane AGAWA par exemple!...

                          "La chose la plus importante qu'on doit emporter au combat, c'est la raison d'y aller."

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                          • #14
                            Paix a son ame.

                            Une moudjahida, veuve de chahid qui a elle-meme, avec l'aide d'autres femmes, enterre son mari car tous les hommes de sa dechra etaient decimes par l'armee coloniale.
                            Si la vie n'est pas une partie de plaisir, l'alternative est pire.

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                            • #15
                              en tous cas,c'est étranger à l'algérie et la kabylie profonde
                              pas tant que ca . j'ai deja vu ca a alger , mais bien sur le groupe qui "chante" vient de la kabylie . ma mere m'avait dit qu'on les appelait lakhwan , mais contrairement a ce que dit hben , ca se fait pas partout .. chacun comment comprend la religion et l'applique , un peu comme partout dans le pays d'ailleurs .. le rituel se fait jusqu'au petit matin

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