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2020 : Les Algériens paieront plus cher les produits de première nécessité

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  • 2020 : Les Algériens paieront plus cher les produits de première nécessité

    Le ministre des Finances a annoncé, jeudi 7 novembre, lors de la deuxième séance de débat sur la loi de finance une nouvelle série de mesures qui auront un effet direct sur les consommateurs. Ainsi, Mohamed Loukal compte supprimer les subventions des produits de première nécessité et n’exclut pas le retour à la planche à billets.

    Effets dévastateurs sur les ménages
    Même habillées par une demande d’expertise de la banque mondiale, les mesures annoncées auront un effet direct sur les ménages et le pouvoir d’achat. Ainsi, la suppression des subventions va concerner surtout les produits essentiels à savoir ; le lait en sachet, les céréales panifiables « le pain », le sucre et l’huile ainsi que les carburants qui ne sont pas alignés aux prix des marchés internationaux.

    Cette option a été déjà envisagée dans la loi de finance 2018 avant que le gouvernement à cette époque ne recule. Elle aura de lourdes conséquences sur les classes moyennes en sachant que les Algériens sont parmi les plus grands consommateurs de ces produits. Le citoyen devra payer le prix des échecs des politiques économiques inefficaces des gouvernements successifs. À court de solutions, ces derniers ont décidé d’appauvrir les plus pauvres afin d’atteindre un équilibre budgétaire devenu improbable après toutes les politiques rentières mises en place depuis des lustres.

    Les justifications du gouvernement
    Le ministre des finances affirme que son gouvernement a fait recours à l’aide technique de la Banque mondiale, afin de définir les mécanismes à adopter dans cette réforme à court terme. Il indique qu’il s’agit d’une affectation de 1800 milliards de dinars de transferts sociaux directs et le même montant de transferts implicites. Il estime que pour réduire le déficit du budget de l'État, qui s’élève à 1500 milliards de dinars par an, il faut deviser ces subventions en deux. Le ministre explique que si les subventions des produits alimentaires se transforment à une aide directe au plus démunis, le gouvernement freinera « le gaspillage » de l’argent public qui n’arrive pas souvent dans les poches des plus démunis.

    Reste à désormais savoir comment mettre en place le dispositif qui évaluera les besoins des ménages, tout en sachant que les opérations de solidarité, telles que les couffins de ramadans et l’aide à l’entrée scolaire présentent déjà un casse-tête. Des opérations utilisées par certain responsable pour marchander un soutien politique à chaque échéance.

    Retour à la planche à billets et endettement extérieur
    Après que l'actuel gouvernement a dénoncé le recours à la planche à billets par Ahmed Ouyahia, accusé d’avoir cassé l’économie nationale, Mohamed Loukal affirme qu’il est désormais « possible de recourir, le cas échéant, au financement non conventionnel » même si la loi de finances 2020 l’exclut. Ainsi après avoir été gelé en mai dernier il est fort probable d’y recourir afin de financer le fonctionnement de l'État. Le ministre révèle que « ce financement constitue une dette à long terme pour le Trésor public, qui la remboursera sur 30 ans avec un taux d’intérêt ne dépassant pas 0,5% », assurant que le « fardeau de ce financement sur le Trésor n’est pas aussi important ».


    Quant à l’endettement extérieur, Loukal indique que ce financement sera limité aux projets stratégiques et non à la subvention de la consommation. Il révèle que « le niveau de la dette extérieure est de l’ordre de 0,78% du produit intérieur brut (PIB), alors que le taux de la dette publique interne est de 40% du PIB ».

    Ces options démontrent à elles seules l’improvisation du gouvernement incapable d’avoir des positions stables. Elles révèlent également la panique des décideurs en manque de solutions concrètes à une économie dévastées. Sinon comment expliquer le recours à des solutions diabolisées y’a quelques mois et présentées comme un danger réel sur la souveraineté nationale ?




    ....

  • #2
    C'est trop risqué pour un système illégitime qui a toujours acheté la paix sociale par les subventions généralisées, par la quasi-gratuité des services publics, par le fonctionnariat....à coup de milliards de pétrodollars.

    ça sera 1988 !

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    • #3
      oui et d'ailleurs, c'est pour ça que je ne parviens pas à croire l'info.

      ce sont des mesures qui s'imposaient depuis au moins une dizaine d'années.

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      • #4
        Augmenter les prix des carburants aura comme conséquences l'augmentation des prix de tout les produits .

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        • #5
          n'ta jeb't edhib men dhilou

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          • #6
            Retour à la planche à billets et endettement extérieur
            Après que l'actuel gouvernement a dénoncé le recours à la planche à billets par Ahmed Ouyahia, accusé d’avoir cassé l’économie nationale, Mohamed Loukal affirme qu’il est désormais « possible de recourir, le cas échéant, au financement non conventionnel » même si la loi de finances 2020 l’exclut.
            y a deux choix :

            1- Affaiblir le pouvoir d'achat pour baisser les dépenses
            2- Avoir recours à l'endettement via FMI et BM

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            • #7
              y a deux choix :

              1- Affaiblir le pouvoir d'achat pour baisser les dépenses
              2- Avoir recours à l'endettement via FMI et BM
              Pas d'alternative.
              Le FMI renverra l'Algérie à ces mesures, voire de pires pour l'Algérien lambda.

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              • #8
                Affaiblir le pouvoir d'achat pour baisser les dépenses2- Avoir recours à l'endettement via FMI et BM
                Le fmi ne te pretera pas un centime sans reformes.

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                • #9
                  C'est du monsonge
                  Y'a plus d'ancien moudjahine
                  Avec ce budget il peuvent amortir le choc
                  Ou va cet argent??

                  Ce budget va vers l'education et il retsera encore de l'argent pour renforcer le transport publique..

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