Zeghmati et la restructuration du DRS en 2017 : "Ils ont détruit une institution pour sauver une personne" (Khelil)
par Nabil Semyane
C’est un discours à *forte densité que le ministre de la justice a prononcé dimanche devant les députés, à l’occasion de la présentation de ses propositions d’amendement du code de procédure pénale qui visent à réhabiliter les services de sécurité dans leurs compétences de police judiciaire.
Cette réhabilitation se veut comme une remise en cause de la fameuse «*restructuration*» des "Services" par l’ex président de la République en 2017.
Pour rappel, Zeghmati, alors procureur de la République, avait d’ailleurs payé de son poste pour avoir lancé un mandat d’arrêt international contre le tout puissant ministre, Chakib Khelil, qui avait déjà pris la poudre d’escampette, avec la bénédiction de son ami Tayeb Louh.
«*Ils ont détruit toute une institution, juste pour sauver une personne*», dans une allusion claire à Chakib Khelil, lance Zeghmati devant des députés très attentifs. Puis d’ajouter sur le même registre accusatoire*: **«*Le retrait des compétences de police judiciaire au DRS en 2017 est due à une seule personne*; toute une institution est détruite à cause d’un seul homme (Khelil) ».
*«*Les officiers du DRS défendent le pays et le citoyens*», assène le Garde des sceaux en rappelant qu’ils (les officiers du DRS) «*ont forgé la réputation internationale de l’Algérie*».
Au sujet des nouveaux amendements, le ministre souligne que «*la restitution des compétences de police judiciaire aux officiers des services de sécurité n’est qu’un juste retour à ce qu’était l’Algérie depuis 1985*».
«*Les officiers des services de sécurité avaient un pouvoir de police judicaire et donc un pouvoir d’enquête depuis 1985, mais en 2017, *il*paraît que certains avait découvert qu’il fallait les en dépouiller pour les confiner juste dans les crimes d’atteinte à la sûreté de l’Etat et seulement cela*»*, poursuit le ministre dans son propos contre le régime déchu.
« Ils ont détruit l’institution dans son entièreté, ne distinguant pas entre une institution et une personne".
Le ministre de la Justice poursuit en soulignant qu' «*Il *faut sacraliser les institutions de l’Etat. Et d'interroger : Comment du jour au lendemain cette institution devient inutile*? Sur quelle base*? Y a-t-il eu une évaluation*de son travail*? Cette institution a forgé la gloire de l’Algérie au plan international. Les officiers des services appartiennent à une institution de la République*».
par Nabil Semyane
C’est un discours à *forte densité que le ministre de la justice a prononcé dimanche devant les députés, à l’occasion de la présentation de ses propositions d’amendement du code de procédure pénale qui visent à réhabiliter les services de sécurité dans leurs compétences de police judiciaire.
Cette réhabilitation se veut comme une remise en cause de la fameuse «*restructuration*» des "Services" par l’ex président de la République en 2017.
Pour rappel, Zeghmati, alors procureur de la République, avait d’ailleurs payé de son poste pour avoir lancé un mandat d’arrêt international contre le tout puissant ministre, Chakib Khelil, qui avait déjà pris la poudre d’escampette, avec la bénédiction de son ami Tayeb Louh.
«*Ils ont détruit toute une institution, juste pour sauver une personne*», dans une allusion claire à Chakib Khelil, lance Zeghmati devant des députés très attentifs. Puis d’ajouter sur le même registre accusatoire*: **«*Le retrait des compétences de police judiciaire au DRS en 2017 est due à une seule personne*; toute une institution est détruite à cause d’un seul homme (Khelil) ».
*«*Les officiers du DRS défendent le pays et le citoyens*», assène le Garde des sceaux en rappelant qu’ils (les officiers du DRS) «*ont forgé la réputation internationale de l’Algérie*».
Au sujet des nouveaux amendements, le ministre souligne que «*la restitution des compétences de police judiciaire aux officiers des services de sécurité n’est qu’un juste retour à ce qu’était l’Algérie depuis 1985*».
«*Les officiers des services de sécurité avaient un pouvoir de police judicaire et donc un pouvoir d’enquête depuis 1985, mais en 2017, *il*paraît que certains avait découvert qu’il fallait les en dépouiller pour les confiner juste dans les crimes d’atteinte à la sûreté de l’Etat et seulement cela*»*, poursuit le ministre dans son propos contre le régime déchu.
« Ils ont détruit l’institution dans son entièreté, ne distinguant pas entre une institution et une personne".
Le ministre de la Justice poursuit en soulignant qu' «*Il *faut sacraliser les institutions de l’Etat. Et d'interroger : Comment du jour au lendemain cette institution devient inutile*? Sur quelle base*? Y a-t-il eu une évaluation*de son travail*? Cette institution a forgé la gloire de l’Algérie au plan international. Les officiers des services appartiennent à une institution de la République*».
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