Lancement officiel hier de la campagne de vaccination. Les 2,5 millions de doses sont enfin distribuées. Les spécialistes avertissent : la souche du virus identifié est particulièrement virulente. La grippe sera, par conséquent, plus méchante cette année.
Nawal Imès - Alger (Le Soir) - C’est hier que la campagne nationale de vaccination antigrippale a été officiellement lancée. Un nombre de 2,5 millions de doses ont été distribuées au niveau des officines et des centres de santé.
C’est avec près d’un mois de retard que ladite campagne est lancée et pour cause : l’Organisation mondiale de la santé a pris du retard dans la confection du vaccin. La raison ?
L’émergence d’une nouvelle souche, à savoir le H3N2 qui a nécessité une adaptation de la formule du vaccin. Habituellement, c’est au mois de février que ce vaccin est mis au point. Cette année, il aura fallu attendre le mois de mars. Les spécialistes y voient un risque avéré de cas de grippe plus sévères que les autres années.
La grippe s’annonce cette année plus méchante que les autres années. Longtemps considérée comme une banale affection, la grippe est aujourd’hui un véritable problème de santé publique. Et pour cause, selon les statistiques de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), le virus de la grippe saisonnière a été, l’année dernière, à l’origine de plus de
650 000 décès à travers le monde.
En Algérie, le directeur de la prévention auprès du ministère de la Santé faisait état, il y a quelques jours, d’un bilan « stable » avec pas moins de 10 décès enregistrés l’année dernière.
Il n’est pas rare que la grippe soit également responsable de plusieurs cas d’hospitalisation. Si par le passé, la grippe pouvait être soignée grâce à des remèdes de grand-mère, l’évolution de la structure même du virus et la nature des complications qu’il engendre notamment chez les populations considérées comme à risque rendent le vaccin incontournable. Il s’agit notamment des personnes âgées, de celles atteintes de maladies chroniques, des femmes enceintes. C’est d’ailleurs à ces catégories que s’adresse essentiellement la campagne de sensibilisation du ministère de la Santé.
Le vaccin coûtant 500 dinars peut s’acquérir auprès des officines. Les personnes âgées peuvent se le faire rembourser. Il leur suffira de se présenter auprès des centres de santé pour pouvoir bénéficier de la vaccination. Comme il est impossible de vacciner l’ensemble des populations, il est demandé à tous l’adoption de gestes simples pouvant éviter la propagation du virus. Il s’agit essentiellement de se laver fréquemment les mains, éternuer dans le creux du coude et d’utiliser un mouchoir à usage unique.
N. I.
Nawal Imès - Alger (Le Soir) - C’est hier que la campagne nationale de vaccination antigrippale a été officiellement lancée. Un nombre de 2,5 millions de doses ont été distribuées au niveau des officines et des centres de santé.
C’est avec près d’un mois de retard que ladite campagne est lancée et pour cause : l’Organisation mondiale de la santé a pris du retard dans la confection du vaccin. La raison ?
L’émergence d’une nouvelle souche, à savoir le H3N2 qui a nécessité une adaptation de la formule du vaccin. Habituellement, c’est au mois de février que ce vaccin est mis au point. Cette année, il aura fallu attendre le mois de mars. Les spécialistes y voient un risque avéré de cas de grippe plus sévères que les autres années.
La grippe s’annonce cette année plus méchante que les autres années. Longtemps considérée comme une banale affection, la grippe est aujourd’hui un véritable problème de santé publique. Et pour cause, selon les statistiques de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), le virus de la grippe saisonnière a été, l’année dernière, à l’origine de plus de
650 000 décès à travers le monde.
En Algérie, le directeur de la prévention auprès du ministère de la Santé faisait état, il y a quelques jours, d’un bilan « stable » avec pas moins de 10 décès enregistrés l’année dernière.
Il n’est pas rare que la grippe soit également responsable de plusieurs cas d’hospitalisation. Si par le passé, la grippe pouvait être soignée grâce à des remèdes de grand-mère, l’évolution de la structure même du virus et la nature des complications qu’il engendre notamment chez les populations considérées comme à risque rendent le vaccin incontournable. Il s’agit notamment des personnes âgées, de celles atteintes de maladies chroniques, des femmes enceintes. C’est d’ailleurs à ces catégories que s’adresse essentiellement la campagne de sensibilisation du ministère de la Santé.
Le vaccin coûtant 500 dinars peut s’acquérir auprès des officines. Les personnes âgées peuvent se le faire rembourser. Il leur suffira de se présenter auprès des centres de santé pour pouvoir bénéficier de la vaccination. Comme il est impossible de vacciner l’ensemble des populations, il est demandé à tous l’adoption de gestes simples pouvant éviter la propagation du virus. Il s’agit essentiellement de se laver fréquemment les mains, éternuer dans le creux du coude et d’utiliser un mouchoir à usage unique.
N. I.
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