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Le code de la famille et les violences à l’égard des femmes en Algérie

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  • Le code de la famille et les violences à l’égard des femmes en Algérie

    Avec le soutien du MEPI et dans le cadre de son programme de sensibilisation autour des propositions des partis politiques sur les questions féminines, le Centre d’information et de documentation sur les droits de l’enfant et de la femme (CIDDEF) a organisé, hier, une conférence-débat sur «le code de la famille et la violence à l’encontre des femmes», à l’Institut national de santé publique d’El Biar.

    Les partis politiques ont été conviés à s’impliquer Seuls le FLN et le RCD ont été représentés lors de cette rencontre, la deuxième du genre, de laquelle étaient absents le MSP, le FNA et le MDS.

    Selon Lynda Bouadma, cette série de rencontres que le CIDDEF envisage de maintenir vise à interroger et à impliquer les formations politiques activant sur la scène nationale et interroger ces formations sur leur programme concernant les questions féminines.

    La représentante du RCD, Me Sadat, s’est inscrite en faveur d’une abrogation pure et simple du code de la famille, dont les amendements introduits en février 2004 ne sont pas jugés suffisants car rendant ce texte encore loin de l’esprit de la Constitution algérienne qui préconise «l’égalité entre l’homme et la femme». Jugeant ce texte encore discriminatoire à l’égard de la femme, elle cite l’exemple du divorce dont la demande peut ne pas être justifiée si elle émane de l’époux, ce qui n’est pas le cas pour l’épouse qui doit se soumettre à une bataille juridique ardue lorsqu’elle désire rompre définitivement les liens du mariage, quand bien même elle présenterait des arguments irrévocables. Elle citera, par ailleurs, le combat que doivent mener des milliers de mères divorcées pour l’obtention de la pension alimentaire de leurs enfants, le plus souvent trop dérisoire. Me Chelouche est intervenu au nom du FLN pour évoquer le projet de création d’un fonds de garantie pour les femmes. Un projet, précisera-t-elle, qui est à l’étude et qui sera, éventuellement, mis en place pour prendre en charge les femmes divorcées qui ne peuvent pas assumer seules les charges de cette procédure judiciaire souvent coûteuses.

    La militante du FLN regrettera que les amendements apportés au code de la famille ne soient pas appliqués à la femme divorcée. Il s’agit d’allouer à la mère un loyer qui varie entre 6 000 et 4 000 DA, alors que tout le monde connaît les prix actuels du marché de la location. Mme Sadate a parlé d’une campagne de sensibilisation pour ces femmes qui ignorent tout de leurs droits. Les participantes à la rencontre ont abordé beaucoup d’autres questions, comme celle inhérente au modèle de famille algérienne à même de servir de référent à l’élaboration d’une politique familiale ainsi qu’à la prise en charge préconisée des femmes victimes de violences

    Par La Tribune
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